A Claude Jorge



Non. Et tant mieux, car même avec la prescription cela pourrait choquer un public sensible.

Monument de la route d'Anamakia

Bonjour à tous,

Durant mon séjour à Diégo, je suis fréquemment passé sur la route d'Anamakia. Sur la gauche, dans un des virages en descendant du plateau vers la plaine, un peu après la brasserie de la STAR , il y avait un monument érigé à une vingtaine de mètres de la chaussée. A chaque fois, que je le voyais, j'étais scandalisé de voir ce monument dans un piteux état, encombré par une multitude de kapoka rouillées et de détritus en tous genres. Je suis honteux de n'avoir rien fait à cette époque pour qu'un minimum de propreté soit fait. Je regrette aussi de ne pas avoir fait de recherches sur l'origine de ce monument. Ce monument me trouble depuis trente ans, car je ne sais pas si c'est la France ou la Grande Bretagne qui l'a fait construire. Au cours de mon voyage en 2006, j'ai oublié d'aller le voir. Si je me souvients bien, il se trouve à l'endroit indiqué sur la vue ci après.



Il serait possible qu'il ait été érigé à la mémoire des nombreux militaires anglais tués à cet endroit au cours des combats de l'opération Ironclad du 5 au 7 mai 1942. Ces combattants ont éssuyé les tirs des canons de la ligne de défense terrestre de Diego. Les forts G (dit de Betahitra, près de la route d'Ambilobe) et H (près de la route d'Anamakia) disposaient chacun de 2 canons de 95 et de deux mitrailleuses, les deux blockhaux qui barraient les routes d'Ambilobé et d'Anamakia, chacun d'un canon de 75. J'ai du mal à imaginer que ce monument ait été construit par la Grande Bretagne, quand on connait le plus grand soin qui est apporté pour entretenir le cimetière des militaires anglais tués au cours de cette opération.

Les militaires français vichystes, dont les marins rescapés du Bougainville et du Béveziers, sont restés dans les tranchées, les forts et les blockhaus de cette ligne de défense terrestre de Diego (dite aussi ligne Joffre). C'est sur cette ligne que les forces françaises ont eu le plus de pertes, semble-t-il. Je ne vois pas non plus pourquoi la France aurait érigé un monument à cet emplacement, d'autant plus qu'il y en a un dans le cimetière des militaires français. Ce monument dans le cimetière n'a-t-il pas été construit au moment de la rénovation du cimetière en 2007, en remplacement de celui de la route d'Anamakia?



Les blockhaus de la route d'Anamakia en 1942 (Sources: "Ambre", et Index des fortifications)

Les documents que j'ai utilisé pour rédiger ce message sont:

- HistoQuiz/ la campagne de Madagascar 1942

- Index des fortifications françaises 1874 -1914

- Les Fusiliers Marins de Leclerc, par l'amiral Maggiar (ancien commandant en second du Bougainville, puis commandant après le décès du CF Fontaine mort au combat le 6 mai, puis après 9 mois d'emprisonnement en Grande Bretagne, nommé commandant du Régiment Blindé de Fusiliers Marins de la Division Leclerc)
- Les fortifications de Diego Suarez, par l'association "Ambre".

Aucun de ces documents et sites ne mentionne l'existance de ce monument.

Je sollicite Daniel qui est sur place, ou Michel 501, l'ami de Jean-Léon, pour aller prendre une photo de ce monument, et relever ce qui est écrit dessus
pour mettre le tout sur le forum. Il me semble en regardant la vue, que de l'autre coté de la route, il y a une descharge publique.
Quelqu'un a-t-il une réponse à mon interrogation sur l'origine de ce monument de la route d'Anamakia? Ou j'ai rêvé?

S'il s'agit d'un monument français, et qu'il est encore en mauvais état, je me propose de faire une action auprès du président pour le Finistère du "Souvenir français"
.

Les épaves en rade de Diégo- Le Bougainville

Bonjour à tous, et merci à Jean Léon pour les photos supplémentaires.

Dans mon premier message concernant les épaves, il y a lieu de corriger une erreur. Ce n'est pas deux canons que disposait le croiseur auxiliaire Bougainville, mais sept: 3 pièces de 138,6 mm, 2 pièces de 75 mm, et 2 pièces de 37 mm. (Source: Site "forummarine.forumactif.com" auteur Plumier).

