Bonjour Dan,

Pour la plongée je ne suis pas très sûr que ce soit idéal car les fleuves guyanais sont assez chargés en boue et rendent la mer très opaque à proximité des côtes, mais peut-être qu'au large ça va mieux (je n'ai pas l'expérience), cependant il y a quelques requins !
Pour le fun, bien que la mer soit assez remuante, ça n'est tout de même pas la côte Basque.
Je crois qu'il faut d'ores et déjà qu'il envisage d'ajouter d'autres activités à son palmarès :Pêche au gros, chasse (attention réglementée), randonnée sur les fleuves et en forêt, étude de la biosphère (richesse extraordinaire).
Il pourra aussi s'intéresser aux populations de tout poil qu'il va côtoyer, mais là encore attention car la Guyane est le département de France le plus touché par l'insécurité et.....le sida.
Mais je suis sûr que comme tous ceux qui y ont séjourné il trouvera ses propres centres d'intérêt et en gardera un très bon souvenir.

merci Andrem pour ces renseignements

alors il fera la peche au gros il adore cela aussi

Bonjour,
De retour de week end, reponse à Alain, Yvon et Jakes
pour Alain MICHAUX, oui c'est bien moi sur la photo avec GIGI,que de bons souvenir de la MADELEINE et de toute les sorties à la chasse en pirogue, je commence à trier les photos ranger dans les cartons et j'espère en retrouver de cette époque.
Pour Yvon je t'ai reconnu sur ton avatar quand à Jakes c'est plus dur de le reconnaitre
dès que je touve des photos j'essaierais de les mettre sur le site
+ plus Paulo

Surtout pour Roger .... Ben alors Roger qu'est ce que tu fais là :lol: J'ai aussi écrit un peu sur la Guyane. Le monde est petit...vive Internet une fois de plus. Tu a l'air d'aller bien. Parfait jeune homme!!!!! J'espère que tu profite bien.....comme moi de tes retraites.....
Maurice

Excuse moi Dan, tu m'avais demandé de t'envoyer quelques remarques sur la Guyane. Je t'ai mis dans .........mon brouillon......je me suis absenté un bon moment. Bref.. :evil: . Au trou....Je vois par ailleurs que les commentaires ne manques pas. Mais peut être faut il passer par le chat?
Cordialement
Maurice NEHOU.

bonsoir,

les Iles du Salut......bien tristes lieux que ces îles et au combien riches en Histoire.

mais au fait qui sait d'où vient le nom "îles du salut" ?
j'ai une réponse qui m'a été donnée.......................

Et vous le savez-vous?

amiralement votre973

bonsoir,

salut Dan,

des 2 ans passés en Guyane, je ne garde que du bonheur de cette région.......

les papillons et sa papillonite près de Rémire Montjolie .......
les matoutous dans la montagne des singes près de kourou......et le rorota.......
les tortues pres des heats, au petit matin.........à Rémire également.......
Cacao, les dimanches.........pour le folklores et son musé "morphos bleus".....
les marais de kaw.....avec ses crocos (chasse nocturne) .......
le marché de Cayenne et ses restos.....
kourou avec ses fusées en live.......
st laurent de Maroni et son bagne et la remonté de son fleuve jusqu'à Apatou....

enfin le carnaval qui dure , qui dure pour finir chez "Polinat" où autres dancing.

et bien d'autres lieux.
Oui, bien belle région où je n'ai rencontré aucun moustique....si....si....je vous le jure :evil: :evil:

2 ans et pas un seul jour d'inactivité.

amiralement votre973

Salut à tous.
J'ai eu la chance de faire de ZMAG avec le Détroyat.
On mouillait souvent aux Iles du Salut, que de souvenirs à l'auberge tenu par Madelaine.
Le punch des iles et le punch des bagnars m'ont fait des trous noirs carabinés.
La visite du Centre Spatial veut vraiment le coup.
Tout comme le village de Cacao, (avec remontée du fleuve en pirogue).
Voici 2 photos prises aux iles, ( celle du requin, je l'ai déjà vu sur un post de Françoise - un petit coucou au passage - ).

