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[Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
BONNERUE Daniel- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 88
- Message n°51
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
L'endroit où la herse et l'ambulance se sont faites allumer à partir du territoire marocain se situe à peu près où est indiquée l'épave du char Chaffee «Strasbourg»
A l'époque la route franchissait l'oued Kiss et la frontière algéro-marocaine par un gué pour se rendre à Martimpey-du-Kiss : aujourd'hui la route est plus large et utilise un pont.
A l'époque la route franchissait l'oued Kiss et la frontière algéro-marocaine par un gué pour se rendre à Martimpey-du-Kiss : aujourd'hui la route est plus large et utilise un pont.
JLG- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 91
- Message n°52
DBFM 3ème BATAILLON
Bonjour à tous. Jo, j'ai connu le QM1 infirmier DRUELLE lors d'une hospitalisation en YORL à l'Hôpital Maritime de Brest en nov. et déc. 1958. C'était effectivement un excellent infirmier. Son chef de service était le
Médecin Pal. Bondet de la Bernardie. Tu peux voir mon message 11 à la rubrique Service de Santé, pour ne pas sortir du sujet présent. J'ai su, quelques années plus tard, qu'il avait été tué en DBFM mais ne connaissais pas les circonstances de son décès. Hommage à lui et à tous les morts de la DBFM. JLG
Médecin Pal. Bondet de la Bernardie. Tu peux voir mon message 11 à la rubrique Service de Santé, pour ne pas sortir du sujet présent. J'ai su, quelques années plus tard, qu'il avait été tué en DBFM mais ne connaissais pas les circonstances de son décès. Hommage à lui et à tous les morts de la DBFM. JLG
Invité- Invité
- Message n°53
DBFM 57/58
Désolé je n'ai pas la mémoire des noms mais le mien est facile à se souvenir .j'étais à Nemours chauffeur du médecin en chef et sauf pendant les opérations, ou je conduisais ce genre d'ambulance haute sur pattes, comme la photo découverte plus loin bazookée ! j'étais à l'hopital de Nemours car j'étais O négatif et j'étais utile ! Nous nous sommes assurément rencontré.
JPP29N- QUARTIER-MAÎTRE CS
- Age : 88
- Message n°54
DBFM 3EME BATAILLON .
Bonsoir à tous : Pour BONNERUE , Daniel , super ta carte du gué de l'Oued KISS avec son pont , j'ai " chouffé " pas mal d'heures de
jour , mais surtout de nuit dans ce coin en 1957 , 1958 , il n'y avait pas de pont à cette époque , nous étions cantonné à Port-Say , pas trés loin de l'unique bistrot qui était tenu par deux charmantes jeunes filles trés sympa , que de souvenirs celà fait quelques années ,
j'avais 21 , 22 ans . Bonne soirée à tout l'équipage . JPP29N .
jour , mais surtout de nuit dans ce coin en 1957 , 1958 , il n'y avait pas de pont à cette époque , nous étions cantonné à Port-Say , pas trés loin de l'unique bistrot qui était tenu par deux charmantes jeunes filles trés sympa , que de souvenirs celà fait quelques années ,
j'avais 21 , 22 ans . Bonne soirée à tout l'équipage . JPP29N .
shadow- QM 1
- Age : 54
- Message n°55
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Bonjour a tous ,
J'ai rejouer cette "tragédie" a l'entrainement en stage co, comme disait mon bidel de l'époque ! il nous hurlait dessus pour faire plus vrai ! un cauchemar ! .mais bon nous on était tous vivant après . respect pour ceux qui y était ca devait pas être de la tarte !
Bon vent a tous !
J'ai rejouer cette "tragédie" a l'entrainement en stage co, comme disait mon bidel de l'époque ! il nous hurlait dessus pour faire plus vrai ! un cauchemar ! .mais bon nous on était tous vivant après . respect pour ceux qui y était ca devait pas être de la tarte !
Bon vent a tous !
Tinto- QM 1
- Age : 73
- Message n°56
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Le père d'un copain était à la DBFM 3ème bataillon.
Matelot François SEGURA, 35523T56, appelé originaire de Marseille où il réside toujours.
Hourtin, centre Siroco, Algérie, dépôt de Toulon.
Embarqué sur le Bourguignon pour les évènements de Suez et retour à Toulon... 28 mois d'armée...!!!
Je viens de lui tél et j'espère avoir un peu plus de détails car il m'a fait passer pas mal de photos.
Algérie côte 200 : de ce piton proche de la frontière marocaine, François m'a dit qu'il voyait Oujda.
Celui-ci est à gauche sur la photo.
Matelot François SEGURA, 35523T56, appelé originaire de Marseille où il réside toujours.
Hourtin, centre Siroco, Algérie, dépôt de Toulon.
Embarqué sur le Bourguignon pour les évènements de Suez et retour à Toulon... 28 mois d'armée...!!!
Je viens de lui tél et j'espère avoir un peu plus de détails car il m'a fait passer pas mal de photos.
Algérie côte 200 : de ce piton proche de la frontière marocaine, François m'a dit qu'il voyait Oujda.
Celui-ci est à gauche sur la photo.
Tinto- QM 1
- Age : 73
- Message n°57
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Suite des photos de François, matelot appelé fusilier marin : Bab El Assa, frontière algéro-marocaine côte 200, 56-57.
BRUMAIRE- QM 1
- Age : 84
- Message n°58
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Gouzerh Roger,
Je n’avais pas eu l’occasion de voir ta vidéo, elle est superbe, non seulement sur le plan technique mais surtout par l’émotion qu’elle suscite et les souvenirs plus ou moins similaires qu’elle fait remonter, s’il en été besoin !...
C’est aussi un rappel de la camaraderie, la fraternité, l’amitié de cette époque…
Merci.
Je n’avais pas eu l’occasion de voir ta vidéo, elle est superbe, non seulement sur le plan technique mais surtout par l’émotion qu’elle suscite et les souvenirs plus ou moins similaires qu’elle fait remonter, s’il en été besoin !...
C’est aussi un rappel de la camaraderie, la fraternité, l’amitié de cette époque…
Merci.
Jo- PREMIER MAÎTRE
- Age : 91
- Message n°59
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
QM1 DRUELLE et le Chauffeur du Médecin Chef (Probablement Chirurgien à l'Hôpital de NEMOURS).
Bonjour à alain-tetart,
- Je ne me souviens pas avoir répondu à ce message qui me parle beaucoup puisque moi aussi j'ai connu le médecin chef de la DBFM entre 57/58.