Tu as la possibilité d'apporter des modifications à tes posts en allant dessus en cliquant sur "éditer" SEGALEN Georges (administrateur)

Bonjour à tous



deux photos de notre ami Dusek dit "Charly"

Adieu Diégo.......

Spoiler:

EPAVES - Volet 3



D'abord une vue aérienne des épaves gisants devant le Foyer Surcouf.

Au premier plan le sous-marin BEVEZIER, plus haut, sans doute le JALAYAHSMI et un autre à identifier.

Ces deux cargos sont bien visibles sur la photo de 2004.





Photo DR Google Earth - Diégo-Suarez - Epaves N° 3.





Photo (c) JP Lecouvey - Diégo-Suarez - Port de la Nièvre - Epaves - 2004.

Epaves du port de commerce

Bonjour à tous,

Merci à Jean Léon pour les deux superbes photos d'épaves échouées au port de commerce, près du Surcouf.

Le Béveziers était à gauche de l'appontement en regardant la mer.

Le Jalayaksmi avait son étrave posée sur la plage. Je ne me souvients plus s'il était à gauche ou à droite de l'appontement; d'après la photo, il semble qu'il était à gauche. En regardant la 2ième photo, on peut voir que le 3ième bâteau a son étave vers le large. C'est donc le Jalayaksmi qui s'était mis de travers lorsque l'arrière à coulé. Il nous reste donc à identifier le cargo dont l'étrave est pointée vers Cap Diego.

Sur la première photo on aperçoit bien le Slip Way de la Compagnie Malgache de Manutention, qui est contigu à la base navale, juste derrière les anciennes cuves à Mazout du Commisariat de la Marine. Cette compagnie disposait autrefois d'un remorqueur et des chalands. C'était cette entreprise qui transportait le sel depuis la saline jusqu'au port de commerce. Depuis la saline a fait construire une infrastructure portuaire qui permet aux caboteurs de charger directement le sel à Anamakia. Le directeur de la CMM avait un logement de fonction en bordure de l'escalier qui relie le port et la place Joffre, juste sous l'observatoire, dont Jean Léon nous a retracé l'histoire.

J'évoquerai dans un autre courrier, la mosquée comorienne au port, et les logements de ces comoriens qui effectuaient, au temps de la colonie, ces tâches pénibles de manutention au port, de chargement et déchargement des marchandises à dos d'homme..

Effarement au camp militaire « Orangea » d’Antsiranana
Des bungalows et des pavillons privés érigés par des Français et des Indiens
mercredi 10 août 2011

La communication de la présidence de la HAT a diffusé à la presse ce mardi 9 août, un communiqué qui relate les hauts faits d’un chef de l’Armée au camp militaire Orangea d’Antsiranana. Selon ce communiqué, le président de la HAT « a mené une descente inopinée au camp militaire « Orangea » d’Antsiranana, ce Samedi 06 Août 2011 ». Il a alors été très étonné de constater « que de nouvelles constructions en dur, notamment de bungalows, ont été érigées presque le long de la plage dudit camp militaire et que des parcelles de terrain sont également déjà délimitées et clôturées » (voir les photos). Ordre a donc été donné, toujours selon le communiqué, au ministre de la Communication de conduire des investigations sur ces nouvelles constructions, à première vue, illicites.

Aguerri à ce genre d’enquêtes, le ministre, ancien journaliste et fervent militant du journalisme d’investigation a révélé qu’ « un haut responsable du camp militaire Orangea a établi et signé un contrat avec chacun des propriétaires de ces nouvelles constructions, ayant ainsi permis à ces derniers de prendre possession des parcelles dudit terrain militaire. Propriétaires qui sont, en majeure partie, des ressortissants français et indiens ». Le chef suprême des Armées a convoqué sur place le Ministre des Forces armées et le Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie Nationale pour discuter des mesures à prendre face à ce problème. Il a donné ordre formel à ce que toutes ces nouvelles constructions soient démolies, dans un délai d’un mois, et à ce que des mesures soient prises à l’encontre du responsable militaire en question.

Les investigations ont également révélé qu’une partie des canons de ce camp militaire a disparu. Des enquêtes approfondies sont menées par rapport à l’enlèvement de ces pièces de canons qui sont des pièces de patrimoine militaire mais surtout historique.

