par KRAUSSE Sam 2 Déc 2006 - 16:18
Bonjour à tous
Je suppose bien entendu que vous tous connaissez Totégégie.
Ce bout de terre est un atoll en fer à cheval prenant en étau les îles Gambier.
La plus grosse est Mangaréva...
Bon, je ne m'étalerai pas davantage sur cette description.
Présent sur ce caillou aride en 70 et 73, je pense qu'il mérite un petit coup d'oeil et un petit hommage.
En temps que "météos", l'équipe "Mer Air Terre" n'était pas si mal installé.
Nous avions un mess spacieux des habitations confortable et agréables, pas de moustiques, un paysage idyllique sur le groupe d'îles baignant dans un lagon à dominante verte et une piste aérienne.
Une bonne entente entre collègue de spécialités différentes régnait.
Le travail aux horaires continus un peux particuliers (1 jour oui, 1 jour non), ne nous empêchait pas de profiter pleinement de nos instants de liberté.
Les loisirs étaient relaxant et se bornaient à la pêche et la plongée sous marine en quête de coquillages (7 doigts cônes textiles nacres et bien d'autres espèces).
Il y avait aussi les ballades dans les motus ou les îles avoisinantes comme AUKENA.
Ah, j'oubliai le sport le plus redouté de tous.
C'était lors de la venue de la DIVES une fois tout les 3 mois je crois.
Débarquement des matériels et du ravitaillement, c'était pas du gâteau il fallait gonfler les muscles.
Mais nous avons droit ensuite à une petite ballade gratuite à RIKITEA où nous participions à un tournoi de volley avec les habitants de ce charmant village.
Visite avec les "bleus" du superbe autel nacré de l'église et trinquer à la santé de l'équipage de la DIVES dans l'unique bar du coin.
Retour ensuite au bercail avec à la clé un bon repas du soir préparé par notre chef cuistot de la marine.
Rien à dire de ce dernier, nous le chouchoutons au maxi et tout baignait dans l'huile.
Sauf quand les groupes électrogènes tombaient en rade... là, problème on en était réduit à manger des boitages jusqu'à l'arrivée du prochain DC6, pas terrible !!!
Mais on prenait tout à la bonne, nous étions réalistes, tout ne pouvait être parfait, même dans ce lieu paradisiaque.
Le séjour terminé nous partions avec une petite larme au coin de l'œil.
Nous admirions alors, pour une dernière fois à travers le hublot de l'avion, le bras de l'atoll et toutes ces îles superbes baignant dans leur écrin émeraude.
Quelques photos suivront plus tard afin d'agrémenter ce modeste récit.
Je ne voudrai pas donner trop de boulot à François.
Bonne journée à tous et à toutes.