Pour DAN
973 a tout résumé pour un bon séjour en Guyane pour ton fiston !
Et pense à aller y passer une petite "campagne" d'ancien, j'ai moi même été invité par des potes de "LA CAPRICIEUSE " en vacances, et bien j'y suis retourné deux fois !
Ça vaut le coup, la Guyane manque de tourisme, mais nous les anciens campagnards on aime bien cette "aventure", hésite pas !

Merci pour tous ces renseignements
je compte bien m'y rendre l'année prochaine, s'il y en a qui ont des tuyaux pour l'hébergement pas cher n'hésitez pas.
Au fait n'y a t'il pas un cercle la bas ?

Bonsoir DAN

A Cayenne, tu as la Légion de Gendarmerie, je crois qu'il y a des chambres de passages et il y a un mess.
A St Laurent, il y a la Compagnie (?ou Groupement) de Gendarmerie... là, il y a des chambres de passages, je les ai utilisée une fois et il y a aussi l'armée de terre... là aussi, pas de problème, il y a des chambres de passages et un mess (merveilleux endroit), je l'ai également utilisé lors de la visite d'amis.

DAN, j'ai une amie qui est restée (pour son job), elle est sur Rémire près de Cayenne.
Si tu as besoin d'un renseignement, je suis sûr qu'elle te le donnera.
Elle vient me voir prochainement.

amiralement 973

Salut DAN
Trois missions (SMAG) dans ce pays superbe.
La Garonne nous à permis un hébergement humide, mais, çà valait le coup.
Ton fiston va se régaler, paysage hors du commun, végétation magnifique, et une ambiance du tonnerre de Dieu.
Mes passages (de 77 à 80) m'ont marqués, dans le bon sens...
J'ai un cousin qui est présent à Cayenne, MP ou Maj. Le Vourch J.Pierre.
il y est en famille.
Il est Fourrier, ça peut servir !
J'ai gardé de liens avec des gendarmes et des biffins depuis mon passage.
DAN, à plus et Kénavo.
Yvon. Bonsoir ensommeillé de lesneven. :sleep:

Merci encore pour ces renseignements, je n'ai plus qu'attendre l'année prochaine pour organiser ce voyage.
Déjà il faut que je connaisse le programme, et ce n'est pas une mince affaire, on a connu cela. :roll:

J'ai une réponse qui m'a été donnée :

Le nom de ces îles a été donné par les bagnards eux mêmes car l'on y mourait moins vite.
En effet les îles sont balayées par un vent et donc il y a très peu (voire pas du tout) de moustique.
Donc les bagnards y trouvaient "leur salut" dans ces îles par rapport à ceux de Cayenne, St Laurent...

Voilà l'explication donnée par le guide lors d'une visite commentée...

amiralement votre973

Bonsoir "973"

J'étais curieux de connaître la réponse à l'intéressante question.
Mais désolé, mais je vais proposer une autre explication.

L'archipel des "Iles du Diable" a changé de nom environ 100 ans avant de voir le 1er bagnard y débarquer en 1852, sous Napoléon III.
Il faut remonter au 18ème siècle avec la célèbre expédition de peuplement de la Guyane organisée par le Ministre de la Marine Choiseul et dite "expédition de Kourou" qui se termina en catastrophe. Mortalité effroyable pour différentes raisons allant des maladies tropicales en passant par la famine (eh oui !), etc...
C'est déjà la que se fit la réputation de la Guyane d'une terre particulièrement hostile à l'européen...
Ce qui nous amène à l'envoi des bagnards un siècle plus tard sur "LA TERRE DE LA GRANDE PUNITION", mais ceci est une autre histoire...

"On dit" qu'il y eut des survivants dans cette affaire (ultérieurement rapatriés en métropole) que parce qu'ils (?) trouvèrent refuge aux iles du diable (pas de moustiques, de tiques et autres joyeusetés, pas de marécages donc pas de miasmes, alizés rafraichissant, poissons de mer et non de vase, eau de mer salée un peu iodée au lieu de la 'soupe saumatre'des marécages de Kourou, etc...).
Ils y trouvèrent "LE SALUT" d'ou le changement de dénomination pour l'appellation Française, datant de 1753 (environ).

