bonsir,

il y avait un excellent resto à la possession ( en 74...75° où on mangeait des côtes de boeuf géantes à la planche, ainsi que des brochettes de gambas.
le nom!!! il ne fait pas bon vieillir!
amicalement

Et celle là, vous la connaissiez ?



TUR2

Oui cette photo est prise dans le port, le Cormier, remorqueur de 700cv était amarré sur ce quai, derrière la butte de terre au fond, c'est l'océan.En allant à gauche sur la photo, on va vers le port de plaisance.

Pour Leberre Paul

Cette photo a été prise dernier trimestre 1975, après le départ de la Dieppoise pour des horizons pacifiques, je n'ai connaissance de la présence, à cette époque, dans cette partie du port des Galets que de l'Altaïr et du Robuste. Les autres batiments étaient surtout des pêcheurs formosans.

Amicalement TUR2

Peut-être le jeu
des "mille bornes".
C'est vrai que le chiffre
impressionne.
J'ai une photo du panneau
qui indique les distances
à partir des îles kerguelen
et à l'époque cela avait
imprésionné mes parents.

Bien sur,darse depeche,pas loin du slip,nos étions accosté juste à coté avec les gendarmes et l'Altair.A notre époque,il me semble qu'il y avait un bal qui marchait le samedi soir.

Pour Jeuge,

Peux tu me confirmer, en voyant ta photo, de l'autre coté, (coté digue) , tout au fond, il y avait un bistrot tenue par un ancien affreux... Je me rappelle y avoir été, mais ne parviens plus à le situer. Cela m'étonne qu'il ait pu être à l'intérieur de l'enceinte du port, il devait exister une voie passant par l'extérieur.

Merci TUR2

Pour Tur2
Le bal dont je parle était en face sur la digue, il me semble.
On prenait le youyou pour y aller, pour le retour...

C'est bien cela,

Un soir, avec deux collègues nous nous y sommes rendus. Arrivés sur place, pas un rat. Nous sommes entrés et dirigés vers le comptoir. Rustique l'installation. Le tenancier était un homme étonnant, visiblement un ancien militaire. On a commandé des dodos, et quelques dodos plus tard avons entamé la conversation avec lui en lui demandant, vu la proximité des Formosans s'il n'avait jamais de problème. Il nous a répondu, "aucun, de toute façon, ils savent que je suis fou" ! On lui a demandé des précisions, il nous a fait passer derrière le comptoir, a ouvert un tiroir et nous a fait voir des grenades quadrillées . "S'ils m'emmm...., pas compliqué, je dégoupille et je balance..." :tir: . C'était un ancien "affreux" qui avait du en voir de toutes les couleurs. Un personnage !
Il faut préciser que les équipages de ces bateaux, des vrais ruines étaient composés, parait-il de taulards. Jamais eu aucun problème avec eux. Ils se faisaient un peu d'argent en vendant des bricoles style machoire de requin, j'en ai d'ailleurs acheté une.,
Curieux, le port avait mauvaise réputation, j'avais un appart à la zup3, et n'ai jamais eu le moindre problème, je faisais mes courses au score ou chez lee wai yeug, au marché, no problemo, même le soir.

amicalement TUR2

Bonjour à tous

J'ai habité dans une case délabrée derrière l'église du Port. On allait parfois retrouver des copines du Rocambole qui habitaient dans les bidonvilles qui existaient encore comme "coeur saignant" au nord, ou un autre quartier en tôle face au lotissement de la Sidr en allant vers la rivière à l'est vers la rivière ; ces quartiers tout en tôle ondulée étaient de vrais labyrinthes avec des sentiers qui partaient dans tous les sens. Jamais aucun problème avec les habitants de ces quartiers miséreux, qui étaient pauvres mais n'hésitaient pas à partager le peu qu'ils avaient. Les seules bagarres que j'ai connu au Port c'était entre matafs chez Chartier au foyer du marin et à la cafét au dessus du super marché Score.

