Pour porter des charges assez volumineuses depuis le bateau transporteur, à terre sur un atoll où il n’y a pas de port, comme nous le savons, on est parfois obligé d’accoupler deux baleinières de récif : transport d’une voiture par exemple.
Mais, question à deux euros, quel est donc cet outil, cette machine, cette mécanique, que l’on débarque ce jour-là à Reao ou à Tureia ?
Moi, je ne sais pas.

Ça ressemble à une grosse bétonnière ,on voit les rails de guidage du godet.

Bonjour André,
Message n°417.
Je pense à une bétonnière pour la réalisation de parpaings.
Il me semble en avoir vu sur le B.D.C. DIVES, lors de nos ravitaillements des atolls.

Bonjour,

Alexandre LE NAIN, armée de terre était en mission sur l'atoll.
Il assurait les liaisons du SMSR et du labo de géophysique ainsi que du recensement de la population. Il a participé à ce débarquement de matériel à TUREIA en mai 1975, il m'a envoyé diverses photos montrant bien l'activité des baleiniers.
Avec son accord je vous en fais profiter.
Le bâtiment est le B.D.C./P.H. BLAVET.

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Spoiler:

Belles photos de Monsieur Le Nain. On apprécie la dextérité des baleiniers et pourtant l'océan est bien calme. Beaucoup de fûts de carburant et surtout de cartons d'eau minérale !

Oui André que de souvenirs , ma première arrivée à Turéia en Avril 70 avec la Saintonge , le débarquement par baleinière de récif , que de sport ...mais je pense que lors des ravitaillements des atolls (hors transits exceptionnels ,jeep, camion, engin de chantier...) le plus spectaculaire et dangereux restera l'arrivée des fûts du gaz oïl , c'est lourd , ça roule ........et dans l'eau sur un platier un fût va un peu où il veut.... on "rigolait" bien !!!

Oui Daniel, mais j'espère qu'il n'y a pas eu trop de fûts fracassés pour provoquer des petites marées noires sur ces beaux récifs grouillants de vie.

Bonjour aux lecteurs,

Pour PILON, une série de photos concernant un départ de baleinière pour une pêche en mer à TUREIA en 1975.Sauf erreur de ma part il y avait marée basse.Documents de LE NAIN Alexandre

MARSOIN, personnellement je n'ai pas assisté à un débarquement de futs de gazole ou autre éventrés sur le platier. Ils étaient bien protégés par deux arceaux métalliques

Menn daniel, tu as raison, suivant le mouvement de l'eau il fallait bien les tenir dès qu'on les balançait hors de la baleinière.

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Spoiler:

Belles photos d'un abordage du rivage récifal
Oui Gyuriss, heureusement qu'il n'y a pas eu de fût éventré sur l'atoll...

Bonjour à tous,

Une petite contribution de ma part au ravitaillement de ces magnifiques
atolls. Pour ma part, je pense qu'il était plus facile de le faire par les airs
comme ici avec la SECTALPAC. Une seule fos j'ai vu les baleiiers à l'oeuvre.
JYM63

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Bonjour JYM63,

Ces documents sont de quand ? Le BDC/PH c'est ?
Belles photos, pas beaucoup de protection pour le personnel, étonnant.

Salut Gyuriss,

En ce qui concerne le navire, il peut s'agir du Blavet ou peut être du Trieux, je ne me souviens
plus de même d'ailleurs pour l'année: soit 1968 ou 69. La diapo est datée de avril 69 mais compte tenu
du délai de développement!!!!
En ce qui concerne les protections: aucune. Mais beaucoup de solidarité entre nous.
Journée harassante quand même car les rav des atolls se faisaient toute la journée.
On passait quand même 40/60 tonnes/jour.
Mais que des bons souvenirs

A+

Salut à tous,
Pour la première fois, je m'invite sur ce forum Tureia - Réao. De 1972 à 1974, j'étais officiellement affecté Météo CEP. En fait, j'étais détaché auprès des services techniques de la Météorologie nationale à Auaé, juste en face de l'hôtel Tahiti sur la route de Faaa à la sortie de Papeete. Tenue de travail pendant ces deux années : tongs, bermuda, chemise à fleurs et cheveux longs. Je ne portais l'uniforme que pour partir en mission dans les îles (dépannage équipements météorologiques, maintenance préventive, installation nouveaux équipements, démontage/remontage des stations météo automatiques avant/après tirs dans les îles désertes, etc).

Au sujet de Tureia - Réao, une anecdote parmi d'autres :

Le chien de la Légion passe avant moi !

