On les voit les "anciens" car il n'y en a pas beaucoup qui ont du connaitre ce LST "né" comme moi en 1944 (le seul LST à PPT car les autres étaient des BDC)

A Joël - Cheliff



Hé oui, cela ne nous rajeuni pas vraiment...

Et ce LST n'était pas du plus grand confort comparé à nos "luxeux" BB.

Pour la clim, ,il suffisait d'ouvrir la porte d'étrave

Photo Marc Billy
A. Pilon

Cheliff transformé en ferry :

Marsouin, je ne sais pas si ce sont des voitures neuves, je ne le pense pas, mais quand un cargo livrait du matériel quel qu'il soit à Mururoa, le Cheliff et les Bdc pouvaient en dispatcher, selon les besoins, à la base avancée de Hao et à la base arrière de Papeete ; d'où cette allure de ferry.
Ce n'était pas du tout le même boulot qu'en Indochine avec les LVT des légionnaires
André Pilon

Bonjour à tous ,André Pilon, je vois sur le LST que la 2cv était assez prisée par la marine sans doute!!

salut,et oui la deudeuche du CDT SECHAUD sur le BLAVET en 66 un des trés rare embarquement que j'ai fait depuis HAO avec une ALOUETTE 3 une semaine pour rav de stations paumées,50/50 bons et mauvais souvenirs

Daniel Bellenge

André Pilon

Sauf erreur, la Garonne utilisait une 4L

Ajout : en 66-67

Photo "Cols Bleus" n°956 du 10/9/66.
La goélette Orohena bien connue des anciens ..Par temps de curé ..
Pas de date pour cette photo que je situerais à Muru en 64/65, vu les LCM et pas de quai ..
La goélette livrait entre autre le ciment en sacs débarqué par filet !!!

Amis marins, bonjour et bonne année!!

J'ai connu le CHELIFF, c'est à son bord, en juillet 1967, que notre compagnie de marche du génie 5RMP, a été transporté de HAO aux GAMBIER. Nous sommes arrivés à TOTEGEGIE, après 3 jours et 2 nuits de navigation, je crois....(ça fait 45 ans, la mémoire en a pris un petit coup..)

On a été chahuté par la mer, mais ça pouvait aller. Un des deux soirs, on nous a projeté un film sur le pont, c'était "le troisième homme avec Orson WELLES", je m'en souviendrai toute ma vie, comme il y avait du vent, l'écran se déformait, il fallait voir la têtes des acteurs!

Il faisait effectivement chaud à bord, de mémoire les couchages étaient le long du bâtiment dans les coursives. La nourriture était très correct pour nous, et surtout l'ambiance avec les marins était au top, tous des gars hyper sympa. Cela restera un bon souvenir.

Au retour, contrairement à ce que je pensais, ce n'est pas le CHELIFF qui nous a embarqué, mais LA DIVE (ambiance idem avec les marins, super!!), elle nous a débarqué à MURU et là on a pris l'avion pour PAPEETE (c'était la quille...).

Voila les souvenirs, d'un biffin sur le CHELIFF

Très cordialement

LE BIFFIN

L'épopée de la 115e CMGA à Hao, Muru et Gambier est racontée par ses anciens sur le site Gadger que tu dois connaître
L'épisode du Cheliff y figure je crois.
Marsouin

MSG 935

André

à la fin des années 80 (88 / 89) les Meharies ont été remplacées par des "Tangaras" (citroen)

Moi j'étais à Mururoa de juin 1965 à juin 1966 à la DP,notre Pacha c'était l'officier des équipages Monfort un sacré bonhomme,un vrais père pour nous.On dormait dans des fillods.Moi je manoeuvrai les engins (LCVP LCM ponton à eau etc...).Au début il y avait un bâtiment base à l'autre bout de l'atoll le Maine,après est arrivé le Médoc et les derniers 15 jours que j'étais à Muru est arrivée la Maurienne,Le plus marrant c'est que la Maurienne j'avais navigué dessus quand c'était un paquebot des chargeurs Réunis qui faisait la côte d'afrique et qui s'appelait le Brazza,quelle surprise pour moi

Il n'y a jamais eu de tir à Muru en février 66 car j'étais encore sur l'atoll.Moi je suis parti fin juin et le tir a eu lieu le 2 juillet 66

Tocansa, qu'est-ce que c'est ces barges à eau que tu évoques
Je connaissais les citernes à eau type Hanap, mais pas de barges...
As-tu des photos ?

Effectivement il y a eu un tir nucléaire en février 66: il ne s'est pas déroulé au CEP... mais en Algérie en souterrain.
Le premier essai à Muru eût lieu le 2 juillet.

Je n'ai pas de photos c'était comme des citernes avec un gros moteur à l'arrière comme un gros hors bord il y en avait 5 ou 6.Je pense qu'après les premiers essais,ils ne devaient plus y être

A Tocansa :

N'oublie pas l'arrivée de la Garonne en 65, j'étais à bord.

Cordialement
Dominique

Marsouin,les pontons dont parle Tocansa sont des sortes de pontons automoteurs modulables qui servaient aux déchargements des cargos sur rade lorsque qu'il n'y avait pas encore de quais .ils étaient composés de plusieurs éléments, le principal ayant une sorte de moteur hors bord .j'ai vu quelques pièces a Brest en 1978 (au fond du port) rapatriés par un TCD.
sur Muru,il devait en rester encore quelques uns en 81, genre ponton Notu mais sans propulsion.

