par 3eme ligne Dim 9 Aoû 2009 - 22:06
Ne pas oublier quand même que nous étions militaires et marins.
A titre personnel, ce fut une époque dont je me plais à me rappeler, et les marches en canard, les pompes et même les coups de pied là aux fesses, ne m'ont fait que du bien. Nous n'avons pas eu de brimades et ça c'est déjà quelque chose d'appréciable, d'ailleurs j'ai plus vu de brimades entre les anciens et les jeunes sur certains bâtiments qu'au CFM.
Je me souviens des relations de service en tant que pistard que j'avais avec les 2 patrons fusiliers du CPER (Augizeau et Renard) qui nous encadraient, je trouve que ces 2 gars là ont été très bien dans leur manière de s'exprimer et leur transmission de la psychologie militaire lors de notre apprentissage au CFM.
J'ai revu Renard quelques années après aux commandos, et avec grand plaisir, il se rappelait très bien de moi, le jeune qui lui parlait de rugby à chaque occasion... Je lui avait même lancé le défi de faire une équipe CPER et de jouer contre les permanents du CFM, chose qui fut fait 2 jours avant notre départ d'Hourtin.
Donc, en tant que jeunes hommes, ce ne sont pas les petites brimades subies lors de notre incorporation ou ensuite en école de spécialité, tant que nous étions jeunes et encore malléables à cette époque là de notre fin d'adolescence qui ont pu nous démolir le moral.
Ne pas oublier que la vie est aussi une affaire de relationnel, il suffit de savoir y faire sa place, mais aussi la tenir et surtout assumer en sachant se faire respecter tout en respectant les autres.
Je me souviens que si ensuite j'ai voulu me faire affecter aux commandos, c'est grâce à ces 2 patrons fusiliers. Comme quoi, ce n'étaient pas des gars adeptes de vacheries que vous semblez vous rappeler, il est évident d'ailleurs que je n'ai pas les mêmes souvenirs. Les gouts et les couleurs étant ce qu'ils sont, nous ne sommes pas formatés pour penser tous pareils, heureusement.