Effectivement j'ai été au collège et au lycée, au collège d'Adran qui se trouvait face au jardin botanique et plus tard au lycée Chasseloup-Lauba, et nous étions mélangé avec des annamites, qui entre-nous étaient plus fort que nous, mais il y avait une bonne ambiance.
Plus jeune effectivement j'avais des petits camarades annamites des petits "gnos" ( ? ) et c'est vrai que je parlais un peu leur langue, mais maintenant j'ai pour ainsi dire tout oublié, mais j'ai en mémoire quelques uns quand même.
Je vais te raconté une anecdote qui est restée gravé dans ma mémoire, c'était après le 9 mars 45, j'étais au lycée et... à la porte (j'avais du faire une bêtise) quand j'ai entendu un grondement venant du ciel, je suis rentré vite fait dans ma classe pour les avertir et au même moment l'alerte retentissait, tout le monde dans les tranchées et le cartable sur la tête, et ce moment est toujours en moi le ciel est devenu soudain noir et aussitôt le fracas des bombes, en fait, ce qui avait assombrit le ciel c'étaient les chapelets de bombes, tout tremblait, quand tout a été fini chacun est rentré chez soi, et là je me revois avec mon copain Robert, on a été obligé de passer dans les trous de bombes, parmi l'odeur de poussière , débris de toutes sortes, et on avaient tous les deux qu'une hâte, rejoindre nos parents (on habitait à coté de l'arsenal) et joie, on c'est retrouvé et embrassé, on a eu une chance formidable.
C'étaient des forteresses volantes, qui de très haute altitude venaient bombarder l'arsenal et heureusement elles (les bombes) ont jouées au damier, ce qui fait quelles sont tombées entre les maisons et pas une seule sur l'arsenal, sauvé pour cette fois.
Ouf ! j'arrête pour aujourd'hui, ça ma donné soif, je vais m'offrir un petit rosé !!!
Toute mes amitiés, et bon vent à tous.
Le Gal René