En regardant le plan actualisé, je ne reconnais plus rien du Port que j'ai connu.

Bonjour,
Ha ça, le père Chartier devait être connu comme le loup blanc. Il touchait à tout, du charter avec son voilier qui coula ......mystérieusement dans le canal du Mozambique (paraît-il pour toucher l'assurance avant de s'installer hahaha le phénomène), en passant par la location d'autos à St Denis et port des Galets puis du petit resto sans oublier le foyer, je vois qu'il a pas mal roulé sa bosse.

Mon premier passage au Port des Galets avec le Duquesne pour la Mousson 74 avec le Jauréguiberry puis la Garonne, deuxième au retour du Sud-Est asiatique avant de rallier Brest. Là, rien d'extraordinaire pour moi, les escales étant trop courtes.
Puis campagne sur le Protet 76/77 avec de longs séjours à la Réunion, là, j'avais une auto pour les virées et nous habitions avec nos copines à St Denis (6 dans l'appartement, ça grinçait de partout mdr quand j'y repense). Evelyne, Koda et Babeth bossaient dans un bar de St Denis alors c'était pratique pour nous de les retrouver quelques calins -malins rapidos et de filer rapidement au "Mylord" (ortho à confirmé j'ai oublié ce détail), une boite assez huppée ou on dansait à s'en démantibuler chaque jointure, chantait à gorges déployées (il me semble qu'on chantait "allez les verts" mais plus très sûr) et ou on s'abreuvait jusqu'à plus soif avant de rejoindre l'appartement.
Pas mal de réveils furent difficiles pour être à l'heure à l'appel pour mes collègues, comme motel, moi j'étais peinard et réglais mes heures selon mes convenances avec mon mousse (un Vichyssois très sympa du nom de Coquelut si ce nom vous parle ou que vous le connaissez, passez-lui mes amitiés), le pauvre, il en a vu de toutes les couleurs avec moi, mais bénéficiait allègrement de mes (nombreux) tours de consignes tant le CSD était "fier" de moi, pour profiter lui-aussi de l'Ile, ne vous en faîtes pas.
J'ai même raté mon départ avec les autres car je n'avais pas rendu ma voiture, j'ai donc fais le bord et ai filé chez mon loueur. En chemin je me suis dit que de toutes façons j'étais bon comme la romaine et que je ne serais pas à temps dans l'avion pour rentrer en France, ni une ni deux j'ai décidé de faire un dernier adieu à ma copine Evelyne (et lui en mettre un p'tit coup histoire qu'elle ne m'oublie pas trop vite) direction St Denis à fond de 4 ou bien évidemment je me suis un peu trop attardé, on ne laisse pas une frêle personne dans la détresse (j't'en fouts oui à peine le dos tourné elle m'aura remplacé vite fait). Retour ventre à terre chez le loueurs pour enfin lui rendre son bien, retour à bord et rebelote j'ai encore eu droit aux arrêts grâce à mon CSD préféré qui m'attendait de pieds fermes à la coupée, mais cette fois, ils m'avaient à l'oeil les lascars, pas question que je quitte le bord sauf pour monter dans l'avion, j'ai donc échappé aux vidanges des poubelles sur le quai.
Je vous passe le reste de mes frasques à la Réunion tant je n'en ai pas loupé une (comme ailleurs bien évidemment), juste que le petit récit ci-dessus peut être confirmé par mon adjudant de compagnie de l'époque qui est ici "Tamaris"

Raaaaaa!!! ça me fait tout drôle de me remémorer tout ça et de vous en faire part. sniiiffff!!!

J'ai découvert la Réunion avec la mission Mousson en 74. Je me souviens avoir été déçu à la première escale, un peu trop provincial, mais c'est une ile qui se laisse découvrir, par la suite je me suis bien éclaté. La Garonne ayant été intégrée à Alindien, comme bâtiment de soutien, on y passait de longue escales entre Le Port et Djiboute.