Le médecin-chef lorsque je suis arrivé à la DBFM était le médecin principal LE CALVEZ.
Il était chirurgien entouré par des infirmiers de la marine pour le bloc opératoire et pour les anesthésies (un ou deux infirmiers spécialisés).
Son remplaçant était le médecin principal MILLON.
Tous les deux ont opéré pratiquement tous les jours à l'hôpital de NEMOURS.
Ils recevaient les grands blessés amis ou ennemis.
Dans chaque bataillon 1er - 2ème et 3ème ils étaient secondés par un médecin major et par des médecins du contingent.
Nous nous sommes peut-être rencontrés tout dépend de l'époque pour moi c'était de mai/juin 57 à Juin 58.
Bonjour à JLG,
- Oui nous sommes d'accord pour dire que cet infirmier était reconnu par ses chefs pour ses qualités professionnelles.
Hélas il nous a quitté en faisant son devoir.
Je crois qu'il est le seul infirmier de la marine mort pour la France en Algérie. Personnellement, moi je remercie les amis de cols bleus et pompons rouges car ils m'ont précisé les circonstances de sa disparition avec détails et photos qui montrent ces moments terribles.
Je n'avais avant que des comptes-rendus complètement faux.
Je remercie JLG pour son témoignage à l'HIA de Brest envers cet infirmier qui lui a prodigués des soins en ORL de cet hôpital.
Bonjour à alain-tetart,
- Je ne me souviens pas avoir répondu à ce message qui me parle beaucoup puisque moi aussi j'ai connu le médecin chef de la DBFM entre 57/58.
Le médecin-chef lorsque je suis arrivé à la DBFM était le médecin principal LE CALVEZ.
Il était chirurgien entouré par des infirmiers de la marine pour le bloc opératoire et pour les anesthésies (un ou deux infirmiers spécialisés).
Son remplaçant était le médecin principal MILLON.
Tous les deux ont opéré pratiquement tous les jours à l'hôpital de NEMOURS.
Ils recevaient les grands blessés amis ou ennemis.
Dans chaque bataillon 1er - 2ème et 3ème ils étaient secondés par un médecin major et par des médecins du contingent.
Nous nous sommes peut-être rencontrés tout dépend de l'époque pour moi c'était de mai/juin 57 à Juin 58.
Bonjour à JLG,
- Oui nous sommes d'accord pour dire que cet infirmier était reconnu par ses chefs pour ses qualités professionnelles.
Hélas il nous a quitté en faisant son devoir.
Je crois qu'il est le seul infirmier de la marine mort pour la France en Algérie. Personnellement, moi je remercie les amis de cols bleus et pompons rouges car ils m'ont précisé les circonstances de sa disparition avec détails et photos qui montrent ces moments terribles.
Je n'avais avant que des comptes-rendus complètement faux.
Je remercie JLG pour son témoignage à l'HIA de Brest envers cet infirmier qui lui a prodigués des soins en ORL de cet hôpital.
† CHAMOT Marcel- PREMIER MAÎTRE
- Age : 96
- Message n°60
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Pour Jo,
J'étais à la villa Llabador d'avril 57 à août 58.
J'ai très bien connu le médecin ppal MILLON fervent chasseur de perdreaux et qui avait un magnifique chien d'arrêt.
Nous l'escortions le dimanche quand il allait à la chasse avec le chef du Q.G.
Pendant mon séjour plusieurs fois une jeep est venu me chercher pour transfusion de sang (107 dons), peut-être que tu m'a piqué du sang ?
J'étais à la villa Llabador d'avril 57 à août 58.
J'ai très bien connu le médecin ppal MILLON fervent chasseur de perdreaux et qui avait un magnifique chien d'arrêt.
Nous l'escortions le dimanche quand il allait à la chasse avec le chef du Q.G.
Pendant mon séjour plusieurs fois une jeep est venu me chercher pour transfusion de sang (107 dons), peut-être que tu m'a piqué du sang ?
JPP29N- QUARTIER-MAÎTRE CS
- Age : 88
- Message n°61
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Bonjour à tous,
Suite au message de Jo, je voudrais apporter une petite précision tout à fait amicale.
" Le 16 Août 59 dans le Djebel Bou Lehrfad, le Quartier-Maitre Infirmier MULLER du Commando DE MONTFORT est mort pour la France alors qu'il procédait à l'évacuation d'un blessé par hélicoptère EVASAN, il a été sérieusement blessé par un tir des fells et est mort des suites de ses blessures.
Je le connaissais car nous étions ensemble au Commando, c'était un bon infirmier et un bon collègue.
Lors de cet accrochage il y a eu sept morts.
Bon dimanche.
Kénavo.
JPP29N
Suite au message de Jo, je voudrais apporter une petite précision tout à fait amicale.
" Le 16 Août 59 dans le Djebel Bou Lehrfad, le Quartier-Maitre Infirmier MULLER du Commando DE MONTFORT est mort pour la France alors qu'il procédait à l'évacuation d'un blessé par hélicoptère EVASAN, il a été sérieusement blessé par un tir des fells et est mort des suites de ses blessures.
Je le connaissais car nous étions ensemble au Commando, c'était un bon infirmier et un bon collègue.
Lors de cet accrochage il y a eu sept morts.
Bon dimanche.
Kénavo.
JPP29N
† doumeng- QM 2
- Age : 83
- Message n°62
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Bonjour à tous,
Pour reprendre le sujet à son début, il y avait 3 bataillons en DBFM il ne faut pas citer uniquement que le 3éme.
Comme il l'a été demandé, la rubrique, DBFM serait la plus indiquée pour reprendre tous ces souvenirs en partant de SIROCO avec ses fusiliers et ses commandos pour finir à la transmission des postes en 62 ...
Amicales salutations.
Claude
Pour reprendre le sujet à son début, il y avait 3 bataillons en DBFM il ne faut pas citer uniquement que le 3éme.
Comme il l'a été demandé, la rubrique, DBFM serait la plus indiquée pour reprendre tous ces souvenirs en partant de SIROCO avec ses fusiliers et ses commandos pour finir à la transmission des postes en 62 ...
Amicales salutations.
Claude
Jo- PREMIER MAÎTRE
- Age : 91
- Message n°63
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Médecin Principal MILLON à la DBFM.
Bonjour,
Marcel CHAMOT,
Oui en effet je me rappelle avoir participé à une sortie de ce genre.
J'étais chargé d'apporter le matériel de secours en cas où.
Je dépendais de l'infirmerie de Baraquet et je devais aller porter de l'aide à mes collègues de l'Hôpital lorsque les évènements devenaient très urgents.