Une variante dit que, en 1753, après les fatiques d'une traversée pénible, ces massifs de verdure, ces trois corbeilles de feuilles et de fleurs qui sortaient du sein des flots se présentaient aux voyageurs sous l'aspect le plus séduisant.
On les acclama comme la terre promise.
On les appela les "Iles du Salut".

Pour la petite histoire, les cartes anglo-saxones (et de culture/langue anglaise) ont gardé, même actuellement, l'ancienne dénomination d'Iles du Diable.

J'ajouterais que j'ai une approche un peu différente pour les bagnards.
Tant ce que j'ai pu en lire et même "discuter" avec quelques survivants (eh oui, dans les années 70, ils y avaient encore quelques 'vieux blancs' survivant à la Guyane...), loin de considérer les iles comme leur salut, ils les craignaient pire que la peste...
Elles avaient une aura de malheur, d'autant plus que peu de choses filtraient sur leur fonctionnement carcéral, d'ou l'imagination...
Réellement, c'était le bagne à l'intérieur du bagne (surtout pour St Joseph) ou l'on croupissait avant de crever à petit feu...
Et on perdait tout espoir de la belle...
Tous savait que l'on ne s'échappait pas des iles, exit donc Papillon (il y eu des tentatives mais aucune évasion de réussie)...
Et chacun sait que seul l'espoir fait vivre, surtout dans un enfer sans fond comme ils se trouvaient...
Pour l'ile du diable, domaine des politiques et régime à part.
Pour l'ile Royale, plusieurs régimes suivant les postes occupés (administration, hôpital, etc...), mais le quartier cellulaire n'était pas pour des enfants de coeurs...
A priori, seuls certains camps forestiers pouvaient être craint autant que les iles par les bagnards...
Mais bien sur, ce n'est que mon avis...
Que, cependant, je pourrais suffisamment étayer, je pense...

Amicalement
Roger

bonne nuit et bonjour,

Roger 56

Effectivement ton recit sur ces îles reflète bien la réalité ...........mais j'ai moi même discuté avec quelques descendants........îles du salut....îles du diable.......îles sans retour.......

Il faut savoir que quelques gardiens se sont pendus devant cette misère humaine.......

Tu cites "Papillon"........la encore de mes recherches faites sur les lieux, il ressort que notre "Papillon" n'a fait que raconter des histoires (certes réelles) mais ne lui appartenant pas. Il a fait sienne le recit d'autres bagnards........
enfin, lui au moins a pu en vivre......

j'ai été très marqué par cette page de notre histoire.......peu connue......oubliée.....mais que je transmets autour de moi afin que celà ne s'oublie pas.............

amiralement votre973

Au cours des années 71 à 95 où j'ai fréquenté la Guyane (1971 à 1995 tout de même), c'est effectivement la version la plus courante que relate Roger 56 que j'ai entendue à propos du nom donné aux iles du Salut.
J'ai bien connu à Kourou le patron du bar "Le Saramaca" qui disait avoir lui-même été bagnard et de ce fait fréquenté Papillon (Je n'ai jamais vérifié ses dires). Il prétendait qu'effectivement ce qui était écrit dans le livre de ce dernier ne correspondait pas à la réalité, et il a d'ailleurs écrit lui-même un ouvrage (dont j'ai oublié le nom) où il contredisait les faits.
Quoiqu'il en soit, son épouse une forte femme haute en couleur et le verbe fleuri, nous préparait dans son restaurant les plus fabuleuses "crevettes à la sauce Diable" que j'ai jamais mangé !

Bonjour,
Qqs réponses à 973, Andrem, Néhou...

Je me rends compte un peu tardivement que j'aurais du mieux présenter ma connaissance de la Guyane.

