A Alain Cloarec



Ce sont effectivement les tube lance-torpilles que l'on voit sur l'avant du Béveziers.

Par contre, la coque n'est pas en contact avec le cargo, le zoom écrase un peu le plan.

Si tu regardes bien sous le Cap Diégo, tu verras un ferrailleur au travail.

Bonjour à tous,

Gérard nous a mis deux photos pleines d'enseignements du LCT transportant les familles de la Marine à Ramena Plage le dimanche. Sur ces photos prises par J SOURDON vers 1954 1957, on observe: l'habillement des gens, les espadrilles en cuir, etc. A cette époque peu de familles disposaient d'une voiture particulière. Je reconnais la rampe -porte semblable à celle de l'ex LCT 9062, qui servait de ponton à la SECREN, et qui avait coulé en 1978. La construction de la route Diego - Ramena a du comprendre plusieurs phases:

-Il y a eu une piste accessible aux piétons depuis avant guerre (vu les photos de militaires français se rentrant à pied à Diégo en 1942). De toute manière la piste qui permet de contourner la Montagne des Français est très bonne et ne présente pas d'obstacles infranchissables, d'après mes souvenirs, elle devait être pratiquée auparavent par les véhicules qui desservaient les batteries de côte.

- Il y a eu la construction de la longue digue qui permet de franchir la rivière Betahitra, entre Diégo et la Montagne des Français. C'est cette phase que j'attribue à la légion, mais je ne sais pas à quelle époque. Depuis que cette digue existe la piste était praticable par les véhicules en toutes saisons.

- il y a eu le goudronnage de la route dans la période 1950-70. C'est cette belle route goudronnée que j'ai connue de 1974 à 1982.

Il nous reste à dater ces phases de travaux.

Alain avec le Chef LEBORGNE
c'est pas un dénommé DANIÉLOU
qui se trouve à ses côtés???

Bonjour à tous

à Alain Eguerre merci pour ces photos , ça fait plaisir de revoir Alice

une photo du 9065 prédecesseur de mon cher 9061

Bonjour à tous,

Une petite erreur d'appréciation semble s'être glissée dans le msg 581 d'Alain à propos de la photo du msg 568. Au moment ou les troupes françaises se repliaient sur Diégo, on ne peut pas encore parler de prisonniers.

C'est suivant les accords du cessez le feu et sur "Ordre du Commandement Français" que les défenseurs, "avaient cessés le combat" et en "unités constitués avec leur hiérachie", sans encadrement britanique, quittaient leurs positions pour rejoindre Diégo Suarez. Ils ne s'étaient pas rendus...

Dans ces heures sombres, c'est un petit distingo auquel j'ai la faiblesse (et la fierté) de tenir...

L'armée britanique reconnaissant qu'ils s'étaient bien battus, les honorait en leur présentant les armes. Connaissant le "pragmatisme britanique" il y avait certainement des pensées sous-jacentes telle celle de ne pas humilier inutilement de "futurs" ralliés à leur cause...

A ce moment là, on ne peut donc pas parler de prisonniers... "L'internement" viendra plus tard pour des raisons diverses, variés et pas toujours très "propres"... Certains parleront de "violations" des accords du cessez le feu... Des prétextes plus ou moins fallacieux furent avancés, tel, par exemple, l'attaque de sous-marins français alors que l'état-major britanique a su très vite, mais fermé les yeux, que c'était des japonais... Ou plus sérieux, politique, d'étendre leur occupation à tout Madagascar... Il y a beaucoup de thèses...

Véluma

Roger

A Framery, oui c'est Danielou mais sur quel affectation ? Schoelcher ?

A Gérard Manniez, un petit coup de 9061 ° le même jour

à alain Eguerre merci pour la photo du Lct 9061 j'en ai reconnu plusieurs qui sévissent sur le forum dont Michel Schoubrenner

Cabillic Bruno , Dubos, notre chéca Mtre Lebars etc ....

sur les photos précédentes il m'avait déjà semblé reconnaitre notre SM meca Ledour sur le quai en tenue de sortie

Bonjour à tous,

Merci à Roger, pour les précisions qu'il a donné, concernant la cessation des hostilités et les accords de cessez le feu, entre Français et Anglais en 1942 à Diégo. J'ai beaucoup à apprendre sur cette époque particulièrement tragique.

Je suis très intéressé par cette l'histoire de Diégo Suarez. Je ne juge pas les faits, je les prends tel qu'ils sont. Ce forum me permet de découvrir énormément de renseignements.