Bonjour,
Pour ml45
Effectivement la boite d'on tu parles est bien le mylord. Il y en avait une autre, plus bas dans la ville, presqu'au niveau du barachois, je crois qu'on en a déja parlé dans un autre post. Le barachois, superbe coin, avec les cabanes à bouchon et ses bars, un peu sélect. Y étant retourné plusieurs fois dans les années 90 et 2000, le secteur n'a pas beaucoup changé, bien sur, moins de militaires.
Concernant le port, le Score est toujours là; il y a beaucoup moins de p'tits restos et les bars à matelots ont presque tous disparus. De nouveaux quartiers ont remplacé les anciens et les cases en tole ne se voient plus. Entre la Possession et le Port, une très grande zone industrielle, ainsi que le nouveau port. J'aurai bien du mal à retrouver l'emplacement de la station de la Possession (FUX), si ce n'est qu'elle était située à coté du cimetière. Mais cela demeure un immense plaisir de retrouver la Réunion à chaque voyage, question de feeling, c'est curieux, aucun mataf ne parle de la mère Paula... Pas les moyens à l'époque ?
Ah, si comme pour les Bars à Papeete, nous avions un guytoo pour nous faire retrouver tout ça !

Cordialement TUR2

Exact Plume, pour moi ce fut la même impression, mais nos escales n'étaient pas très longues, donc ceci explique peut-être celà.

Te souviens-tu lors de la descente avant le cap que vous avez pris en charge sur la Garonne un marin d'un cargot ou pétrolier pour une opération urgente? ce fut R&R avec le mauvais temps.

Merci Tur, de parler de Possession, c'est chez "POUM" que j'y ai fêté mon dernier départ. Aujourd'hui, moi aussi je serais bien en peine de retrouver l'endroit.
Mon coin de prédilection pour se détendre était sans contest "Les Trois Bassins", nous y étions bien tranquille avec nos copines et se baigner.

WOW ce bond en arrière, qui pourrait oublier

Le bassin des Aigrettes ? Tu descendais de la route, jusqu'à un petit canal qui longeait la ravine , tu le longeais et tu arrivais au bassin des Aigrettes, bordé par un mur qui formait le bassin, dans lequel se jetait une petite chute. Au jour d'aujourd'hui, le lieu est très fréquenté, par les touristes et amateurs de canyoning, les petits rendez-vous discrets sont un peu compromis...

Amicalement TUR2

Pour ml45

La mission mousson en 74

Merci à vous deux.
Plume pour cette photo qui est aussi dans notre livre( qui au passage est actuellement dans mon bureau avec mes états de service) spécialement créé pour cette mission, je me souviens d'un tir de nuit ou les tourelles et canons des trois bâtiments pétaient comme je ne l'avais jamais vu auparavant 127-57-100-20 ou 30, bref l'ensemble de l'armement des trois bateaux, tous y allaient de bon coeur, inoubliable, un vrai feu d'artifice avec ces traçantes. Le hic, c'est que je ne me souviens plus de l'endroit ou nous avions fait cet exercice de nuit, vers La Réunion? pas sûr. Par contre pour les corps déb' j'en étais aussi et on s'est bien marrés dans la plaine des Cafres.
En aparté, les Cafrines sont magnifiques.

Et bien sûr Tur2, c'est bien de cet endroit dont je parle, on devait passer par St Gilles il me semble monter puis se garer sur un petit parking ,d'ailleurs on m'a tout piqué à cet endroit, sacoche avec tous mes papiers, mon Jean's (je suis rentré à bord en slip), mes cartouches de Gitane et deux/trois bricoles. De la petite cascade nous y faisions des plongeons, là fallait être un peu fêlé car on risquait de se faire très mal, mais bon, l'insouciance de la jeunesse aidant ....

Voilà, je pense avoir tracé les grandes lignes de mon passage à la Réunion sur le Duquesne.
Avec le Protet par contre, c'est une autre histoire ..... ha si des anciens du bord de cette période pouvaient être là ...

