3 bandits tués par des villageois à Madagascar
Publié : vendredi 28 décembre 2012 à 14:30 - Modifié : 28/12/2012 à 14:30
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Trois bandits ne sont pas ressortis vivants de l’attaque qu’ils ont menée contre un commerce dans un village de la province d’Antsiranana, sur la pointe nord de Madagascar. Tandis que les villageois déplorent un mort dans leurs rangs.
Un petit commerce rural, situé dans le village de Mosorolava-Andranofanjava, a reçu la visite de trois bandits armés de Kalachnikov dans la nuit du dimanche 23 décembre, vers 22 heures. « En fait, un des malfaiteurs s’était introduit dans la maison, les deux autres faisant le guet dans la cour », rapporte L’Express de Madagascar.
Lors de l’attaque, une femme s’est retrouvée seule face à son assaillant, son mari étant parti à Ambilobe pour s’approvisionner en marchandises. A la vue d’une arme pointée dans sa direction, elle a crié à l’aide. Son petit-fils, qui habite dans le voisinage, a été le premier à voler à son secours. Armé d’un coutelas, celui-ci est parvenu à blesser mortellement l’agresseur au ventre.
Malheureusement, « les deux autres malfaiteurs sont intervenus et ont abattu le vaillant petit-fils d’une balle », relate L’Express de Madagascar.
Voyant que leur opération criminelle allait échouer, les deux bandits se sont enfouis dans la forêt, « comptant sur l’obscurité pour disparaître ». Mais les villageois ont réussi à les coincer dans le noir. Avisés à temps, les gendarmes de Bobasakoa se sont rapidement rendus sur place pour appréhender et écrouer les deux comparses.
Certains villageois n’ont pas apprécié l’intervention des forces de l’ordre et ont décidé de faire justice eux-mêmes. Ils ont ligoté un des gendarmes et ont trainé les deux bandits hors du violon. Ces derniers se sont ensuite retrouvés à la merci d’une foule en colère.
« Ils ont été passés à tabac jusqu’à ce que mort s’ensuive », relaie L’Express de Madagascar. Après la vindicte, les trois corps ont été enterrés dans une fosse commune. Leurs familles ont tenté de récupérer les cadavres, mais la population s’y oppose, soupçonnant une tentative de vengeance.