Bonjour,
Il semblerait qu'il y est du nouveau à Joffreville en effet :
Un centre de rééducation à Joffreville : http://www.lexpressmada.com/display.php?p=display&id=16627"Un centre de rééducation de délinquants mineurs sera construit à Joffreville.
La décentralisation se précise au sein du ministère de la Justice.
Un centre de rééducation des délinquants mineurs sera construit dans la commune rurale de Joffreville dans le district d'Antsiranana II.
Pour cela, le ministère de la Défense nationale a cédé une partie de son terrain dans la localité.
Par contre, le projet ne semble pas résoudre dans l'immédiat les problèmes des parents des 23 jeunes placés au centre d'Anjanamasina, Antananarivo, depuis février.
« Il n'est plus question d'envoyer les enfants délinquants loin.
Ils ont besoin de l'attention de leurs parents», déclare Bakolalao Ramanandraibe, ministre de la Justice.
« La région Diana bénéficiera premiers efforts de décentralisation », ajoute-elle.
La Garde des Sceaux affirme que le traitement des dossiers des « enfants terribles d'Antsiranana » sont en cours, et que certains d'entre eux continuent de suivre une cure de désintoxication au centre d'Anjanamasina.
Le 24 février, 55 prévenus, dont 23 mineurs impliqués dans l'affaire de désordre public dans la ville d'Antsiranana, sont transférés à Antananarivo à bord d'un avion.
Ils sont respectivement envoyés à la maison centrale d'Antanimora et à Anjanamasina.
La grogne des proches et des autres natifs de l'ex-province d'Antsiranana n'a pas tardé.
Carence « Cette affaire aurait dû être résolue sur place, en tenant compte de la gêne des familles des prévenus, surtout celles des mineurs.
L'éloignement peut nuire au respect de leurs droits », soulève un natif de Diana, région d'origine des prévenus.
De son côté, le ministère de la Justice a répondu « que le manque d'infrastructures, notamment celles pouvant accueillir les enfants délinquants, se trouve à l'origine de la décision ».
Le projet de construction du futur centre de Joffreville, le deuxième dans toute la Grande île, fait suite à la prise en compte de la carence.
Ce qui n'empêche pas certaines personnes à l'interpréter comme étant une décision politique visant à apaiser l'opinion antsiranaise, en partie mécontente du transfert des prévenus vers la capitale.
Outre l'établissement public d'Anjanamasina, trois centres gérés par des privés contribuent à la rééducation des délinquants mineurs.
Ils se trouvent à Antsirabe, Fianarantsoa et à Mahajanga. Stéphane Solofonandrasana. Date : 14-04-2008.
L'Express de Madagascar.
Amicalement.