Dans tous les cas, une telle transaction sur des biens de l’Armée et de l’État de la part de chef militaire traduit la gouvernance adoptée par ceux qui abusent de leur autorité mais d’une manière générale, la déviance de l’autorité. Et dire que le mot d’ordre des militaires est « pour la Patrie ».

Recueilli par Valis

Ben didon vazivaza....

Bonjour à tous

Je poursuis le visionnage des tomes 1 à 9 des campagnes de Diégo Suarez. En février 2008, Jean Claude MICHAUX avait évoqué le cimetière de la légion dans le quel seraient inhumés environs 150 soldats. Jean-Léon avait alors demandé si quelqu'un avait vu ce cimetière et où il se trouvait?

Le cimetière de la légion se trouvait à Ramena Marine dans la partie Est de la plage, près de l'appontement, parmi les cocotiers, à une vingtaine de mètres de la plage, dans cette partie où les caza étaient attribuées aux officiers. De 1975 à 1977, je l'ai traversais à plusieurs reprises pour me rendre à la case d'un autre assistant technique SECREN. Si mes souvenirs sont bons, il y avait une dizaine de tombes en mauvais état, formée de 4 bordures en ciment qui antérieurement avaient été peintes. Il n'y avait aucun nom, ni signe religieux. Après 1977, je n'ai plus fréquenté cette zone de la plage, car elle n'était plus sécurisée; j'avais loué une caza à Ramena village.

Pour alain Cloarec.

Vu ta connaissance des épaves à Diego, j'aimerais savoir si tu as des renseignements sur la fin de l'Alidade, mon beau chalutier qui marchait au charbon ainsi que ma cuisine et qui tenait sacrément la mer.

L'alidade a été désarmé en 1958 (débarquement pour le lapéouse) et parait-il démentelé en 1961 à Diego. Merci.

A Alain Cloarec - Cimetière de la légion



A la suite de cela, des photos ont été prises ( par notre ami Bigot il me semble) de ce cimetière de la légion à Ramena.

Courage, il faut poursuivre la lecture



Pour info , ce sont 10 tomes "Diégo" qui sont archivés.

Celui-ci, bien que portant le N° 10 est en fait le 11ème.

Si un administrateur pouvait rectifier cela, merci à lui par avance.

Le cimetiére de la Légion que je connais est avant Ramena à droite et les tombes des légionnaires dates des années 1900

Daniel

Bonsoir à tous les amoureux de l'île rouge,

Je connaissais le cimetière dont Daniel a mis des photos sur le site en 2008. Il y a en fait deux endroits, voire plus, où les léginnaires ont inhumé leurs morts. Ceci ne me parait pas étonnant car je pense que la légion a occupé ce qui était devenu Ramena Marine, avant la Marine. La Marine n'a mis les pieds à Ramena, semble-t-il, qu'après la guerre 1939-1945. Avant cette époque toutes ces zones de Orangea, Ankorika, la Montagne des Français, le Mammelon vert, etc... étaient occupées par les armées de terre: Légion, Infanterie coloniale, et artillerie coloniale. Le livre que je possède "Les fusiliers de Leclerc" que j'ai mentionné dans les messages précédent m'avait été donné par un ancien marin M LE BRAS, qui avait fait campagne à Diégo en 1947. M LE BRAS, qui était mon voisin à Plougonvelin, avait fini sa carrière comme officier des équipages, puis directeur de la "Maison familliale des Armées" du Trez Hir, dans les années 60. Ce Monsieur, pour qui j'avais beaucoup de respect et de considération, m'avait dit qu'à son époque pour aller à Ramena, il fallait prendre une embarcation, soit à la darse, soit à Dordogne, et traverser la rade à la voile, ou à la rame. Les légionnaires n'avaient pas encore aménagé la route que nous avons connu pour aller à Ramena.

Bonsoir à tous,

Félicitations Alain, pour toutes ces infos.

Référence à ton msg précédent (N° 567) sur les "accès terrestre" à la zone de Ramena/Ankorika/Orangea/etc.