Après une passage en 1975 lors d'une mission Marine pour un lancement Diamant, Surmar, Surpêche, Orpaillage clandestin (déjà), etc... j'y suis revenu pour un travail civil en 1979 qui à perduré jusqu'en 2001 (retour sur pb médical lié à des bébètes locales).
Mon premier poste et pendant tout mon séjour, fut celui de responsable cinéthéodolite de l'ile Royale doublé de celui de Chef du site des Iles du Salut (une dizaine d'années seulement). Pendant les 2/3 premières années, je passais la semaine aux iles, pratiquement en continu, du lundi matin au vendredi soir (transport maritime Kourou/Royale par les vedettes LOPEZ. A l'époque il tenait également le Karting, restaurant bien connu de la zone portuaire). WE sur le continent. Après, la nouvelle organisation du travail au CSG et les nouvelles conventions hotelière, dépatementale, régionales et état fit qu'une permanence du Centre Spatial n'était plus absolument nécessaire 5 jours sur 7, hors opérations. Je fus donc appelé à d'autres fonctions sur "le continent"...
Sur les iles, après le départ du bateau, les soirées étant longues pour les permanents et mon goût pour l'histoire en général fit que je m'intéressais particulièrement à l'histoire du bagne et surtour à sa partie locale, la vie des iles...

Pour ce qui est de papillon, je rejoins tout à fait 973 (c'est pour cela que j'ai mis "exit papillon" dans ma com. ci-dessus, à comprendre "dehors papillon").
Toujours pour l'anecdote : dans les années 80 (sortie du livre de Charrière et du "papillon épinglé" lui taillant des croupières), à chaque visite des VIP invités du CNES, j'avais droit à la demande de visiter la "falaise dont il affirmait avoir sauté... Et dans la 7ème vague SVP..." Devant ma négation de cela, j'avais souvent droit à des remarques grinçantes pour être gentil... Aussi, je leur proposais de les accompagner sur l'ile du Diable (autre aberration du dit papillon, sur cette ile, avant Dreyfus, les locataires était des bagnards lèpreux à l'isolement, pendant et après lui , il n'y a plus eu que des politiques et Charrière était tout, sauf cela) et au retour, d'offrir la caisse de champagne français (au prix pratiqué par l'Auberge des Iles, mon pauvre salaire...) s'ils me la montraient, cette superbe falaise si bien décrite... En général, quelque fois en maugréant un peu et du bout des lèvres, ils finissaient par reconnaitre que je ne disais pas de bêtises...

Pour Andrem, le bar "Saramaca" dans les années 70 était tenu par l'ancien bagnard Raymond VAUDE, une figure pour ne pas dire une pointure... Il fallait l'entendre "héler" son Epouse Mado "Eh, la belette..."
La petite histoire fait la grande. M VAUDE était un ancien engagé volontaire dans la Marine Nationale, libéré du service en 1923. C'est après qu'il a dérapé et a été condamné par les assises de la Seine le 27 janvier 1933 a 5 années de travaux forcés, faisant de lui un "doublard" (5 ans de TF + 5 ans d'astreinte à résidence à la Guyane).
Toujours pour info, il fit partie du "convoi de 1935" sur le "Lamatinière". Il s'évadera... Reviendra en France... Aura un passé de résistant... Sera réhabilité en 1947... En homme libre accompagné de sa nouvelle famille, il reviendra en Guyane en 1949...
Il a relaté sa vie dans un livre "PASSEPORT POUR LE BAGNE" - Editions Henri Veyrier - 1977.
Soigneusement rangé dans ma bibliothèque, j'en ai un exemplaire dédicacé...

Pour Néhou, je passe une retraite paisible dans ma Bretagne natale entouré des miens et cultivant mes hobbies, l'histoire et le contact avec les anciens.

A+

Amicalement à tous,

Roger

PS : je me freine sinon je vous en tartinerais encore bien d'autres anecdotes mais j'ai grand peur de vous lasser, les collègues ! Merci de m'avoir lu jusqu'au bout...

Pour Roger 56
Merci pour les détails de la vie de Vaudé que je ne connaissais que partiellement car je n'étais pas un de ses familliers, mais un client lambda et pas très assidu de surcroît.
J'ai également connu Lopez qui dans le début des années 70 possédait entre autre, un superbe boa de 4 à 5m de long.
On a sûrement dû se croiser un jour ou l'autre sur place car bien que n'étant pas permanent, j'y ai fait de nombreuses missions depuis Europa II jusqu'à Ariane 5.