Je me souviens en particulier de l'arrivée de nombreux blessés des marins de la DBFM mais aussi des Felhaghas.
Le chirurgien a travaillé toute la nuit et évidemment nous aussi.
Un autre souvenir me revient : une bombe artisanale découverte dans un couloir de la rue principale devant baraquet vers midi.
Elle a été transportée sur le port et balisée comme il se doit avant d'exploser.
Nous avons eu la corvée à deux infirmiers de ramasser ce qu'il restait des baliseurs.
Avant d'arriver en DBFM en 57 je savais que ce n'était pas pour des vacances.
De nombreux appelée et rappelés m'en avaient parlé amèrement à moi l'engagé.
J'avais signé je n'avais plus qu'à morfler.
C'était leur message.
En effet je suis arrivé vers midi et au milieu de l'après midi je me suis retrouvé à l'hôpital pour habiller 3 morts et j'ai passé la nuit pour voir un 4ème mort vers 5 heures du matin.
Je ne parle pas des autres blessés 4 au moins peut-être 5.
C'est ce qu'on appelle une mise dans le bain dans le meilleur sens du terme.
Bravo pour les 107 dons de sang.
C'est très fort.
A+
Jo
Bonjour,
Marcel CHAMOT,
Oui en effet je me rappelle avoir participé à une sortie de ce genre.
J'étais chargé d'apporter le matériel de secours en cas où.
Je dépendais de l'infirmerie de Baraquet et je devais aller porter de l'aide à mes collègues de l'Hôpital lorsque les évènements devenaient très urgents.
Je me souviens en particulier de l'arrivée de nombreux blessés des marins de la DBFM mais aussi des Felhaghas.
Le chirurgien a travaillé toute la nuit et évidemment nous aussi.
Un autre souvenir me revient : une bombe artisanale découverte dans un couloir de la rue principale devant baraquet vers midi.
Elle a été transportée sur le port et balisée comme il se doit avant d'exploser.
Nous avons eu la corvée à deux infirmiers de ramasser ce qu'il restait des baliseurs.
Avant d'arriver en DBFM en 57 je savais que ce n'était pas pour des vacances.
De nombreux appelée et rappelés m'en avaient parlé amèrement à moi l'engagé.
J'avais signé je n'avais plus qu'à morfler.
C'était leur message.
En effet je suis arrivé vers midi et au milieu de l'après midi je me suis retrouvé à l'hôpital pour habiller 3 morts et j'ai passé la nuit pour voir un 4ème mort vers 5 heures du matin.
Je ne parle pas des autres blessés 4 au moins peut-être 5.
C'est ce qu'on appelle une mise dans le bain dans le meilleur sens du terme.
Bravo pour les 107 dons de sang.
C'est très fort.
A+
Jo
† doumeng- QM 2
- Age : 83
- Message n°64
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Réponse au message N° 59
Salut Robert, je ne sais si tu es passé à la harka, mais l'on a du se rencontrer à cette époque.
Si tu te souviens bien mieux que moi même, ne te prive pas de raviver les mémoires.
Amitiés.
Claude
Salut Robert, je ne sais si tu es passé à la harka, mais l'on a du se rencontrer à cette époque.
Si tu te souviens bien mieux que moi même, ne te prive pas de raviver les mémoires.
Amitiés.
Claude
† andre blache- PRÉSIDENT D' HONNEUR
- Age : 99
- Message n°65
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Salut et respect à vous tous,
Quelqu'un aurait-il connu avant 1948 Mr CARAES Job 4 galons des équipages second Com de ARZEU ?
C'était mon parrain en 1954, réserviste sur le "HOVA" nous avons fait une intervention au large de NEMOUR.
Amitiés à tous.
André
Quelqu'un aurait-il connu avant 1948 Mr CARAES Job 4 galons des équipages second Com de ARZEU ?
C'était mon parrain en 1954, réserviste sur le "HOVA" nous avons fait une intervention au large de NEMOUR.
Amitiés à tous.
André
Thierry GRESLE- QM 1
- Age : 59
- Message n°66
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Bonjour à tous,
Qui peut raconter un fait d'arme qui c'est passé entre 57 et 59 (avant la ligne électrique) et qui
consistait au départ d' Alazetta , à la neutralisation d'un dépôt de munitions fell aux alentours de Martimprey par un commando de la DBFM ?
Merci
Qui peut raconter un fait d'arme qui c'est passé entre 57 et 59 (avant la ligne électrique) et qui
consistait au départ d' Alazetta , à la neutralisation d'un dépôt de munitions fell aux alentours de Martimprey par un commando de la DBFM ?
Merci
Jo- PREMIER MAÎTRE
- Age : 91
- Message n°67
QM Infirmier MULLER du Commando Montfort
Je voudrais remercier JPP29N pour son message où il précise que le QM Infirmier MULLER du commando Montfort a été tué alors qu'il portait secours à un blessé.
J'ignorais ce fait.
Ce n'est donc pas un seul infirmier qui a été tué en Afrique du Nord puisque un 3ème a été tué à BIZERTE aussi lors d'un soulèvement dans les années 50/60.
Nous constatons ici comment les fellaghas respectaient le droit international humanitaire.
Ce sont les Conventions de Genève qui protègent les personnels portants secours aux blessés qu'ils soient amis ou ennemis.
Elles doivent être respectées sur tous les théâtres de guerre dans le monde.
Certains de ces tueurs ont été opérés et soignés par les chirurgiens et médecins de la marine secondés par les infirmiers à l'Hôpital de NEMOURS par exemple pour ne parler que de la marine.
On parle souvent de la torture, mais jamais de ces faits tout à fait à l'honneur de l'armée. Cela m'étonne toujours.
Jo
J'ignorais ce fait.
Ce n'est donc pas un seul infirmier qui a été tué en Afrique du Nord puisque un 3ème a été tué à BIZERTE aussi lors d'un soulèvement dans les années 50/60.
Nous constatons ici comment les fellaghas respectaient le droit international humanitaire.
Ce sont les Conventions de Genève qui protègent les personnels portants secours aux blessés qu'ils soient amis ou ennemis.
Elles doivent être respectées sur tous les théâtres de guerre dans le monde.
Certains de ces tueurs ont été opérés et soignés par les chirurgiens et médecins de la marine secondés par les infirmiers à l'Hôpital de NEMOURS par exemple pour ne parler que de la marine.
On parle souvent de la torture, mais jamais de ces faits tout à fait à l'honneur de l'armée. Cela m'étonne toujours.
