Hé hé Serge !!
Sur Neptune P2V7 à la 25F en 1981, il y avait 2 équipes de Mécaé, cellule et moteur.
J'étais cellule, mais j'ai bossé un peu sur les moteurs pour filer un coup de main.
Déjà, ouvrir ces putains de capots lourds comme des ânes morts...
Ensuite, changer des jeux de bougies, des éléments d'échappement, les turbines et les fameux carbus !
Il me semble que c'était les équipes du dépannage SEA qui venaient changer les cylindres et les pistons.
Je les voit encore rôder les grosses soupapes !
Il arrivait aussi qu'on aide les équipements (EMAEQ) ou "petits métiers" pour changer les grosses génératrices dans les nacelles de train.
Sur ATL1, c'était du premier degré, mais on changeait les compresseurs cabine, relais accessoires, vannes de ralenti, démarreurs ROTAX, le canari (débitmètre carburant), accouplements élastiques entre relais accessoires et moteur.
A Dakar, on avait des fuites dues au joints labyrinthe de ces accouplements.
Je me souviens être resté sur l'escabeau, pendant que le collègue lançait le moteur en ralenti sol, pour voir si ça fuyait en dynamique.
Je lui ai dit quand ça sera ok, je descendrai de l'escabeau, tu pourras couper après.
Eh bien, ça faisait tellement de bruit et ne voyant distinguant plus l'hélice en rotation, j'ai attendu qu'il coupe avant de descendre de l'escabeau !! J'avais la trouille...
Il y avait les changements d'hélice avec les réglages pointus, jeux de cales au régulateur hélice, coup de l'escabeau pour vérifier le câlage des pales, les purges, essais de mise en drapeau, à ne pas faire bien sûr sans hélice...
comme a fait un EMAEQ à la 24F... à 1 seconde près j'avais droit à la douche à la 3517
Après, les points fixes qui duraient parfois des heures...
Les EMAEQ et les DARAE faisaient leurs mesures de tensions au début puis descendaient de l'avion et retournaient tranquille dans leur bureau.
Jusqu'à une fois ou les mécanos ont oublié qu'ils descendaient...
L'histoire dit qu'ils ont été retrouvé au fond du parking, pèle mèle dans les broussailles
Je me souviens aussi être allé à Dugny un soir, après un vol en PA31 Navajo, pour changer vanne et électro-vanne de démarrage, à moitié à califourchon sur la tuyère dans la nacelle de train, avec le collègue qui passait les outils.
Il fallait quelqu'un qui qui tienne les boulons côté moteur derrière la cloison pare-feu.
L'opération à bien duré 3/4 d'heure tant l'accès était difficile !! Pour 4 vis de fixation et 2 grosses tuyauteries d'air...
ça m'a donné l'occasion d'effectuer 2 vols, dont le retour rapide de nuit, avec les lumières des villes que l'on survolait !
C'est un super souvenir, l'équipage nous avait préparé un bon casse dalle, on s'est requinqué dans l'avion