par † sagnimorte albert Dim 12 Mar 2017, 11:15
Pour Guet.
Sûr, il y a beaucoup à dire à ce sujet.
Après la conférence de Genève, la volonté sournoise de la France était bien de se désengager, mais il est resté sur place des éléments très actifs qui n'entendaient pas abandonner. Parmi eux , avec beaucoup d'éléments de l'armée vietnamienne, Leroy le chef des milices catholiques, les sectes Hoa-Hao, Caodaïstes et Binh-Xuyen et le général Salan, le vieux "chinois" qui a du mal a admettre l'éviction de la France. En dépit de son combat, il devra renoncer et, lorsque des années plus tard, on lui demandera de quitter aussi l'Algérie, c'en sera trop pour ce grand soldat qui ara jusqu'à se rebeller contre tant de fourberie et de lâcheté. Quant à nos autres partisans, ils prendront le maquis. Incrédules lorsqu'ils réaliseront que la France les a purement et simplement abandonnés, ils se résoudront soit à rallier la nouvelle autorité, soit à quitter discrètement le pays.Non, le rôle de la France n'a pas été sans reproche, dont les politiciens dégueulasses ont trompé leurs amis, ont [u]laissé massacrer les unités de guérilla montées dans la haute région sur les arrières des Viets, [u] unités encadrées par des gradés français qui n'ont eu d'autre choix que de mourir avec leurs partisans, toutes munitions épuisées.[/uQuelques années plus tard, le sort des harkis en Algérie ne sera pas plus doux. Emasculés, ébouillantés, torturés, ils avaient eux aussi, cru en la France.. En revanche, après la fuite des G.I. du Viet-nam, les U.S.A. déploieront d'énormes moyens et dépenseront des sommes folles pour récupérer leurs soldats isolés. Une telle différence de comportement, de moeurs devrais-je dire, en dit long sur les mentalités de nos hommes politiques.. Pour être honnête, il faut toutefois porter au crédit, sinon de la haute politique, du moins à l'initiative de cadres subalternes , le déplacement des populations catholiques du Nord], après la partition de l'Indochine au 18ème parallèle , selon les accords de Genève. La marine s'est investie sans compter, souvent avec l'appui du feu, bravant les autorités communistes, pour transférer des dizaines de milliers de catholiques vers le Sud, sauvant ainsi la vie de nombre d'entre eux. Vers la même époque, le transfert d'une communauté de la Haute région- des Méos-, je crois, particulièrement impliqués dans la lutte contre le Viet-minh , a racheté un peu les défaillances de notre pays en la matière. Ces Méos ont été dirigés avec leurs familles au complet vers la Guyane française où ils ont trouvé un climat et des conditions de vie similaires à leur région d'origine. Ils se sont d'ailleurs très bien adaptés à leur nouvelle existence. Mais j'insiste sur le fait que ces initiatives ont été celles de "subalternes" et ne sont pas venues d'en haut. Il ne faut pas oublier qu'alors- et encore de nos jours-l'influence du parti communiste dans les hautes sphères politiques était considérable.
A plus, les amis.