Alain

Friture



Suite de la baston: la protagoniste bien visible en short et chemisier blanc.

Son nom ?





Photo (c) JP lecouvey - Diégo-Suarez - Départ Protet - 1974.

On y était ensemble Jean Léon, toi sur le Bourdais, moi sur le quai !
Sur ta photo on voit bien le matelot
(sans doute du Bourdais) qui a maitrisé la fille sur le capot de la 4L (déjà diffusé sur le post Protet)

Bonjour

message pour alain cloarec.

Photo de la plaque à la mémoire du Ct Marcel Fontaine, mort en héros à Diego.

Elle se situe à l'entrée du Lycée Stanilas à Cannes, à quelques centaines de mètres où je suis né. Elle fait l'éloge de ce courageux commandant du Bougainville, qui fût coulé par les anglais, et qui une fois à terre se batttit avec ses hommes jusqu'à la mort. Il avait 41 ans.

Pour Alain :
-Concernant DANIÉLOU, je ne peux
pas te dire sur quel bâtiment il était
embarqué.
Je l'ai connu à LANVÉOC-POULMIC
comme PM et nous avons parlé de Diégo.

A Alain - message 590



Bien sûr que nous étions ensemble lors de cet événement.

Toi en bas, moi sur mon lieu de travail : le roof mortier.

Re baston



Une autre ? Bon d'accord....





Photo (c) JP Lecouvey - Diégo-Suarez - départ Protet - 1974.

Quel bonheur toutes ces photos !!!
Notre "Histoire Marine" sous les tropiques ...

Bonjour à tous,

1 - Pour Gérard, dans tes messages n° 572 et 583 concernant le transport des familles à Ramena vers 1954-57, tu as mentionné qu'il s'agissait du LCT 9065. En juin dernier dans le message n° 155 (page 16), qui faisait suite au message n° 140 (page 14) par le quel Popov avait placé une photo prise par BESOLI depuis la plage arrière du Charner, d'un LCT dans une facheuse position dans le bassin de radoub en 1967, tu avais mentionné qu'il s'agissait du LCT 9062, le prédecesseur du LCT 9061, sur le quel tu avais embarqué.

S'agit-il du même bâtiment, ou deux bâtiments distincts?

2 - Le LCT qui avait coulé dans le bassin en 1967, contenait dans sa cuve tous les éléments constituant un pont Bow String qui devait être construit par la DCAN, sur l'un des fleuves de Madagascar, près de Mananjara ou de Sambava, je ne sais plus. Il contenait aussi tous les outillages nécessaires au montage et le ravitaillement (conserves) pour la durée du chantier. Le LCT était particulièrement bien adapté pour ce transport, car il permettait de remonter les rivières et d'acheminer les matériels, les outillages, et le campement, au plus près du lieu de la construction.


Pont Bow String de 140 mètres

Le chef d'équipe désigné pour la conduite de ce chantier avait été Ernest ROUDAUT. Ernest avait fait un deuxième séjour à Diégo de 1972 à 1975. Il nous a raconté plutôt 100 fois que une, son histoire de boites de conserve qui avaient baignées dans l'eau de mer. Lui et son équipe, lorsqu'ils entreprenaient de faire la cuisine, en brousse sur le chantier, ne savaient jamais ce qu'ils allaient manger car toutes les étiquettes des boites de conserve étaient décollées. Ils espéraient manger du cassoulet, et ils ouvraient une boite d'ananas ou autre chose!!!


Les chefs d'équipe charpentiers toliers en 1974 (tous bretons). Ernest ROUDAUT est au 1er rang accroupi, le 3ième à partir de la gauche

3 - Pour Gérard,

En arrière plan, on voit le LCT Rampart, du même type que le LCT 9061. Il appartenait à une entreprise de travaux publics, pour l'acheminement des engins de chantier. La photo a été prise par le photographe de la DCAN, près du slip way, en bordure de la baie des amis.

Bonjour à tous

à Alaincloarec pour les LCT 65 et 62 je pense qu'il s'agit de deux batiments différents mais tres peu de photos sont parues,suffisantes pour confirmer mes dires

deux photos pour comparer

Spoiler:

Bonjour à tous

Merci Gérard, j'ai la réponse à ma question.