En 42 (voir photo ci-après), lors de l'attaque anglaise, il semblerait que la "piste", bien que non goudronnée en ce passage très reconnaissable, soit de (bonne) qualité... Maintenant, comme nous connaissons tous le climat de la grande ile avec ses précipitations diverses sans parler des cyclones et autres joyeusetés, il est fort possible (les moyens financiers d'après guerre étant ce qu'ils étaient...) que la dégradation de son état fut tel qu'il était préférable dans les années 47/48, pour des marins (ayant des barcasses à voile...), de traverser la baie... Sans oublier que le parc automobile disponible ne devait pas être ni très fourni, ni très jeune...

La photo (déjà mise sur le post, avec quelques autres...) montre un détachement anglais présentant les armes à nos troupes se repliant de la presqu'ile d'Ankorika/Orangea sur Diégo. Il est facile de constater la présence de marins... A priori, il n'y avait donc pas que de l'armée de terre à occuper ces positions... Quelles étaient leur(s) fonction(s) ? Leurs localisations ? Leurs moyens ? ...

La disparition des archives d'avant 45 ne permet pas de répondre à ces interrogations.





9/10 mai 1942, Coloniale et Marins regagnant Diégo après le cessez le feu.

Véloma,



Roger

bonjour les gars de la royale hélas j'ai bien connu le cimetiere amitié légion charles

Double sujet



La photo ci-dessous englobe deux sujets de discusions récentes.

1 - Ce qu'il reste du sous-marin Béveziers victime de l'attaque anglaise de 1942.

2 - Le ferraillage des épaves ici en activité.





Photo (c) JP Lecouvey - Diégo-Suarez - Port de la Nièvre - Epave du SM Béveziers - 2004.

Bonjour à tous

à Alaincloarec pour revenir au message n° 567, je ne sais de quand date la route qui relie Diégo à Ramena mais il semble qu'il était relativement courant que la Marine Nationale acheminait les familles vers la plage de Ramena, en 69 je n'ai pas connu cela, le LCT était le 9065

ci joints des photos transmises par J.Soudon datée 54-57 et de F.Floch probablement 68

Spoiler:

A Gérard Manniez



En 73/75, j'ai connu, sans en bénéficier, des rotations par LCPS ou Zodiac en direction de Ramena.

Mais pour la grande majorité du personnel, c'était le taxi presque toujours surchargé.

Msg 572

Dans les années 65/70 les LCM n'étaient pas armés par la Legion mais par la D.P. A l'époque, la Legion n'armait qu'une petite embarcation le "BIGORRE" petite barcasse équipée d'un moteur de char et entretenu d'une manière remarquable par un C/Chef BELONI je crois et d'un légionnaire : CASALTA .

A propos du LCM 49 que l'on voit sur la photo (si ma mémoire ne me fait pas défaut) il avait coulé à son appontement pendant la nuit. Il y avait une exercice de prévu Légion - Corps Deb d'un bâtiment de passage (la Jeanne peut-être). Surprise du gradé de service - c'était moi - quand à 5h du mat, au moment de lancer les Gray-Marine seule la porte dépassait du plan d'eau....La durite du presse-étoupe d'une ligne d'arbre avait rendu l'âme.

à jean les grais marine 500cv avec injecteur pompe et l'un des moteurs celui de gauche servais à ouvrir la porte avant pour pouvoir bitcher mais avant à 500 ou 250 tour il fallait mettre une courroie ave"c le moteur en route galére galére j'etais mecano et je l'ai pratiqué en guyanne amitié légion charles

Alicele chef LE BORGNE (super sympa)[img][/img]Un musicien copain de Jean Léon

A Alain Eguerre



Le copain en question est ROGER, le bassiste des Jockers.

Voir dernière photo.

A Tana il n'y a pas si longtemps, j'ai eu des nouvelles de lui par Jaojoby, la star du salegy. Roger serait toujours sur Diégo.

çà c'était la"vraie" Marine Nationale,étant partis en Décembre 1974,j'en ai vu,et aussi le 3ième REI à la Taverne,le derniers jour!

Bonjour à tous,

Merci à Jean Léon, pour la dernière photo des épaves au Surcouf en 2004.

C'est très émouvant de revoir la photo du Sous Marin Béveziers , qui a eu une fin tragique. On voit encore les tubes lance Torpilles, semble-t-il, à l'avant. On a l'impression que l'épave est dans le même état qu'il y a 30 ans. Le cargo Jalayaksmi, semble s'être posé en travers sur la coque épaisse du sous marin. La coque s'est cassée en deux morceaux. La photo est très belle avec Cap Diégo en arrière plan.

Alain