Jo
Dernière édition par Jo le Dim 17 Juil 2011, 20:04, édité 1 fois
† andre blache- PRÉSIDENT D' HONNEUR
- Age : 99
- Message n°68
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Salut à tous,
Je recherche le sujet sur lequel on a "parlé" de JEAN GABIN, je peux donner une manip pour avoir des précisions.
MERCI
ANDRÉ
Je recherche le sujet sur lequel on a "parlé" de JEAN GABIN, je peux donner une manip pour avoir des précisions.
MERCI
ANDRÉ
BONNERUE Daniel- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 88
- Message n°71
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Lorsqu'on évoque «la herse» à la DBFM, qui patrouillait entre les deux barrages électrifiés le long de la frontière marocaine, je reprends les deux photos de François SEGURA éditées par l'ami TINTO pour que ceux qui n'ont pas connu cette époque voient de quoi il s'agissait. C'était un half-track blindé et armé qui se faisait régulièrement «allumer» depuis le Maroc avec parfois des conséquences tragiques.
BONNERUE Daniel- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 88
- Message n°72
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Pour JO,
Je vais rechercher dans mes archives la description des circonstances dans lesquelles le Quartier-Maître infirmier MULLER, du commando «de Montfort», fut mortellement blessé le 16 août 1959.
Résumé :
16 août
Le P.C., “Jaubert” et “de Montfort” sont aéroportés par Nord-2501 à Aïn-Sefra. Opération dans le djebel Bou Lehrfad à la poursuite d’une bande rebelle qui a franchi le barrage durant la nuit.
La Q,M. Blanc est tué au contact des fells.
Appui d’artillerie du 1/17 R.A. qui nous coûte : le L.V. Sulpis, commandant du commando “de Montfort”, ainsi que le S.M. Quentel, les Q.M. Ferre, Santia, Petit-Jean, Rives, Szymysnik ; le Q.M. infirmier Müller sera mortellement blessé par les fells alors qu’il chargeait des blessés dans l’hélicoptère d’Evasan.
Plusieurs rebelles seront mis hors de combat et d’autres faits prisonniers.
De nombreuses armes seront récupérées ainsi que des postes radio.
====================
Pour JO et pour tous,
Le récit complet, par mon copain René BAIL,des circonstances dans lesquelles le QM infirmier MULLER et plusieurs de ses camarades, dont le LV SULPIS commandant du commando «de Montfort», tombèrent au champ d'honneur,
Je vais rechercher dans mes archives la description des circonstances dans lesquelles le Quartier-Maître infirmier MULLER, du commando «de Montfort», fut mortellement blessé le 16 août 1959.
Résumé :
16 août
Le P.C., “Jaubert” et “de Montfort” sont aéroportés par Nord-2501 à Aïn-Sefra. Opération dans le djebel Bou Lehrfad à la poursuite d’une bande rebelle qui a franchi le barrage durant la nuit.
La Q,M. Blanc est tué au contact des fells.
Appui d’artillerie du 1/17 R.A. qui nous coûte : le L.V. Sulpis, commandant du commando “de Montfort”, ainsi que le S.M. Quentel, les Q.M. Ferre, Santia, Petit-Jean, Rives, Szymysnik ; le Q.M. infirmier Müller sera mortellement blessé par les fells alors qu’il chargeait des blessés dans l’hélicoptère d’Evasan.
Plusieurs rebelles seront mis hors de combat et d’autres faits prisonniers.
De nombreuses armes seront récupérées ainsi que des postes radio.
====================
Pour JO et pour tous,
Le récit complet, par mon copain René BAIL,des circonstances dans lesquelles le QM infirmier MULLER et plusieurs de ses camarades, dont le LV SULPIS commandant du commando «de Montfort», tombèrent au champ d'honneur,
- Spoiler:
- Départ en opération vers le djebel El Gaada
le 15 août 1959, tout le monde paré et embarqué, les camions démarrent. Il fait encore sombre, mais quelques lueurs sur l'horizon d'alfa annoncent l'imminence du jour.
Après une heure de route, les véhicules ralentissent et se présentent à l'entrée d'une piste où les attendent deux chars Sherman qui sont là pour l'ouverture de route.
Les camions vont les secouer pendant une heure encore. Ils stoppent enfin et se disposent en ligne de front.
Les hommes sautent à terre, se placent par groupes et commencent à progresser.
Plus loin, le commandant Servent assigne aux commandants de commandos, Scheidhauer pour “Jaubert” et Sulpis pour “de Montfort”, la mission qui lui revient.
La première journée est employée à marcher sans que les hommes sachent quel est exactement l'objectif recherché.
L’État-major a des raisons que la raison n'entend pas.
Le lendemain ils partent un peu plus tard vers Bou Alam, où le convoi arrive vers midi.
Ils trouvent un peu de réconfort au poste de la 22ème compagnie de Légion (2ème R.E.I.), où des bières fraîches prises au mess contribuent à leur remonter le moral.
Ils repartent dans l'après-midi. Le commando “de Montfort” est en train d'escalader sous un soleil de plomb un petit djebel, lorsqu'un M.D. 315, bimoteur léger, les survole à basse altitude.
Que se passe-t-il à ce moment là ?
Toujours est-il qu'une roquette partie des plans de l'avion vient percuter le flanc du djebel qu'est en train de gravir “Montfort”.
Explosion… fumée… mais pas de dégâts.
- Avion de “Lara”, appelle le lieutenant de vaisseau Sulpis, avion de “Lara”…
Qu'arrive-t-il ?
Une de vos roquette a failli atteindre mes hommes !
- “Lara” de “Foxtrot-Echo”…
Regrettons, mais incident technique, sans doute mauvais contact, a dû déclencher mise à feu. Rentrons à la base.
- Rigolos, grommelle “Tonton”, le maître Rives, nous aussi on a failli rentrer à notre base, mais les pieds devant ! Allez les bons petits, serrez !
Ils parviennent enfin au sommet.
La journée se termine sans autre incident.
Juste quelques rafales de F.M. tirées sur des fuyards, sans résultat.
Les hommes vont dormir sur place, couchés dans l'alfa.
Le lendemain matin c'est le retour sur Aflou.
Encore une opération de routine, sans objectif précis et sans résultat, mais qui aurait pu avoir de désastreuses conséquences ; une dépense d'énergie inutile.
Le 16 août à 4 heures 30, branle-bas ; ça recommence…
Cette fois les ordres sont différents.
Il faut préparer les sacs tyroliens en plus des sacs légers d'opération.
On va donc aller plus loin et pour plusieurs jours.
