par Salut à tous!...
La Charente...Quelques souvenirs...
Nous étions trois à embarquer le 3 Février 1966, en provenance du CFM de Brest, transféré par avion (UTA) jusqu'en Polynésie via Athènes, Singapour, Colombo, Nouméa et Sydney...
A cette époque, l'équipage de relève n'était pas au complet...
Le bateau était amarré au môle du Motu Uta, ancien îlot transformé en quai, connecté au port de Fare-Ute avant le début du CEP...
Côté Charente, c'était un enrochement, et une petite plateforme avait été bricolée par les charpentiers afin que l'on puisse accoster avec la chaloupe et faciliter le transfert aller-retour. Il y avait une trentaine de mètres à parcourir (à la godille, évidemment...)
L'autre côté du môle était un vrai quai en béton,sur pilotis, réservé aux cargos ravitaillant Tahiti, notamment ceux de Messageries et de la Lloyd hollandaise...
Les ravitailleurs Lac Tchad et Chambon se mettaient à couple sur tribord, côté récif, là où il y avait assez de profondeur...Cette partie du lagon était déjà très abîmé par les travaux et nous préférions aller chasser la murène de l'autre côté du chenal, où le lagon était magnifique...
Avant Juin 66, nous sommes partis en mer pour dégazer et faire relâche qq jours à Fakarava...
Une nuit, pendant son quart, le QM machine, chargé des transfert de ballasts, a perdu le sens d'ouverture des vannes...Qq heures plus tard, ses remplaçants ont constaté les dégâts...80 tonnes de fuel étaient partis à la mer...Il me semble qu'il était resté très longtemps sans avancement...
La Charente...Quelques souvenirs...
Nous étions trois à embarquer le 3 Février 1966, en provenance du CFM de Brest, transféré par avion (UTA) jusqu'en Polynésie via Athènes, Singapour, Colombo, Nouméa et Sydney...
A cette époque, l'équipage de relève n'était pas au complet...
Le bateau était amarré au môle du Motu Uta, ancien îlot transformé en quai, connecté au port de Fare-Ute avant le début du CEP...
Côté Charente, c'était un enrochement, et une petite plateforme avait été bricolée par les charpentiers afin que l'on puisse accoster avec la chaloupe et faciliter le transfert aller-retour. Il y avait une trentaine de mètres à parcourir (à la godille, évidemment...)
L'autre côté du môle était un vrai quai en béton,sur pilotis, réservé aux cargos ravitaillant Tahiti, notamment ceux de Messageries et de la Lloyd hollandaise...
Les ravitailleurs Lac Tchad et Chambon se mettaient à couple sur tribord, côté récif, là où il y avait assez de profondeur...Cette partie du lagon était déjà très abîmé par les travaux et nous préférions aller chasser la murène de l'autre côté du chenal, où le lagon était magnifique...
Avant Juin 66, nous sommes partis en mer pour dégazer et faire relâche qq jours à Fakarava...
Une nuit, pendant son quart, le QM machine, chargé des transfert de ballasts, a perdu le sens d'ouverture des vannes...Qq heures plus tard, ses remplaçants ont constaté les dégâts...80 tonnes de fuel étaient partis à la mer...Il me semble qu'il était resté très longtemps sans avancement...
Dernière édition par Yves Gonnord le Lun 04 Jan 2021, 20:09, édité 1 fois
mais un Chef n'est jamais seul et mon Q/M Mesec Claude Richoux ainsi que mon S/M EMSEC Jean Pierre Monteil m'ont "sauvé". Ce trio lors des escales en Océan Indien était soudé plus de grades que de la complicité, 42 ans aprés on s'est retrouvé chez Claude en Vendée et même si les singes de la sagesse étaient présents nos souvenirs d'escales ont pris le pas sur nos souvenirs professionnels à bord nos épouses disant que depuis 1980 il y avait prescription
) marins... qui ne restent pas dans leurs charentaises 
