Faisant ma généalogie, j'apprends qu'un parent à participé aux évènements de BIZERTE en juillet 1961 (en temps que parachutiste).
Mais lisant l'article de wikipédia sur le sujet, il parle d'une task force composée à l'époque de:
Croiseur De Grasse, E.E. Chevalier Paul et la Bourdonnais et de l'Arromanches.

Si ce n'est pas un sujet sensible, je veux bien des infos.

Cela va t'être difficile de trouver sur ACB un ancien parachutiste pour t'aider dans tes recherches généalogiques compte tenu que ce sujet est propre au PA Arromanches. Pour les infos sur les événements de Bizerte de juillet 61 ou le PA Arromanches fut impliqué cela ne manque pas sur le NET mais c'est plus de la rubrique "histoire"
Pour ta gouverne une archive du journal Le Monde note la présence du PA Arromanches devant Bizerte

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Jeudi 20 juillet
Le Monde
Publié le 22 juillet 1961 à 00h00 - Mis à jour le 22 juillet 1961 à 00h00

15 heures. - TUNIS : on fait le point des événements de la matinée. La version tunisienne des opérations est la suivante : à 5 heures des volontaires ont attaque la base française avec des armes demi-lourdes, mortiers et canons sans recul. Cette canonnade a duré deux heures environ.
Puis, vers 7 heures, les parachutistes passaient à la contre-attaque. À la même heure commençait le pilonnage aérien des barrages de volontaires et des casernes de la ville de Bizerte occupées par l'armée tunisienne. Celui-ci dure toujours. Les avions français attaquent en piqué avec des roquettes et à la mitrailleuse.
D'autre part, les blindés français ont entouré le lac et bloquent les différentes routes menant à la base. Le porte-avions Arromanches, qui mouille dans la rade avec ses appareils, participe directement aux opérations.
15 h. 30. - TUNIS : le bureau de l'Union générale des étudiants tunisiens annonce qu'il a décidé de constituer un contingent de volontaires pour participer à la bataille de l'évacuation de Bizerte.

Appel au Conseil de sécurité
15 h. 40. - TUNIS : M. Mongi Slim, membre du bureau politique du Néo-Destour, quitte Tunis pour New-York. Avant de monter dans son avion, M. Slim déclare notamment que, chargé de présenter une plainte tunisienne contre le gouvernement français " après l'agression militaire caractérisée perpétrée par les forces françaises sur le sol tunisien ", il demandera au Conseil de sécurité " de mettre fin à ces actes et d'aider la Tunisie à réaliser l'évacuation totale de ses territoires encore occupés par les forces françaises ".
16 h. 15. - PARIS : PAS DE DEMANDE DE TRÊVE.
On dément formellement dans les milieux autorisés l'information de source tunisienne selon laquelle le consul de France à Bizerte aurait demandé au gouverneur tunisien de la ville une trêve d'une demi-heure pour permettre l'évacuation des blessés et le transport des morts.
Dans ces mêmes milieux on précise qu'en réalité c'est le gouverneur de Bizerte qui a demandé une trêve au consul de France. Celui-ci a transmis cette demande à l'amiral Amman, qui l'a acceptée, ainsi que toute autre demande de trêve qui pourrait être faite dans le même sens, à la seule condition que " le gouvernement tunisien s'engage pendant la trêve à empêcher les femmes et les enfants de venir manifester au milieu des soldats des deux nations pour créer des incidents ".

Merci beaucoup pour ces infos.
Dans le cadre de ces recherches, je pars dans le brouillard, ne connaissant pas le sujet. Et je me suis dit, bien qu'étant parachutistes, ils sont peut arrivés par bateau, vu que c'était une base navale.

Bonjour,
Ils sont probablement arrivés par la BAN de Karouba.

Le Presqu'ilien je te souhaite une bonne recherche car si tu veux des infos sur les parachutistes c'est plutôt vers des forum du 3èmeRPIMA que tu en trouvera tape sur ton moteur de recherche amicale3rpima.com date du 18 au 23/7/61
Voici une autre info "pêchée" sur le Net ou il est fait etat de l'Arromanches
Le 19 juillet l'armée tunisienne prend ses positions de combat et met en batterie des armes lourdes, des pièces d'artillerie et antichars. En début d'après-midi un hélicoptère Alouette français est la cible de tirs. Un canon antichar tunisien et installé à l'extrémité de la piste de Sidi Ahmed, un autre à la ferme Vittoz dans l'axe de la piste et des mortiers à la gare de Sidi Ahmed et sur les collines au nord de la base. Dans l'après-midi, 4 Corsairs décollent pour assurer la sécurité de la base ainsi que celle des parachutistes qui sont en route. Vers 18h, les 414 paras du 2e RPIMA commandés par le chef de bataillon Mollo, sautent sur Sidi Ahmed. Les mitrailleuses tunisiennes tirent sur les parachutistes. La seconde vague de paras n'est pas largué du ciel mais débarqué à terre par des Nord 2501. A peine atterri, les transporteurs français sont pris à partie par des armes automatiques et des canons antichars. Deux Mistrals et deux Corsairs décollent alors et neutralisent les canons tunisiens puis mitraillent les positions ennemies.

