Bonjour à tous,
Je confirme à Gérard que la maison que j'halitais rue Imhaus était très bien et très confortable, l'appartement était bien meublé par la DCAN, et le jardin clos ombragé était bien adapté pour mes jeunes enfants. Je le remercie d'avoir replacé sur le site la photo de la rue Imhaus. On aperçoit le lycée français tout au fond. La maison que j'habitais était, tout au fond à gauche. Cette rue est une impasse. Je ferais une démarche auprès de l'association "Ambre" au sujet de cette maison.
En 1973, au départ de la Légion et des marsouins de l'armée de terre, la Marine Nationale Malgache avait pris possession des locaux et logements de la Légion sur le Bd Militaire, coté mer, et l'armée de terre et la gendarmerie Malgache s'étaient partagés les autres Bâtiments et logements.
En 1975, la Marine Française disposait au quartier de la Glacière de plus de 70 logements, répartits sur plusieurs îlots, dont chacun portait le nom d'une province de France: Ile de France, Lorraine, Bourgogne, Gascogne, etc. Au départ de la Marine Française, c'est la SECREN qui avait recueilli tous ces logements de la Glacière, sauf les deux très belles maisons, qui se trouve à gauche en descendant la route de l'arsenal, juste derrire le Centre Auto, cher à Jean Pierre. La SECREN a donc affecter ces logements pour loger les cadres malgaches de son entreprise et les assistants techniques. Et au fur et à mesure des départs de ceux ci, les maisons étaient attribuées à des nouveaux cadres sortant des écoles, ou promus en interne, ou recrutés. Contractuellement la SECREN devait loger ses assistants techniques gratuitement. Elle a donc cessé de payer le loyer au Karana prpriétaire de la maison de la rue Imhaus. j'ai été invité à déménager pour venir à la Glacière habiter la villa "Ile de France n° 3". Cet îlot Ile de France comprend 4 maisons:
- Les maisons n° 1, n° 2 et n° 4 sont des belles maisons en pierres, à deux niveaux comprenant deux appartements en duplex, avec entrées et escaliers indépendants.
- La maison n° 3, qui m'avait été attribuée, était de plain-pied. Elle comprenait: Salle à manger, salon, deux chambres, une cuisine, les sanitaires et des terrasses, sur l'avant, et sur l'arrière.
Le quartier "Ile de France", entouré par la rue Lavigerie, la rue du Général Gayer, et la rue du Général Galliéni.
Cette maison était très agréable à vivre, et elle était toute proche de mon lieu de travail. Je voyais mon bureau de chez moi, et inversement.
Je place cinq photos de la maison et du jardin, prises en 1976.
Entrée principale, coté rue de Lavigerie
Le portillon, coté rue de Lavigerie, et de l'autre coté de rue, les logements et casernes de la Gendarmerie Malgache (Entrée par le Bd Sakaramy, derrière le Bloc Administratif).
La façade et terrasse, coté rue du Général Galliéni.
Le jardin avec gazon et arbustes à fleurs,coté rue du Général Galliéni. En arrière plan, on aperçoit les ateliers et bureaux de la SECREN.
La façade nord, la rue de Lavigerie au fond. Le lavoir pour le lavage du linge était à droite sous l'auvent.
Pour conserver un gazon aussi garni, il fallait beaucoup d'entretien et d'eau. Je précise que le gazon était planté, brin par brin par le jardinier. L'eau nous était fournie gratuitement par la SECREN. Durant les congés de juillet et août, l'employée venait habiter la maison et le jardinier poursuivait l'entretien du jardin; ainsi lorque je revenais fin août tout était en parfait état.
En 2006, lorsque je suis passé voir cette maison, il n'y avait plus de haie, ni gazon, ni d'arbuste. L'occupant avait semé un carré de maïs.
Sur la vue aérienne par satellites, on peut voir que les toles ondulées du toit ont enfin été remplacée, vue la couleur bleutée. Lors de mon séjour dans cette maison de 1976 à 1982, j'ai du aller fréquemment sur le toit boucher les trous avec du mastic goudronné.
Comme tu peux le voir Gérard en regardant ces photos, j'ai déjà vécu le paradis sur terre. Mais tu sais, j'avais précédemment en 1960-1961, connu l'enfer lors de mon affectation à la DBFM (Demi Brigade de Fusiliers Marins) durant la guerre d'Algérie. Et après avoir connu le paradis de 1ère classe à Diégo, je suis allé 4 ans à Abidjan, (en Assistance Militaire Technique) qui, à l'époque, était un paradis aussi, mais de 2ième classe. J'ai ensuite retrouvé ma Bretagne natale à l'arsenal de Brest, où j'étais chef du chantier "Constructions neuves" dans le quel nous avons construit à cette époque le PA Charles de Gaulle, les TCD Foufre et Siroco. J'avais avec moi beaucoup d'anciens de Diégo. A l'arsenal de Brest c'était ni le paradis, ni l'enfer.
Alain