par † Jean Favalessa Mar 15 Nov 2011 - 16:18
Bonjour les anciens
Oui ,Daniel,il n'y a pas d'autres mots, pour désigner ces attitudes de non civilisés. Il faut un sacré courage pour
cracher sur un blessé,arracher ses pansements, insulter un malade,lorsqu'il est cloué sur un brancard. Quelle
témérité à bousculer un infirme cramponné à ses béquilles. Pas de danger de prendre le moindre coup,on peut y aller!
On ne risque surtout pas,quel soulagement, de mouiller le devant et de souiller l'arrière du pantalon devant un danger
quelconque,ils ne peuvent même pas répondre aux invectives.Quelle jouissance ,pour un peu on demanderait une
médaille!.......mais, quelle médaille??
Là-bas, un homme à terre: viet rebelle, régulier ,la cuisse transperçée par un 20mm (heureusement inerte), on le relève.
Il est soigné,évacué et traité comme nous... Pourtant,personne de notre coté ne souhaite tomber entre leurs mains!...
Il est vrai que pour les"héros"ivres de vengeance, cités plus haut, pas de quartier, pour les mercenaires assoiffés de
sang que nous sommes! Non PILON ,aucune crainte. Je penses qu'aucun de nous, n'a oublié nos copains,tombés là-bas
les blessés, les malades, les morts sous la torture aussi, n'en déplaise aux virtuoses de l'injure!
Plus jeune,encore dans la Royale, deux fois ,l'occasion s'est présentée pour m'exprimer concrètement ,sur le sujet.
La discussion fût très brève à chaque fois, mais combien "efficace". C'est loin bien sûr.
Salut Claude Ton récit sur les Cdos, je l'ai également entendu , il paraît qu'il est véridique! Pour ma part ,je me suis toujours demandé, pourquoi le 11octobre 49, à MARSEILLE, nous avons embarqués sur la JAMAÏQUE entre deux haies
de Gardes Mobiles( pas de CRS à l'époque)Nous ne voulions certes pas nous échapper!
Bonne soirée à tous Jean Favalessa