Le P.C., les commandos “Jaubert” et “de Montfort” sont dirigés vers le terrain d'aviation d'Aflou où des Nord-2501 du groupe “Anjou” les attendent.
Ils vont transporter les deux unités vers le sud-ouest, jusqu'au terrain d'Aïn-Sefra.
Ils y arrivent après environ une heure de vol.
Sept appareils du même type convoient le GROUCO au complet.
Sur le terrain se trouve déjà le P.C. de la 13ème D.I.
Mobile du général Crépin.
C'est le franchissement du barrage par une katiba rebelle qui a motivé le déplacement. Encerclée et matraquée par l'artillerie du 1/17 R.A., elle est localisée dans le djebel Bou Lehrfad.
Après avoir été héliporté, le Groupement devra resserrer progressivement l'encerclement et provoquer le contact avec la katiba.
A 11 heures, les commandos embarquent dans les camions en direction du P.C. du Groupement Sud Mobile du colonel Fonclar.
Les G.M.C. démarrent alors qu'arrivent les paras du groupement de Géryville, les “Totems” !
Le trajet dans les camions est très fatigant sur les pistes défoncées.
Ils arrivent enfin au P.C. C'est un beau dimanche d'août ; il fait très chaud.
Aussitôt le commandant Servent se dirige vers le P.C. du G.S.M. baptisé “Adoption”.
Il y retrouve les colonels Fonclar et Bigeard.
Ce dernier est venu de Saïda.
Il y a aussi le capitaine Peretti, son adjoint aviation.
Les missions sont définies aux commandos : “de Montfort” sera héliporté le premier sur la côte 1328, puis progressera vers la crête suivante où ont été repérés les fells.
Le P.C. sera ensuite héliporté sur le même point de la côte 1328 où, dans un premier temps, il stationnera.
Le commando “Jaubert” rejoindra le P.C., puis se divisera : une section ira soutenir “de Montfort” pendant que l'autre progressera plus à droite vers la côte 1307.
Des hélicoptères de l'armée de l'air et de la 32ème flottille de l'aéronavale se posent dans des tourbillons de poussière et un vacarme infernal, tandis que les batteries de 105 commencent à traiter la zone.
Le tir d'artillerie va durer une vingtaine de minutes. Le commando “de Montfort” ayant reçu l'ordre d'embarquer, les hommes se dirigent vers les hélicoptères.
Sitôt parés, ils décollent et se dirigent vers la D.Z. prévue.
La rotation suivante emporte le P.C. Grouco.
Dans un des habitacles, on remarque cette “grande gueule” de Poey d'Avant avec sa barbe à la François-Joseph (5), et plus loin dans un autre, Prim… des anciens déjà ; des “légendes”. Par cette chaleur, chaque hélico ne peut transporter que six hommes, sinon il “rame” trop du fait de la faible densité de l'air.
Lorsque le P.C. Grouco prend pied sur la D.Z., les sections de “Montfort” ont déjà dévalé le versant intérieur de la côte 1328 et s'apprêtent à attaquer la pente de la suivante.
A ce moment, le soleil cogne dur. Beaucoup plus à droite, les B-26 bombardent le djebel.
Tandis que la ronde des hélicos continue, le P.C. installe ses positions avec ses postes de radio.
Le second-maître Pelherbe dispose son groupe de protection.
Dans un étrange gargouillis les échanges-radio commencent.
Il est environ 16 heures 30 lorsque des coups de feu retentissent du côté où se situe “de Monfort”.
Il y a un accrochage.
Sur l'aile droite du dispositif, un peu plus haut que les autres, la section de l'E.V.2 Verhaerne va émerger sur une crête.
Les hommes sont pris pour cibles par les rebelles.
Le quartier-maître Blanc, surnommé “Pablo”, s'écroule… un flot de sang jaillit de sa gorge.
Il est tombé face contre terre, sans un mot.
Un camarade se précipite pour lui porter secours, le retourne ; “Pablo” est mort (6).
Un autre homme, le quartier-maître Alessi, a été blessé.
Verhaerne rejoint Bonbon, l'officier en second :
- Deux gars touchés, dit-il : bilan un mort et un blessé.
- Retourne, tu vas progresser et nous on va les contourner !
Bonbon commence à manœuvrer.
A cet instant tout se déchaîne.
Ils sont un bon paquet de fells et tous ont ouvert le feu.
Certains gars de “Montfort” ripostent mais ils sont interpellés :
- “Faites attention, Bon Dieu ! leur crie quelqu'un…
C'est moi !”
Il s'agit de Brissaud-Demayet qui, dès qu'il a vu les rebelles se replier, s'est levé et, suivi de quelques camarades, a foncé en tirant dans le tas.
Personne ne les avait vu partir.
Ils rentrent maintenant au risque de se faire descendre par les copains.
Bonbon appelle les deux Morvan : Roger, le maître fusilier-commando et Job, le quartier-maître.
Après une rapide concertation, ils décident de foncer sur les positions ennemies.
Couverts par les autres, les voilà lancés contre les fells.
Ces derniers décanillent fissa, ce qui encourage nos deux lascars à les poursuivre, d'autant que “Jaubert” arrive sur l'arrière droite en direction de la crête, dans l'intention de les coincer.
Un ordre du lieutenant de vaisseau Sulpis, le Pacha de “Montfort”, enjoint Bonbon de les faire tous revenir.
Il souhaite faire appel à l'artillerie.
C'est la déception parmi les “chasseurs” ; ils se sentent lésés.
Bonbon se permet de demander la raison de cette décision au Pacha :
- “Je préfère ainsi, lui répond Sulpis, on ignore combien de fells il y a en face.
S'ils s'enfuient, ils tomberont nécessairement sur la Légion.
De toutes façons je veux éviter à tout prix de faire casser des gars.
Peu importe si ce sont les légionnaires qui se les font ; c'est le résultat qui compte !”.
Cela faisait plusieurs fois qu'il agissait de cette manière.
Entre temps, “de Montfort” a descendu quatre fells, mais la situation n'est pas facile.
Le P.C. “Adoption” décide un appui aérien d'abord, puis d'artillerie ensuite.
Les B-26 arrivent sur les lieux. Il faut les voir piquer comme des dingues perpendiculairement à l'axe de progression de “Montfort” : roquettes, mitraillages en piqué, il y a de la précision chez ces pilotes.
Quels champions ces “cochers” là !
Le staffing terminé, les avions partis, c'est au tour de l'artillerie d'entrer en action. Le D.L.O. (7) est “branché” avec la direction de tir mais le poste cafouille.
