Le musée est installé dans l'hôtel particulier qui a conservé le nom d'Henri de Cheusses, le dernier seigneur de Rochefort.
De 1690 à 1927, il abrite successivement le logis du Commandant de la Marine, de l'Intendant et du Commissaire de la Marine.
Créé en 1930, le Musée de la Marine qui se nommait alors Musée Naval hérita des collections de l'ancien Musée des petits modèles qui conservait des maquettes de machines et de navires et divers souvenirs de l'arsenal.
Les anciennes collections de modèles et de sculptures de l'arsenal furent transférées dans l'Hôtel de Cheusses qui fut classé monument historique en 1932.
Le Musée Naval ouvrit ses portes au public en 1936 mais dut fermer ses portes en 1940.
C'est en 1966 que la Direction des musées de la Marine le réorganise en profondeur et l'ouvre de nouveau au public à l'été 1973. Il est intégré à l'établissement public du Musée national de la Marine depuis 1978. Depuis l'été 2008, le musée a entrepris de nouveaux aménagements intérieurs avec l'installation d'un nouvel espace d'accueil et d'une boutique et des aménagements extérieurs avec le percement d'une nouvelle porte d'entrée qui le met directement en contact avec le quartier de l'arsenal où se trouve notamment l'espace muséographique de la Corderie Royale - Centre International de la Mer et le chantier-exposition de L'Hermione. Le musée de la Marine de Rochefort devient le musée du grand arsenal.
Dans la cour est reconstitué le radeau de la Méduse.
Tenue de marin.
Buste de Colbert.
Jean-Baptiste Colbert né le 29 août 1619 à Reims, mort le 6 septembre 1683 à Paris, est un des principaux ministres de Louis XIV. Contrôleur général des finances de 1665 à 1683, secrétaire d'État de la Maison du roi et secrétaire d'État de la Marine de 1669 à 1683.
Maquette du fort Boyard.
Instruments de chirurgien de marine vers 1870.
Victor Marie d'Estrées, comte puis duc d'Estrées (1723), comte de Cœuvres et seigneur de Tourpes, né à Paris le 30 novembre 1660 et mort à Paris le 27 décembre 1737, est un militaire français des XVIIe et XVIIIe siècles. Fils du maréchal Jean II d'Estrées, il débute dans l'infanterie avant d'intégrer la Marine royale dans laquelle il combat pendant la guerre de Hollande. La paix revenue, il prend part à des opérations en Méditerranée contre les barbaresques sous les ordres du « Grand Duquesne ». Il sert sous Tourville au début de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, avant de revenir dans l'armée de terre. Il est au cap Béveziers, en 1690, il bombarde la côte espagnole l'année suivante et participe à la capture du convoi de Smyrne au large de Lagos en 1693.
Au début de la guerre de Succession d'Espagne, il est chargé de conduire Philippe V à Naples pour qu'il s'y fasse reconnaître comme roi des Deux-Siciles. Le succès de cette mission lui vaut la grandesse d'Espagne. Il est élevé à la dignité de maréchal de France en 1703. Désigné comme mentor du comte de Toulouse, il participe à la bataille de Velez-Malaga, ce qui lui vaut d'être fait chevalier de la Toison d'or et « général des mers d'Espagne ». En 1705, il tente de maintenir le siège de Barcelone mais doit céder. À la mort de son père, il devient vice-amiral du Ponant, gouverneur de Nantes et pays nantais, lieutenant général de Bretagne et vice-roi de la Nouvelle-France
Rolland-Michel Barrin, comte de La Galissonière, né le 10 novembre 1693 à Rochefort et mort le 26 octobre 1756 à Montereau-Fault-Yonne, est un officier de marine, administrateur colonial et gentilhomme français des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est gouverneur intérimaire de la Nouvelle-France de 1747 à 17493.
Robe en Indienne fin XVIIIeme siècle.
Fauteuil à la reine, période Régence.
Canon.
La cloche du bagne de Rochefort.
Tenue de cavalier (
je n' ai pas les explications
)
Figure de proue.
Vivandière.
Figures de proues.
Chapeau de médecin de marine.
Lambris du XVIIIeme siecle.
Comme autrefois, on peut apercevoir une frégate ( l' Hermione ) au bassin.
D' une des fenêtres de l' étage on voit bien la reproduction du radeau de la Méduse.
Le naufrage de la frégate Méduse, qui s'échoue sur un banc de sable au large des côtes de l'actuelle Mauritanie, le 2 juillet 1816. Au moins 147 personnes se maintiennent à la surface de l'eau sur un radeau de fortune et seuls quinze embarquent le 17 juillet à bord de L’Argus, un bateau venu les secourir. Cinq personnes meurent peu après leur arrivée à Saint-Louis du Sénégal, après avoir enduré la faim, la déshydratation, la folie et même le cannibalisme. L’événement devient un scandale d'ampleur internationale, en partie car un capitaine français servant la monarchie restaurée depuis peu est jugé responsable du désastre, en raison de son incompétence.
Compas.
Escalier et sa rampe et grille en fer forgée.
L' arrière du bâtiment, dans l' enceinte de l' Arsenal de la Marine.