Une nuit d'orage, la foudre frappa la station météo de l'île du Tureia (ou de Réao ? je n'en suis plus certain à 100 %). Tous les appareils électroniques tombèrent en panne. Armée de terre, aviation et marine envoyèrent chacune une mission de dépannage à Tureia.
.../... je zappe .../...
La mission de dépannage étant terminée pour les trois armes, un hélicoptère Super-Frelon vint nous chercher. Coïncidence : l'amiral à cinq étoiles De Joybert, chef d'état-major de la Marine nationale, était en tournée d'inspection générale en Polynésie et se trouvait à bord du Super-Frelon qui se posa à Tureia, accompagné d'un état-major restreint.

Les missions de l'armée de terre et de l'aviation étant conduites par des officiers embarquèrent en priorité. Ensuite, trois ou quatre légionnaires, tous moins gradés que moi, suivis ... d'un chien ! La mascotte du détachement de Légion étrangère à Tureia. C'est le "chef de poste", adjudant-chef de la Légion, qui décidait de l'ordre d'embarquement - donc des priorités.

Vint enfin mon tour (j'étais le dernier). STOP ! s'écria le pilote - commandant de bord. Il estimait que la charge maximum était atteinte et refusa que j'embarque dans "son" hélico. Ce gars, officier-marinier comme moi, avait fermé sa g....e quand un CHIEN avait embarqué AVANT moi. Il avait encore fermé sa g....e quand des 2ème classe et caporaux avaient embarqué avant un maître BS (avant la réforme Giscard, je précise).

J'étais tout seul, j'étais le dernier. 62 Kg tout mouillé, par rapport aux 13 000 Kg autorisés, ça représentait quoi ? Bien peu de chose. L'amiral fut très surpris et plutôt choqué par cette décision. Le commandant de bord, même s'il n'est que premier-maître ou maître-principal, est "seul maître à bord après Dieu". L'amiral de Joybert se permit malgré tout d'intervenir auprès du pilote pour plaider ma cause : Entre marins, il faut s'entraider. C'est un poids plume, ça ne va pas changer grand-chose. "On" a déjà laissé monter à bord des moins gradés que lui ... et même un chien ! etc. Devant les arguments et l'insistance de l'amiral (chef d'état-major de la Marine !!), le pilote finit par céder et m'autorisa à embarquer. Merci Amiral.[/justify]

Beau souvenir Max. Elle était pas belle la vie de marin météo des îles

Oui Max, vu comme ça le travail à Tahiti et les missions dans les îles (jusqu'aux Gambier ) c'était la belle vie. Pour ma part j'ai passé 74 et 75 à Muru et Hao (suis allé aussi aux Gambier 2 jours) et j'en ai de bons souvenirs
Te souviens-tu du nom du directeur MTO Polynésie

Bonjour Marsouin,
A mon avis, le grand chef de la Météorologie nationale en Polynésie était M. Théron.
C'est sur le croiseur De Grasse que je l'ai connu, pendant les périodes de tirs.
Avant d'embarquer, j'avais effectué un stage à Lannion.
A bord, j'étais responsable, entre autres, des équipements de réception par satellite des cartes météo.
Si j'ai obtenu par la suite d'être affecté à Météo (civile) Auaé, je pense que c'est grâce à M. Théron et aussi au commandant Jaouen qui s'est personnellement investi pour "recaser" tout son personnel, quel que soit son grade.

Je vois que tu as fait Hao et Muru. Le maître météo de Muru était une figure de Météo CEP.
Tu te souviens de son nom ? Pour partir en mission dans certaines îles ou atolls, l'autonomie du Super Frelon était parfois limite-limite.

- Le sujet de ce jour à 00H03 sur Tureia / Réao a disparu de DERNIERS SUJETS sur la page d'accueil, c'est normal ?

Oui, Max, j'ai connu Théron dans les années 80 à Papeete. Et comme me le dit par couriel perso un gars du forum, il est resté très longtemps à ce poste et chef MTO-GOEN.
Malheureusement je n'ai pas souvenir du personnel météo des sites et ne suis pas sûr d'avoir visité leurs locaux (près de l'escale aérienne ou de l'héliport ?).

Merci André de tes souvenirs précis.
Dans le récent livre historique consacré aux cyclones en Polynésie, il n'y a rien malheureusement sur les stations MTO et postes périphériques du CEP, ni même fait mention des directeurs de la Météo Polynésie depuis son existence.

En 73/74 Mr Théron était déjà le boss .