Un piper survole la zone.
Il demande à faire l'appréciation de tir, ce qui lui est refusé !
Un premier tir de réglage a lieu.
Vu du P.C. “Laure”, la portée est bonne mais la direction est un peu à gauche de l'objectif. L'ordre de correction est donné par radio, mais la transmission est mauvaise car tout le monde parle en même temps.
Un ordre bref tombe…
Tir d'efficacité !
Bien corrigée, la salve arrive chez les fells, assez loin devant “Montfort” ; la limite de sécurité est à trois cents mètres.
Une deuxième salve arrive au but.
Les rebelles ne doivent pas tellement apprécier !
Puis chose étrange, le tir se décale en se rapprochant dangereusement de la position de “Montfort”.
Au P.C. “Laure”, le commandant Servent interroge :
- “Que se passe-t-il ?
Durand, on dirait que cela tire plus court.
Signalez au P.C. "Adoption" !”
Après consultation radio, Durand, l'officier de transmission du P.C. répond :
- “Il n'y a pas eu de correction depuis le début du tir.
Je demande au D.L.O. commandant”.
Une autre salve tombe juste devant “Montfort” ; la poussière masque ses positions. Brusquement, coupant toutes les autres liaisons, la voix angoissée du lieutenant de vaisseau Sulpis se fait entendre :
- “Laure de Lara… arrêtez le tir… je vous prie… Arr…”
Un fracas résonne sur le channel, puis un cri déchirant durant un bref instant (8). Le grésillement de la tranmission cesse brusquement…
Le commandant Servent interpelle aussitôt le P.C. “Adoption” :
- “Soleil ”de “Laure” autorité… cessez le feu immédiatement.
Vos obus tombent en plein sur “Lara” qui aurait vraisemblablement des dégâts !
- Bien reçu de “Soleil” !…
“Soleil” avait bien reçu… les commandos de “Montfort” également, mais des obus de 105 mm !…-oOo-
Du côté du commando “de Montfort”, les gars abasourdis tentent de reprendre leurs esprits. Les coups qui viennent de leur tomber dessus ont causé des morts et des blessés.
Le second-maître Quentel, en voulant faire replier son groupe, est fauché avec quelques-uns de ses hommes par la dernière salve !
Pour les rebelles c'est une aubaine.
Au début ils ont encaissé, mais maintenant ils reprennent du poil de la bête ; ils tirent de toutes leurs armes sur “Montfort”.
L'E.V. Bonbon jaugeant du regard les pertes subies par les commandos de “Montfort”, prend le combiné radio :
- “Laure” de “Lara”… Il y a des morts et des blessés.
Le commandant est tué ! Répondez…”
- “Lara” de “Laure”… donnez des précisions.
Quel est l'état de vos pertes ?…
- Nous demandons d'abord EVASAN d'urgence.
Nous avons des blessés sous garrot et peu de moyens !…
Mais les liaisons radio sont exécrables.
Chaque fois que l'officier trans du P.C. essaie de parler, c'est le foutoir !
Pour l'E.V. Durand, impulsif et écœuré, c'en est trop.
Il serre le micro et se met à gueuler sur le channel :
- “Que tout le monde la ferme !”
Le commandant Servent parvient enfin à demander des hélicos pour les EVASAN. “Adoption” répond que pour le moment ils sont à l'arrêt.
Le commandant perd son calme, les termes qu'il emploie deviennent plus vifs.
Les hélicos vont arriver.
Le jeune médecin du P.C. veut gagner les positions de “Montfort” pour soigner les gars, mais le trajet présenterait trop de risques.
De déception, les larmes lui montent aux yeux.
Les fells ayant constaté que “de Montfort” a subi des pertes et, temporairement, n'est plus opérationnel, ont eu le temps de concentrer leurs tirs.
L'officier en second demande aux moins éprouvés de ses hommes de riposter.
A côté de lui, le quartier-maître Rives, surnommé “Bourguiba” parce que sa famille est de Tunis et qu'il est aussi volubile que l'original.
Tous les deux sont accroupis derrière les rochers :
- “Lieutenant… dit "Bourguiba", vous direz au revoir pour moi à Maman, je suis foutu !”
C'est la minute de vérité, l'instant ou l'homme de vingt ans redevient un enfant.
Bonbon ne constate pourtant aucune blessure apparente sur Rives.
“Allons… lui répond-il, tu n'as rien, ou du moins rien de grave.
Tu verras, cela ira bien.”
Comme s'il se sentait mieux après ce diagnostic rassurant, “Bourguiba” entreprend de soutenir le moral de ses copains blessés, comme Szymysnik qui souffre d'une grave blessure à la cuisse.
Enfin, le bruit de leurs moteurs puis la vue des hélicos qui surgissent entre deux crêtes remonte le moral des hommes.
L'embarquement des blessés sera difficile.
Le terrain est en forte déclivité.
Mais les pilotes sont des virtuoses et le premier hélico va se poser “sur une patte”, l'autre restant dans le vide.
Bonbon se précipite. Le chef de bord est le L.V. Ghesquière :
- Déplacez-vous, sinon vous allez vous faire foutre en l'air par les fells. Nous allons convoyer les blessés plus bas !
- Pas question, répond Ghesquière, on est là avec vous.
Amenez vos blessés graves tout de suite.
Bonbon se retourne vers le quartier-maître infirmier :
- Muller… crie-t-il, les plus urgents quels sont-ils ?
- J'arrive répond Muller, qui porte un pansement ensanglanté serré sur une cuisse.
- Qu'est-ce que tu as ? lui demande Bonbon.
- Oh !… C'est rien, ça va.
Alors “Job” Morvan, t'as le genou sérieusement esquinté… Szymysnik, c'est grave à la cuisse.
Muller parle très vite.
Il semble pressé, il est vrai qu'on le serait à moins.
Un hélico décolle, aussitôt touché de plusieurs projectiles.
Un autre se pose qui amène le toubib de l'antenne chirurgicale.
Soudain Muller défaille.
Le médecin est saisi d'un préssentiment.
Il a bien vu que l'artère fémorale a été touchée par un projectile ou un éclat.
Le lieu ni le moment ne sont propices à une intervention en urgence et Muller a perdu beaucoup de sang ; trop.
C'est pratiquement irrémédiable pour lui ; il n'en a plus pour longtemps.
- Et “Bourguiba”, demande Bonbon.
- Il est mort, lieutenant !, lui répond un quartier-maître.
Il n'a plus rien dit, puis on a eu l'impression qu'il s'était endormi.
Le quartier-maître Rives est là, appuyé contre la roche.