Bonjour à tous,

1 - Je reponds un peu tardivement à Dunan concernant la démolition du bâtiment hydrographique Alidade sur le quel tu as embarqué à Diégo Suarez. Je n'avais aucune information sur ce qu'était devenu le bâtiment après sa sortie du service actif. J'ai donc fait quelques recherches sur internet. Le site "marine.alabordache.fr" mentionne que le bâtiment a était déclassé en 1959, et démoli à Diégo Suarez en 1961. Peut être que MOUTTE (bout de bois) qui avait mis un message en 2006 mentionnant qu'il avait été en subsistance sur l'Alidade, en attendant le retour de mer du Lapérouse sur le quel il était affecté en 1958, pourrait en savoir plus.
2 - Un peu d'histoire

L'Alidade était un ancien chalutier allemand, nommé "Van Ronzelen", construit en 1937 aux chantiers Deschimag-Seebeck à Bremmerhaven en Allemagne, armé par la Compagnie Janssen & Co. Il avait été requisitionné par les autorités allemandes en 1939. Après militarisation, il avait été intégré dans une flottille de dragueurs de mines (Minesuch Flottille). Il avait participé à l'invasion du Danemark, et était basé à Esjberg. Immatriculé M1202, il a patrouillé en Mer du Nord, et en Manche. En 1942, il a intègré la flottille 46 MsFl basée à Saint Malo, sous le numéro M 4621. Cette flottille comprenait d'autres chalutiers du même type: Van Ronselen M 4621, Ludwing Janssen M 4623, Schlessien M 4624, Ostfries Land M 4626.



Le dragueur de mines M 1202

Le 22 mai 1944, un convoi composé de ces 4 chalutiers et d'un petit cargo faisait route vers Bordeaux. Au petit matin du 23 mai le convoi avait été bombardé par l'aviation britannique à l'embouchure du Trieux. Les navires ont été plus ou moins emdommagés. Le Ludwing Janssen avait coulé sur place alors que les autres bâtiments du convoi avaient continués leur route vers Bordeaux.(Site "gissacg.free.fr/epaves_trieux.html" et "sous-la-mer.com/plongee-epave-ludwig-janssen-m4623", il s'agit de sites de plongée sous marine)

A la fin de la guerre, deux de ces chalutiers avaient été récupérés à Saint Nazaire, et transformés en 1947-1948 à la DCAN Lorient en Bâtiment Hydrographique (ou annexe hydrographique) (Site "www.arsenaux.fr/lorient"):

- Le Van Ronzelen, renommé "Alidade", immatriculé P 660, basé à Diégo Suarez, admis au service actif en 1947, mise enréserve 1958,déclassé en 1960 (Coque Q 157)
- le Ostfries Land, renommé "Octant', immatriculé P 661, basé à Dakar, admis au service actif en 1948, déclassé en 1960


Le Bâtiment Hydrographique Alidade à Diégo Suarez


3 - Caractéristiques du Bâtiment



La coque était en acier, assemblée par rivetage, elle avait les dimensions suivantes: Longueur, 56,30 mètres hors tout, 49 mètres à la flottaison, largeur 8,04 mètres, tirant d'eau environ 5 mètres.

Le déplacement total en charge était d'environ 1000 tonnes, la jauge brute (volume intérieur du navire) était de 700 tonneaux (Le tonneau est une mesure anglaise qui vaut 100 pieds cubes, soit 2,83 m3).

Propulsion par une hélice et une ligne d'arbre entrainée par une machine à vapeur. La vapeur était produite par une chaudière cylindrique, chauffée au charbon.

Le rayon d'action était de 3000 milles nautiques à la vitesse de 11 noeuds, pour une soute à charbon pouvant contenir 260 tonnes.

Le bâtiment avait un équipage de 45 personnes environ.

La drome comprenait deux vedettes hydrographiques.

bonjour la royale une petite histoire au sujet de bagare entre ramatou à sakaramy j'ai intervenu mais j'ai du crier A MOI LA LEGION car je m'aurais fait lyncher voilà à plus amitié légion charles

Bonjour,

Merci à Alain Cloarec pour son message 599, concernant l'Alidade. J'ai appris beaucoup sur ce bâtiment qui me tenait à coeur. J'y ai passé de bons moments tout en faisant le tour de Madagascar, sans oublier l'Ile de Sainte Marie et Nossi-Bé. Encore merci. Amicalement.

Jean Léon, si je ne me trompe pas voici la frondeuse du départ du Protet au Tropical ?

A Charly - SAKARAMA



Hé bin dis donc mon gars, c'est dangereux de jouer les modérateurs

pour Dusek de la part d'un nouvel embarqué

la Légion et la Royale, toujours la main dans la main...

je me souviens d'une descente dans la rue Colbert par la Légion et les marins contre les marins de l' "Ethiopia" qui avaient été un peu agressifs envers certains d'entre nous