par SAINT ETIENNE CLAUDE Dim 20 Juin 2010 - 17:06
Toujours des anecdotes...
Au poste 2 cela ne se faisait pas dans ce sens là car Blacky y résidait de façon quasi permanente(pour le pinard qu'il lapait dans les gamelles, enfin pas toutes...), arrivé à ce stade, Jafar était dépassé par sa présence. Par contre un jour, parce que s'est humain, il avait eu un coup de fainéantise(il faut appeler les choses comme elles sont et cela lui arrivait... Dirons nous, de temps à autre) le poste était sale. j'ai vu effectivement ce genre de truc se produire mais avec un cochon. Je ne sais pas si cela avait été fait exprès (en réalité je ne le pense pas), les mécanos(le poste 1) avaient eu "la chance" de gagner un cochon dans une loterie à Joffreville. Ce dernier était en liberté dans leur poste, donc ce jour là voulant nous le revendre, ils l'ont descendu dans notre poste au moment du repas et ce dernier en a profité pour manger dans toutes les gamelles et boire bien entendu, complètement cuité, il s'est mis à faire ses besoins et renverser les gamelles...Une patinoire dans le poste, que des le lendemain, nous avons retrouvé briqué de fond en comble, tout rangé, cuivres et hublots faits. Peut être Jafar a t-il pris cela pour une provocation, je ne sais pas. Mais après coup, nous, nous avions compris et bien rigoler de l'affaire(nous avions 18 ans et rien pour nous, ne portait à conséquence) et puis ce n'était pas de notre fait.
Pour finir l'histoire du cochon(porcelet), ayant appareillé presque en catastrophe de Diégo car l'escadre y arrivait et cette arche de Noé aurait fait tâche dans le décor, après nous avoir trimballés aux Comores, à la Réunion, notre voyage fut avancé, si bien que le méchoui prévu n'a pas pu avoir lieu, donc nous sommes partis avec lui. A Djibouti le cochon prenant le "frais" sur la plage arrière lorsqu'il échappa à son conducteur et fit des salissures au pantalon de cérémonie du pacha qui à ce moment descendait à terre. Sur le champ ce dernier intima l'ordre aux mécanos d'avoir à se débarrasser de cette bête au plus vite. L'ultimatum était qu'il ne fallait pas qu'il rentre en France. Les mécanos purent enfin le vendre au Pirée (restait plus que l'Espagne).
Mais on s'écarte de la Polynésie, mes excuses, je suis un bavard. Latoche, reprends ton livre, nous attendons Michel,Marsoin, moi même et bien d'autres, la suite de l'aventure.