Effectivement il semble dormir.
Pourtant il n'a pas de blessure apparente.
De quoi a-t-il pu mourir ? (9)
Les hélicos étant partis avec les blessés et les morts, l'E.V. Bonbon compte ses effectifs. Des vingt-trois hommes dont il disposait, il n'en reste que dix valides !
A part Blanc tué par les fells et, peut-être, Muller qui va mourir, l'artillerie du 1/17ème R.A. est responsable d'un lourd bilan :
• Le lieutenant de vaisseau Sulpis, commandant de “Montfort”.
Il devait passer le commandement du commando à la fin de cette campagne.
• Le second-maître “Job” Quentel, un ancien d'Indochine avant de servir en Algérie.
• Les quartier-maîtres Santia, Petitjean, Rives et Szymysnik.
• En ce qui concerne les blessés, à part Alessi blessé par les fells, il faut mettre au compte du 1/17ème R.A. le maître Roger Morvan, les quartiers-maîtres “Job” Morvan, Liégeois, Planson et Sylvestre, les matelots Berthomier et Surel.
Pour renforcer “Montfort”, le commandant Servent (“Laure”) utilise la 1ère de “Jaubert” avec à sa tête l'enseigne de vaisseau Fossat.
Lors du déplacement pour rejoindre leurs camarades, Montjaux, Capiomont et Fleury capturent trois rebelles avec leur armement.
Parmi eux un déserteur des “bérets bleus” qui s'exprime très bien en français.
En cours de route il propose aux commandos de les conduire à l'endroit où ils ont planqué la M.G.
Elle les gênait dans leur fuite.
En fouillant les prisonniers, ils ont la surprise de découvrir une somme de 14 millions de francs (anciens) au fond d'une musette.
Le porteur du magot déclare ignorer ce que contenait la musette.
Fossat décide d'aller avec son groupe récupérer la M.G.
Sur leur chemin, passant dans un fond d'oued, ils découvrent plusieurs cadavres de fells qui se sont fait straffer par l'aviation.
Ils ont été visiblement surpris alors qu'ils se déplaçaient en file indienne.
Au cours de leur progression, les bérets verts rencontrent les “Totems”, les paras du Groupement de Géryville.
Le lieutenant qui commande ces derniers s'oppose à ce qu'ils aillent plus loin, prétextant la présence de tireurs isolés.
Fossat passe outre.
S'ils rencontrent des tireurs ce sera sans doute pour eux l'occasion d'augmenter le bilan.
Les gars de “Jaubert” parviennent sans autres difficultés à l'endroit où a été cachée la mitrailleuse.
Elle est toujours là, jetée sous les lauriers-roses.
Ils s'en saisissent.
Sur leur route de retour, ils croisent à nouveau les paras.
Le lieutenant apercevant la M.G. demande qu'elle lui soit remise, arguant que ce secteur étant le sien elle lui revient sans conteste :
- Vous êtes passés à l'endroit où j'opère, cette M.G. est à moi. Rendez-la nous !
- Et pourquoi donc ?… demande Fossat
- Cela fait plusieurs heures que nous sommes ici.
Fossat coupe court et, entraînant ses hommes, il fait un “bras d'honneur” au lieutenant (10) qui reste médusé.
Lorsqu'il reprend ses esprits, les commandos sont déjà loin.
La nuit tombe. Le P.C. du Grouco décide de changer de position.
Des rebelles vont encore être tués durant la nuit par “Jaubert” et “de Montfort”.
Mais, comble de malchance, des Tirailleurs Sénégalais qui se trouvent en bouclage, vont tirer des rafales d'armes automatiques sur les positions de “Montfort”.
Un autre incident est à relever du côté du P.C. “Laure”.
Un rebelle qui tentait de franchir le bouclage, débouche juste devant un factionnaire.
Ce dernier, croyant voir un camarade revenant de satisfaire un besoin naturel dans la nature, ne réalise qu'en voyant le fell faire un bond en arrière.
Il tire, mais trop tard. N'empêche que le fell a dû éprouver une sacrée frousse !
D'après le trafic radio, du côté des paras ça brasse de l'air.
Un capitaine demande une EVASAN pour un de ses “gus” qui a une vilaine blessure à la cuisse.
Il spécifie que le blessé ne peut passer la nuit sur le piton.
La réponse de “Soleil” est qu'il n'y a plus d'hélicoptère !
Ce n'est pas du goût de l'officier para.
Il s'emporte et gueule par radio à tous ceux qui sont en mesure de l'entendre, que s'il le faut il fera évacuer son blessé à dos d'homme, quitte à ce que son commando décroche de sa position !…
Bien entendu ce type de langage, propre aux capitaines de grandes compagnies, irrite la susceptibilité et déplait souverainement aux planteurs de petits drapeaux ; c'est généralement nuisible au bon déroulement de carrière.
Il faudra que ce soit Bigeard qui envoie une Alouette pour remplir cette mission.
Bien qu'ayant rencontré de sérieuses difficultés, le pilote parviendra à récupérer le blessé.
Le 19 août 1959, ont lieu les obsèques des hommes tués au cours de l'opération.
Les rescapés du commando “de Montfort” et tous leurs camarades ont été ramenés vers l'arrière.
La veillée funèbre est assurée en grande partie par les artilleurs.
La cérémonie, qui se déroule dans la cour de la redoute d'Aïn-Sefra, P.C. du 2ème R.E.I., est émouvante.
Elle a lieu en présence de l'amiral Querville, du général Crépin qui commandait l'opération, des autorités civiles et d'une partie de la belle-famille du lieutenant de vaisseau Sulpis venue d'Oran.
Les hommes du commando “de Montfort” sont alignés.
Les visages marqués par la fatigue et la peine n'ont plus d'âge. Burnichon, “la Burniche”, porte le coussin sur lequel sont disposées les décorations.
L'amiral Querville épingle ces dernières sur chaque drapeau recouvrant les cercueils.
Fait troublant, le lieutenant de vaisseau Sulpis ne reçoit pas le grade supérieur de la Légion d'Honneur habituellement attribué à titre posthume dans de telles circonstances.
D'autres ont été, sont ou seront décorés pour des comportements pourtant bien moins glorieux…
Cette fois encore, la sonnerie aux morts allait briser les dernières résistances.
On vit chez ces “durs à cuire”, les joues tannées par le soleil, les yeux s'embuer de larmes ; ils rendaient un dernier hommage à leurs copains, leurs frères d'arme.