Courant 62, avec la Foudre nous avons déménager l'Hôpital de Bizerte, (une bonne partie est partie dans les maries.sal... ) Dans le passage du chenal, j'ai vue les maisons criblées de balles, par contre la face opposée, des trous géants. Nous étions pas au courant de se qui c'était passé. D'après les matafs du secteur, des Tunisiens auraient tirés sur les parachutistes, et les corsairs seraient intervenu. Au passage dans le chenal, nous avons eu droit à des insultes de tout genre. Par contre à terre, on nous courait après, pour nous vendre leurs babioles, ou nous demandé des cigarettes.

Merci à tous et plus particulièrement à Matelot.
Comme nous tous, j’avais des anciens qui avaient fait 1940, l’Indochine, l’Algérie et jamais ils n’en ont parlé !!!.
Le problème de ce type de recherches, c’est que plus on a de réponses et plus on se pose de questions
Je m’en vais vérifier, que les nord2501 sont des types d’avions nord atlas
« Papy Boyington » m’a fait connaitre les Corsairs, mais pas les Mistrals.
Bon week end

Pour le Presquil'yen
Pendant les événements de BIZERTE, , j'étais en zone de défense le long de la clôture à la Pêcherie et à coté de la base de Karouba, j'ai vu le premier parachutage qui à été largué au dessus de nous, un moment j'ai crue que c'était des Tunisiens, heureusement nous n'avons pas ouvert le feu, ils ont touchés le sol dans Karouba, on avait vu la cocarde tricolore sur la queue des avions, personne nous à prévenu de ce largage. Une deuxième vague de parachutistes est arrivée par avion. Puis ils ont commencés par dégager la base de Karouba. Il faut dire que j'avais 18 ans et que j'ai eu mon baptême du feu ce jour là.

Avoine, comme plongeon dans le grand bain, ça se pose là.
A l'époque, il y avait les appelés et je suppose qu'il n'y avait pas de traitement particulier. Tout le monde dans la même galère?

Oui, il y avait des appelés, comme pour l'Algérie. J'étais sur le dragueur Ajonc et sur chaque dragueur il y avait une compagnie de débarquement composée de mécanos, timonier et de boscos etc... et nous avions été répartis dans différent postes de défenses, j'étais avec un camarade sous un camion, Cachés entre les roues en attente et en veille. pendant plusieurs jours sans dormir. Il faut dire qu'auparavant nous avions reculés notre ligne de défense, pour éviter d'être pris pour cible.
Que de souvenirs qui restent bien ancrés et qu'on oublie jamais.

Je viens d'aller sur le site mémoire des hommes

Je ne trouve pas de marins en 1962, mais avant

Curieux on dirait qu' un avion s'est crashé, le 02 novembre 1954, mais ils sont nombreux à bord. Je tape 53 S, sur mon moteur de recherche, qui me renvoie à un site nommé:
ACB!!!
Le 18 juillet 2013 sur le forum 53 S, Cornevain-Hayton décrit le crash!!!!

Bonjour,

LE PRESQU'ILIEN a écrit:Je ne trouve pas de marins en 1962,

L'affaire de Bizerte c'est en 1961. En cherchant dans MDH avec cette année-là et Marine Nationale on trouve le CC BRIÈRE Jacques, Léon, Paul.
"Circonstances du décès
Le traité d'indépendance de la Tunisie, signé en 1956, laissa la base de Bizerte à la disposition de la France. Toutefois, au moment où s'achevait la guerre d'Algérie, des incidents sanglants se produisirent entre Français et Tunisiens du 20 au 22 juillet 1961, à la suite de l'attaque de l'arsenal de Sidi-Abdallah par des émeutiers.
C'est au cours de la défense de l'arsenal contre les rebelles que le capitaine de corvette Brière fut blessé à la tête par une balle, devant la porte de l'arsenal de Sidi-Abdallah. Transporté à l'hôpital maritime, il y décéda le 21 juillet vers midi."
(source: mémorial des officiers de marine)
Sidi-Abdallah c'était l'arsenal de la marine à Bizerte.

Bien vu Yvo
J'avais entré DCD à Bizerte, hors il y aurait eu 20 morts côté français, le compte n'y était pas.

le presquilien c'est24p militaires qui sont décédés plus3 ouvriers de l'arsenal.Cette liste est tirée de la revue 'DEBOUT les PARAS.

Avoine, dans le cadre du corps de débarquement, avait tu eu une formation spécifique?

