par Max Péron Mar 16 Jan 2018 - 15:53
Maintenant, je sais pourquoi je n'ai jamais vu un hélico se poser sur la plage arrière. Bravo et merci pour cette "enquête" rondement menée.
Pour répondre à Joël, le CEF du Bourdais après l' IPER de 1977 :
Dans la matinée du jeudi 10 novembre 1977, le Commandant Bourdais s'éloigna définitivement du quai du Péristyle à Lorient.
.../... Le port de commerce, le port de pêche, la base sous-marine, la villa de l'amiral au Kernével. Garde à vous tribord ![/i[i] La berloque tribord ! Ensuite, comme le veut la tradition pour les grands départs, les cloches de Larmor nous saluèrent. Cela peut paraître anodin mais cette sympathique coutume était très appréciée des marins. Par radio VHF, les guetteurs sémaphoriques de la citadelle de Port Louis nous souhaitèrent "Bon vent et bonne mer". Adieu Lorient et cap sur Toulon avant de retrouver l'Océan Indien.
Nous étions théoriquement en simple transit. En fait, plusieurs officiers et autres gradés du CEF avaient embarqué avec nous au départ de Lorient. Pour nous observer, nous conseiller ... et commencer à prendre des notes sur chacun d'entre nous. Bonjour l'ambiance !
Le stage CEF proprement dit se déroula à Toulon, à quai et surtout en mer, du 21 novembre au 20 décembre. Se joignirent à nous pour ces réjouissances : l'aviso D'Estienne d'Orves, un sous-marin classique de type Daphné, une flottille d'Alizés et des éléments de la marine iranienne. La totale !
.../... J'abrège, j'en ai écrit deux pages ...
Le Bourdais devant quitter définitivement la France le 28 décembre, il nous fut accordé quelques jours de permissions pour faire nos adieux. Du matelot au commandant, le 26 décembre à 08H00, tout le monde devait être rentré à bord pour les derniers préparatifs avant le grand départ.
.../... Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, nous étions évidemment en mer, quelque part entre Toulon et Alexandrie.