De l'autre côté de la cour d'honneur, près de la stèle qui représente un grand fer-à-cheval, l'ancien insigne du 2ème R.E.I., se tient dans un respectueux garde-à-vous le sergent-chef légionnaire Rosenkrantz.
C'est lui qui a en charge de régler toutes les cérémonies funèbres.
Il aura malheureusement encore plusieurs occasions de rendre les derniers hommages aux commandos-marine.
Il ne faut cependant pas oublier les filles du B.M.C. qui, lors de chacune de ces pénibles circonstances, offrent de magnifiques gerbes de fleurs.
Sur un signe de Rosenkrantz, les cercueils sont hissés dans les camions.
Ils vont prendre la direction de la gare de laquelle le train va les conduire à Oran.
Les corps y seront provisoirement inhumés dans le cimetière du petit lac.
Ils rallieront ensuite la France pour reposer souvent dans le modeste carré d'un petit cimetière de province.
Certains y trouveront l'oubli…
Le soir même, après avoir été relevés par des tirailleurs, les commandos rentrent à Aïn Sefra.
Le 20 août, le Groupement reprend la route vers Aflou.
Au Kreider ils retrouvent les paras qui rallient Géryville ; ceux-ci sont en train de distribuer des bonbons aux gosses du patelin.
Que ne ferait-on pas au nom de la France ?
Le lendemain, le lieutenant de vaisseau le Deuff prend le commandement du commando “de Montfort”.
1) - Les galantines et pâtés de ces deux gros fournisseurs des Halles hantaient les boîtes de rations des militaires.
En espérant que la préparation de leurs produits bénéficient de la bonne volonté des consommateurs, car la qualité…
2) - Mitrailleuses légères allemandes de la seconde guerre mondiale, généreusement fournies aux rebelles par la Tchécoslovaquie, en provenance des stocks récupérés après guerre.
3) - “Bison-marine”, “Rameur-canon”, “Barlut-canon”, “Pirate-vert” sont les indicatifs attribués aux hélicoptères cargos armés de canons de l'aéronavale (GHAN : Groupement des Hélicoptères de l'Aéronautique Navale).
L'armée de l'air avait les “Mammouths”.
Le terme général pour désigner les hélicos était “Ventilateurs”.
4) - Le capitaine de corvette Costagliola venait d'être désigné pour le croiseur-école Jeanne d'Arc qui, chaque année, faisait le tour du monde pour la croisière d'application de l’École Navale.
5) - Le Groupe des Hélicoptère de l'Aéronautique Navale (GHAN) comptait plusieurs “spécimens” ; des originaux en somme.
L'autorisation de conserver la barbe à la François-Joseph fut accordée à Poey d'Avant par le non moins original commandant Babot (indicatif “Jules”) décédé fin 2002.
6) - Blanc allait bientôt quitter la marine ; il était comme on dit “de la classe”.
Il avait fait une demande pour travailler chez les forestiers en Afrique et avait été agréé.
7) - DLO (Détachement Liaison Opérationnelle) : détachement de direction de tir.
8) - C'était le cri d'un harki qui se tenait auprès du L.V. Sulpis et qui l'avait vu tomber. Certains de ces harkis suivaient les commandos depuis Nemours.
9) - On constatera qu'il avait reçu un petit éclat dans le foie.
10) - Il s'agissait du lieutenant Leclerc de Hautecloque.
3eme ligne- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°74
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Merci Daniel,
Cela me fait chaud au coeur de lire tous ces noms, que ce soit ceux des disparus ou de ceux qui sont encore de notre monde, la plupart je les ai connus après coup au Grouco que ce soit en tant qu'officiers ou en tant qu'officiers mariniers, les autres étant dans la mémoire collective de la maison fusil. Je respecte leur vécu.
J'ai revu "Bench qui est l'abréviation de Benchimoul" le surnom de Fossat lors des obsèques d'un copain nageur ce printemps, comme il m'a dit "ça commence à en faire des aux revoirs à nos collègues...". Il est l'actuel président du club de tir de Toulon.
Bonbon, on l'a évoqué plusieurs fois sur le forum, c'était un sacré mec.
Cerises sur le gâteau la plupart de ces gars jouaient au rugby, ça m'a peut être permis de mieux les connaître ainsi.
Cela me fait chaud au coeur de lire tous ces noms, que ce soit ceux des disparus ou de ceux qui sont encore de notre monde, la plupart je les ai connus après coup au Grouco que ce soit en tant qu'officiers ou en tant qu'officiers mariniers, les autres étant dans la mémoire collective de la maison fusil. Je respecte leur vécu.
J'ai revu "Bench qui est l'abréviation de Benchimoul" le surnom de Fossat lors des obsèques d'un copain nageur ce printemps, comme il m'a dit "ça commence à en faire des aux revoirs à nos collègues...". Il est l'actuel président du club de tir de Toulon.
Bonbon, on l'a évoqué plusieurs fois sur le forum, c'était un sacré mec.
Cerises sur le gâteau la plupart de ces gars jouaient au rugby, ça m'a peut être permis de mieux les connaître ainsi.
BONNERUE Daniel- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 88
- Message n°75
Re: [Fusiliers Marins] DBFM 3EME BATAILLON
Carte des zones de combats citées dans le texte ci-dessus :
Bou Alam (ou Boualem) est situé dans le Djebel Amour (versant sud des hauts plateaux) sur la piste reliant Aflou à Géryville (sud-Oranais). Aïn-Sefra se trouve sur la N6 dans le Monts des Ksour (également versant sud des hauts plateaux) à une cinquantaine de kilomètres à l'est de la frontière marocaine, dans une région où beaucoup de sommets dépassent les 2.000 mètres. Ce fut une région très disputée dans laquelle les bandes rebelles stationnées au Maroc tentaient, en réussissant parfois, à franchir la frontière et les barrages électrifiés.
Bou Alam (ou Boualem) est situé dans le Djebel Amour (versant sud des hauts plateaux) sur la piste reliant Aflou à Géryville (sud-Oranais). Aïn-Sefra se trouve sur la N6 dans le Monts des Ksour (également versant sud des hauts plateaux) à une cinquantaine de kilomètres à l'est de la frontière marocaine, dans une région où beaucoup de sommets dépassent les 2.000 mètres. Ce fut une région très disputée dans laquelle les bandes rebelles stationnées au Maroc tentaient, en réussissant parfois, à franchir la frontière et les barrages électrifiés.
Voir les flêches rouges.
zoom sur la zone Géryville-Aïn Sefra (Monts des Ksour)
zoom sur la zone Géryville-Aïn Sefra (Monts des Ksour)