Malgré une carrière encore plus brève que celle de l'Aichi, cet appareil a aussi sa place dans l'anthologie des avions de l'Aéronautique navale.
En 1941 la Marine Impériale japonaise demanda à Nakajima de développer un hydravion de transition en attendant l'arrivée du futur Kyofu, l'avionneur prit comme base le célèbre Mitsubishi A6M2, le fameux Zero, dont il assurait la fabrication. Par rapport au Zero terrestre, le Nakajima A6M2-N Rufe était dépourvu de train, dont les logements étaient obturés, un grand flotteur central soutenu par un pylône profilé et deux mâts additionnels étaient installés à la place. La stabilité latérale était assurée par deux flotteurs retenus par un mat unique et attachés au deuxième tiers de l'intrados.
En dépit de ce nouvel aérodynamisme marin, le Rufe restait relativement rapide et manœuvrant,
L'unique Rufe ayant appartenu à l’Aéronautique navale, a été trouvé prés de Singapour en septembre 1945 par les troupes britanniques. Après un passage à l’ATAIU (Allied Technical Air Intelligence Unit) organisme allié chargé du ramassage et de l’évaluation des avions japonais, il a été envoyé à la base de Biên Hoa avant d’être remis en état de vol et affecté à l’escadrille 8S. Sa carrière fut brève, il commença à voler le 29 août 1946 aux mains du LV Laure, mais après avoir effectué une dizaine de vols, aux mains de l’EV Hostalier, l'appareil s'écrasa au dessus de la rivière de Saigon le 19 septembre 1946, lors d'un tonneau lent à basse altitude impossible à redresser à temps, entrainant la mort de ce pilote.
Sur le slip de Cat Lai en 1946, mise à l'eau du Rufe de la 8S, portant encore les inscriptions britanniques de l' ATAIU, à droite le SM Mécanicien volant Robert Bellieu, dit "La Vigie" peu de temps après son arrivée sur la base.
En 1941 la Marine Impériale japonaise demanda à Nakajima de développer un hydravion de transition en attendant l'arrivée du futur Kyofu, l'avionneur prit comme base le célèbre Mitsubishi A6M2, le fameux Zero, dont il assurait la fabrication. Par rapport au Zero terrestre, le Nakajima A6M2-N Rufe était dépourvu de train, dont les logements étaient obturés, un grand flotteur central soutenu par un pylône profilé et deux mâts additionnels étaient installés à la place. La stabilité latérale était assurée par deux flotteurs retenus par un mat unique et attachés au deuxième tiers de l'intrados.
En dépit de ce nouvel aérodynamisme marin, le Rufe restait relativement rapide et manœuvrant,
L'unique Rufe ayant appartenu à l’Aéronautique navale, a été trouvé prés de Singapour en septembre 1945 par les troupes britanniques. Après un passage à l’ATAIU (Allied Technical Air Intelligence Unit) organisme allié chargé du ramassage et de l’évaluation des avions japonais, il a été envoyé à la base de Biên Hoa avant d’être remis en état de vol et affecté à l’escadrille 8S. Sa carrière fut brève, il commença à voler le 29 août 1946 aux mains du LV Laure, mais après avoir effectué une dizaine de vols, aux mains de l’EV Hostalier, l'appareil s'écrasa au dessus de la rivière de Saigon le 19 septembre 1946, lors d'un tonneau lent à basse altitude impossible à redresser à temps, entrainant la mort de ce pilote.
Sur le slip de Cat Lai en 1946, mise à l'eau du Rufe de la 8S, portant encore les inscriptions britanniques de l' ATAIU, à droite le SM Mécanicien volant Robert Bellieu, dit "La Vigie" peu de temps après son arrivée sur la base.