Pour mon cas (temps de paix) formation:
classes Querqueville, une journée de manoeuvre à Biville et une séance de tir au M.A.S. 49/56 (excellent souvenir, pour un tir de 10 cartouches, je me suis retrouvé avec 14 impacts dans ma cible, le gars à côté de moi fermait les yeux avant de tirer).
Trois ans après, on me dit que je fais partie du corps deb, on m'équipe et vas y.
Puis pendant la première guerre du Golfe, les fusiliers sont venus chez nous pour faire un rappel sur les armes et l'on s'est aperçu que certains de nos jeunes avaient bien eu une formation théorique, mais n'avaient jamais tiré un coup de feu!!!

Pour répondre à ton message, j'ai quelques exercices de tir et s'en me venter j'étais plutôt bon tireur, j'épaulait à gauche. Pour en revenir aux évènements de Bizerte on m'a simplement détaché en compagnie de défense à terre et l'armurier m'à remis une mat, que j'ai refusé au profit d'un mas 36 je reçu un sac de grenade anti personnel, j'ai fait quelques exercices auparavant de tir avec ce type de grenade y compris quelques anti chars. Il faut se rappeler que c'était un peu la panique et que le patron nous donnait n'importe quoi, la preuve est que je suis parti rejoindre mon poste avec mes poches de treillis remplis de cartouche, je pouvais soutenir un siège... Puis j'ai participé avec ma section à quelques ratissages dans la colline en face de la pêcherie (Port militaire de Bizerte).J'ai d'autres anecdotes si ça t'intéresse
A plus Christian

Avoine, toutes les anecdotes sont bonnes à prendre. Par exemple, est ce que toucher une cible en tirant une grenade à fusil c'est facile?
Je me suis rappeler que lors du tir avec le mas, un des gars s'était mis en position de tir, mais n'avait pas calé sa crosse, surprise quand le coup est partit.
Au BAT, tir avec la MAT 49, en visant pas de problème, mais au tir à la hanche, ma cible n'a pas souffert.
Le MAS 36, je ne l'ai utilisé que lors des défilés. Le doux frottement du levier d’armement dans le creux de l'épaule, qui nous marchions.
En échangeant des informations, l'on s'aperçoit de certains changement. J'ai rencontré récemment un jeune de mon ancienne unité. Il se plaignait que son service était passé au 48/24. J'ai compatis, c'était le même que quand j'étais arrivé. Mais en creusant, lui c'était 48 heures de repos et 24 heures de service, pour nous c'était l'inverse.
Embarqué j'ai pratiqué le 1/3 et le 1/4, mais extrêmement rare la bordée.

Il faudrait ouvrir une rubrique sur les corps de débarquement, il devrait y avoir pas mal de choses à raconter !

Noel, ta proposition m'interpelle.
Des corps de débarquement déployés (hors fusiliers marins), c'est arrivé souvent en période de conflit?

Pour Avoine et Matelot
le site: Le commando Guillaume renvoie sur cette vidéo (schémas, vidéos et photos), cela devrait rappeler des souvenirs.

https://www.dailymotion.com/jakouille83160#videoId=xnvzkp

Je viens de visionner la vidéo et j'ai reconnu le largage des parachutistes, j'étais juste en dessous et je les voyais descendre. Que c'est loin, mais le souvenir persiste.

Merci, pour cette vidéo le PRESQU'ILIEN
Sa me rappelle ses maisons éventrées.

Pour répondre à la question est-il facile de toucher la cible avec une grenade à fusil. pour les grenades anti personnels, un genou à terre l'autre jambe pliée, on estime la distance et on tir en l'air, l'obus décrit un cercle avant d'éclater au sol et d'exploser en gerbe et blessant toutes personnes se trouvant dans un rayon d 'environ 50 m. pour celle d'anti-char on se couche sur le dos les jambes écartées en direction de la cible le fusil calé sur le sol et on vise l'objectif par le dispositif de visée.

Si l'on se recentre sur le thème du forum, personne n'a confirmé que les corsairs de l'aéronavale qui sont intervenus à Bizerte étaient bien de l'Arromanches?

Je croix que les corsaires qui sont intervenus à Bizerte étaient de l'Arromanches épaulé par ceux de Karouba, en face de la Pêcherie les corsaires qui ont attaqués les tranchées avec de roquettes étaient de karouba. c'était en face de nos lignes de défenses et on voyaient les avions en piqués deux traits lumineux un silence puis les détonations assez fortes, j'ai aperçu une colonne de fumée monter vers le ciel, c'étaient des véhicules tunisiens qui avaient été touchés

AVOINE pendant mes quelques jours de passage à SIDI, on nous avait dit que les Tunisiens avaient fait les tranchées en ligne droite, et les corsaires c'étaient fait un plaisir de suivre ses tranchées, est ce vrai. Les portes étanche des bassins étaient découper au chalumeau, et de la le président Tunisien avait signalé que la marine pourrait resté encore, mais refus du notre.( Charles De GAULE)