Je rejoins JOBIC dans le fait que les mécanos ont vu leur métier évol uer dans les actions à effectuer et la manière d'intervenir.
Je n'interviens plus en mécanique depuis longtemps mais j'ai vu évoluer, de mon coté, la maintenance en électronique.
Au début de cette nouvelle carrière pour moi, il fallait avoir "son permis de conduire" l'oscilloscope qui permettait de faire des réglages avec des mini potentiomètres, il fallait savoir lire le code des couleurs pour changer, qui une résistance, qui un condensateur et savoir utiliser le fer à souder.
Aujourd'hui, le technicien de maintenance, en cas de panne, remplace des sous ensembles où il est impossible de changer le moindre composant sur une carte.
D'ailleurs, sur les machine sérieuse, ça ne tombe jamais en panne, la maintenance est devenu le royaume du MTBF (Middle Time Before Failure, pour nous temps moyen de bon fonctionnement). Les sous ensembles sont changés avant d'arriver au MTFB (et il arrivent chez les brockers) ceci explique en partie les couts des contrats de maintenance du matériel électronique chez les grands constructeurs (IBM par exemple).
Et ce MTBF, on en parlait déjà à l'époque où on (je) sévissait dans la Marine.
En mécanique, l'évolution a été forte également ; Qui de nos jours est capable de se changer un joint de culasse et de se refaire la distribution sur sa voiture sauf si on a gardé une 4L ou une 403 ou encore une P60 ? (il y a encore de tout ça à Diégo !)
Nos anciens qui ont connu le charbon devaient un peu grimacer en nous voyant étudier les moteurs Diesel. Maintenant ce sont nous, les anciens et nous pouvons bougonner ! Ils foutent des moteurs électriques partout.
@+