Pour TUR.La boite derrière le Barachois c'était le Hibou,sinon il y avait une boite totoche un peu plus haut ou nous avions eu quelques aventures .Pour le bassin des aigrettes ,il est interdit d'accès depuis 2004,àcause d'un cyclone qui a rendu l'accès dangereux,les autorités ont préféré coupé le chemin d'accès.

mais il y a un trou dans le grillage a coté de la route et des inconscients (ou très motivés ?) y vont quand même a leurs risques et périls...

ml45

je me souviens d'un tir de nuit ou les tourelles et canons des trois bâtiments pétaient comme je ne l'avais jamais vu auparavant 127-57-100-20 ou 30, bref l'ensemble de l'armement des trois bateaux, tous y allaient de bon coeur, inoubliable, un vrai feu d'artifice avec ces traçantes. Le hic, c'est que je ne me souviens plus de l'endroit ou nous avions fait cet exercice de nuit, vers La Réunion?

C'était peut être à la grande Comore ou nous avions fait une démonstration de force, avec les paras embarqués à bord, suivi d'un grand défilé sur la piste de Moroni, avant l'indépendance des Comores ?

Une photo

Pour le bassin des aigrettes, c'est pas tellement une question de rixes et péril, mais plutot de cout de travaux et de responsabilité de la collectivité locale. Surtout quand on connait la célébrité de l'endroit... Par contre, je n'y ai jamais vu d'aigrettes peut être un paille en queue, ou plutot ces p'tits zouazeaux rouges ou jaunes qui venaient te manger les miettes dans les mains. Il n'en demeure pas moins que l'endroit est idyllique

Pour Jeuge, éffectivement le zibou, quand à l'autre il était dans une rue parallèle à celle qui montait à l'hotel de ville, mais impossible de remettre un nom dessus...

Bonne soirée

"Plume"
Je serais bien en peine de te répondre sur la date et l'endroit exact, désolé, mais si tu te souviens toi-aussi de cet exercice/démonstration de force, tu dois avoir raison.
Dommage que nous ne soyons pas plus nombreux ici pour parler plus précisément de cette période Ô combien enrichissante pour les jeunes que nous étions.

En route pour MADAGASCAR; au cours d'une longue escale,j'ai eu l'occasion de visiter une partie de l'ile de la RÉUNION.De SAINT DENIS à SAINT PHILIPPE je garde le souvenir d'une île accueillante et ravissante où il fait bon vivre.

Bonsoir,

Une nouvelle escale à la Réunion pour voir les changements.

Amicalement.

Ah les réunionnaises, le séga et la cuisine ! Quel cocktail détonnant ! Aujourd'hui, sagesse oblige, je mettrais la cuisine en premier. Les caris poulet, les massalés, les zambrocals pois et rougails saucisses, les achards etc... certainement une cuisine des plus variées et goûteuse, comme la population de cette ile.

Grâce à internet , j'ai pu retrouver des morceaux de séga lontan (années 60-70) "mon mari pêcheur" "Missié Coutou" "Séga ti frère", "Pistache salée" "grain café", "Oté Malbar" , "donne à moin la main" , "la rosée tombée" , "noir noir" , "bouscule bouscule pas" , "assez moucater" , (certains morceaux sont de l'ile Maurice) Que de souvenirs !

La plupart de ces ségas réunionnais et mauriciens de cette époque ont été repris par l'orchestre folklorique des Mascareignes dans "les plus belles chansons de l'ile Maurice" ou "La Réunion des plus belles chansons" en plusieurs Cd.

C'était l'époque de Michel Adélaïde, Michel Admette, Pierre Roselli, Luc Donat, Serge Lebrasse, Marie Armande Moutou, Jacqueline Farreyrol et j'en oublie...

Quant aux réunionnaises ... oté ! quel tempérament mon noir !