Je me souviens avoir lu par ailleurs les récits de notre ami Noël Gauquelin sur son affectation au Contrôle TER Papeete. Pas évident. On lui demandait beaucoup mais il devait travailler "avec la b... et le couteau". Quand j'étais sur le De Grasse à Papeete / Mururoa, je l'enviais. J'aurais voulu être à sa place. Mais ça, "c'était avant" comme dirait la pub. A Météo CEP, no probem, crédits illimités. Quand je partais en mission dans les îles, il y avait tout, absolument tout en magasin. Je prenais tout de que j’estimais nécessaire pour le bon accomplissement de ma mission. Un vrai plaisir de travailler dans de telles conditions.
Pour en revenir à Tahaa, quand j'y ai séjourné, il n'y avait que des familles, beaucoup de femmes seules, épouses de militaires, avec ou sans enfants. Je suppose que d'autres périodes étaient réservées aux célibataires et célibataires géographiques du CEP.
Pytheas parle du Club Med à Mooréa. J'ai séjourné ... juste à côté. Petit extrait de mes mémoires :
Après les fêtes du Tiurai à Tahiti et avant que mémé ne parte, nous décidâmes de passer un week-end à rallonge dans l'île de Mooréa. Pour notre séjour, je choisis l'hôtel Moana situé juste à côté du Club Med. Il n'y avait que des farés individuels, tous installés à seulement quelques mètres de la plage. En plus de la plage, l'hôtel disposait d'une piscine. Le pied ! Mooréa est une île magnifique. fréquentée par les touristes mais beaucoup moins que Tahiti. Un équilibre quasi-parfait, en 1974 en tout cas. Pour visiter l'île, nous louâmes une jeep Volkswagen. Un modèle qui n'existe malheureusement plus : entièrement découvrable, pas d’arceau, quatre vraies places et surtout quatre portes.
En faisant le tour de l'île en voiture, nous nous arrêtâmes à midi dans un tout petit restaurant, ou plutôt une paillote tahitienne, qui s'appelait le "Upunohu". En dehors de nous, les seuls clients étaient Serge Reggiani (Casque d'or, Les loups sont entrés dans Paris, etc) accompagné de son épouse et de deux adolescents, leurs enfants très probablement. Leur table était juste à côté de la notre. Sans intention d'écouter, nous entendions cependant toute leur conversation.
.../... Mémé quitta Tahiti pour rentrer en France le 23 juillet 1974, toujours par la "route des Indes". En DC8 d' UTA jusqu'à Nouméa via l'Australie. Ensuite en DC10 via Saïgon, l' Inde, etc. En arrivant à Lorient, elle devait être sur les genoux ... mais que de choses à raconter à ses collègues et copines de l'hôpital Bobélio !