Je peux répondre concernant ces "barges à eau" qui vous chagrinent, qui sont en réalité des pontons automoteurs.

Tout d'abord un message pour Tocansa.
A coup sûr nous étions à la DP Muru ensemble puisque j'y étais de septembre 1964 à avril 1966. Malheureusement ma mémoire me fait défaut et je ne me souvient plus de toi. J'étais matelot et QM mécanicien sur les LCVP, LCM, CTM, vedette de transport de personnel Jouët, et ces fameux pontons automoteurs. Au début nous logions sur l'aviso Francis Garnier, puis effectivement après, dans des fillods à Martine.
Tu m'as remis en mémoire le nom de l'officier des équipages Monfort, si je me souviens bien, c'était une petit bonhomme, bien portant et le visage un peu rouge.
Si ta mémoire est meilleure que la mienne, je m'appelle Dominique Charvin, mais à l'époque, tout le monde ne connaissait que mon surnom "Colgate", car j'avais les dents blanches.

Concernant les barges à eau, c'étaient des pontons parfaitement rectangulaires avec une grande plateforme de chargement pour le transport de matériel. Ils étaient fait de mailles vides que l'on pouvait effectivement remplir d'eau pour le ravitaillement de différents lieux sur l'atoll. Seule la maille vide à l'arrière était accessible pour entreposer le matériel et s'abriter des grains ou embruns. Ils servaient essentiellement au transport de matériels lourds et encombrants.
La propulsion et le poste de pilotage étaient plus que rudimentaires. Sur la partie arrière du pont, il y avait un moteur diesel 4 cylindres Baubouin, poussif, dont le lancement se faisait par air comprimé. Pour le remplissage des bouteilles d'air comprimé, il fallait faire fonctionner le moteur sur 3 cylindres, le 4ème servant de compresseur. Il fallait faire très attention à la charge des bouteilles d'air comprimé, car si pas assez de pression, pas de possibilité de lancer le moteur, donc pas de gonflage des bouteilles d'air comprimé, un cercle vicieux! La transmission à l'hélice était assuré par un propulseur extérieur en Z. Le poste de pilotage surélevé était situé juste derrière le moteur.

J'ai une ou deux photos de pontons automoteurs mais qui ne rendent pas parfaitement, malheureusement le numérique n'existait pas et les photos revenaient très chères !!!

J'ai fait un nombre incalculable de traversée du lagon de Muru avec ces engins qui avaient la particularité d'être pas manœuvrable et de se traîner lamentablement, d'ailleurs, on évitait de partir lorsque le temps incertain. Lorsqu'il n'y avait pas de transport à faire, nous restions pendant les heures de travail, sur le pontons amarré sur coffre à Martine. Nous étions censé faire l'entretien mais en réalité on se mettait plutôt à l'abri du soleil, à l'ombre du capotage du moteur ou dans la maille vide arrière qui était une véritable étuve. Une baleinière nous amenait le matin sur l'engin, venait nous chercher pour le repas du midi, puis nous ramenait à bord jusqu'au dégagé du soir.

Sur la fin de mon séjour, j'étais sur les premiers CTM de la Marine, dont la DP Muru a bénéficié, nettement plus agréable !
Je suis parti ensuite sur le remorqueur Courageux à Papeete, quand celui-ci a sa très grave avarie de moteur.

Merci Gilbert de ces précisions.
Si j'ai bien compris (à défaut de voir une photo) ces pontons flottaient donc au raz de l'eau, il n'y avait pas de structures (citerne) posée dessus.
Le ponton étant une caisse vide faisant office de réserve d'eau
Il fallait quand même un peu d'air pour que ça flotte :

Merci à Domi qui vient de nous faire part de ses souvenirs et d'explications très claires

ben voilà bien Domi
as-tu connu a l'époque un mlot manoeu,André Ogor,de Plouguerneau?

Réponse à Domi83
Moi le Francis Garnier quand je suis arrivé il servait de bâtiment base à la DP de Papeeté.Tu as bien décrit Monfort.Moi mon mécano c'était un inscrit maritime comme moi du nom de Roussel.Quand je suis arrivé à Muru, j'étais en charge de la baleinière pendant environ 3 mois,je voudrais bien mettre des photos de Muru mais je ne suis pas doué en informatique.Moi aussi avec les pontons j'ai fais pas mal de traversées jusqu'au Maine ou on chargeait l'eau pour les gars du CEA.Est-ce que tu te rappelles du radio de chez nous c'était un Corse mais je ne me rappelle plus de son nom.Mon meilleur ami à Muru c'était Gérard Jusseau qui était chauffeur du 4/4 avec Baron un gars de Nice.Une anecdote à l'époque si tu te rappelles.Le matin il y avait corvée de pluche et un dimanche matin les gars de la Dp n'avait pas fait leur part car la plus part on était occupé à autre chose.L'officier en charge de la restauration pour nous punir,a décidé qu'on ne mangerai de la journée et on a eu juste une ration K.On a été à deux doigts de se mutiner,Monfort a eu du mal à nous calmer.Tu étais là quand à Dindon il y a eu la dynamite qui a sauté???Il y a eu 4 morts,un Français et trois Polynésiens.
C'est vrais que les pontons étaient très lent mais moi je mettais une ligne à la traine et souvent je ramenais une bonite ou un bec de canne.Je me rappelle de ton nom.
Explorateur oui c'est vrais maintenant que tu le dis je me rappelle l'arrivée de la Garonne