Cordialement .

bonjour,

Roger 56

merci car qui mieux que toi peut parler des "iles du Salut"........
et tu ne me lasses pas.....c'est un plaisir de te lire.

amiralement votre973

merci la godille pour ces renseignements

@+

[quote="LA GODILLE"]Bonjour,
Pour moi, ayant fait la Guyane durant 3 ans et ayant entendu tout et n'importe quoi sur le bagne et les bagnards, je considère que le livre de jean-claude Michelot "La guillotine sèche" éd "Fayard"1981 donne un point de vue assez impartial sur la situation du bagne de Guyane. Bien sur, cela n'engage que moi!


Bonsoir,
Effectivement excellent bouquin.
Mais il y en a d'autres à lire pour "tenter d'essayer" de comprendre le bagne. si c'est possible...
Il ne faut pas oublier que chaque auteur priviligie une direction, même en désirant être tout à fait impartial. C'est humain, inconsciemment sa prose est faconnée par sa façon de penser la vie, ses opinions philosophiques, politiques, religieuses, sa formation, etc. Il ne faut pas oublier non plus la date d'édition véhiculant de fait les idées du moment...
Par exemple, début de la décennie 80, les grands combats pour l'abolition de la peine de mort, la remise en cause de notre système pénal, etc...
La parution sera sensiblement différente dans son contenu d'un ouvrage paru en fin XIXème ou début du XXème siècle ou la peur de l'anarchie (par ex. la bande à Bonnot...) fait sensiblement se durcir le système judiciaire...

Quelques livres qui me semblent complèter le premier, liste sans aucune prétention et largement incomplète (j'en ai d'autres mais les citer tous serait assez fastidieux).

- " La terre de la grande punition" - Michel Pierre - Ed. Document Ramsay, 9 rue du cherche midi, 75006 Paris - 1982.
(en page 4 de couverture, un extrait : Commencé dans l'utopie du rachat par le travail, le siècle des bagnards se poursuit dans la répression la plus cynique).

- "Le bagne à la casse " - Jean Lefevre - Ed. France Empire, 68, rue J.J. Rousseau, 75001 Paris - 1981.
(en page 4 de couverture, un extrait : une première fois, la peine de mort avait été partiellement supprimé en France, en 1848. On lui avait substitué le bagne, la "guillotine sèche". C'était une grande idée. Refaire "des hommes nouveaux sous des cieux nouveaux". Les bagnards repentis devaient devenir colons en Guyane. Ce fut un échec...
Intéressantes dernières phrases, je cite : La guillotine est morte. Mais, pas la criminalité. faudra-t-il réinventer ce bagne mis à la casse par le Front Populaire en 1936 ?
Un témoignage choc dans la grade période de réflexion actuelle. 1981).

- "La fin du bagne " - Danielle Donet-Vincent - Ed. Ouest France Université, 13 rue du Breil, 35000 Rennes - 1992.
(en page 4 de couverture, un extrait : Si l'on a beaucoup écrit, si l'on écrit encore beaucoup sur le bagne, on savait peu de choses sur ce qui amena sa disparition).

- "Bagnards à Brest" Philippe Henwood - Ed. Ouest France Université, id ci-dessus - 1986.

- "Les femmes bagnardes" - Odile Krakovitch - Ed. Olivier Orban - 1990.

Il ya aussi beaucoup de livres écrit par les journalistes (Albert Londres par ex. Au bagne, 1924 - L'homme qui s'évada, 1928) et des biographies essentiellement de bagnards. Il y en a aussi quelques unes (rares) de gardiens... Par exemple celle très intéressante du gardien chef Flottat,(malheureusement, parue il y a fort longtemps et que j'avais pu consulter à la bibliothèque de Kourou).

J'arrête...

A +

Salut Dan,
Je fais très court pour te répondre, je te fais de suite un Mp de clarification. :D

Pour Roger56
Bonjour,
Il est certain que chaque auteur fera passer ses convictions au travers de ses écrits. Dans la "Guillotine sèche", il me semble que MICHELOT s'attache plus à dénoncer les carences du système pénitentiaire national et local. Certains ont fait des bagnards une honte pour la France, une flétrissure pour le siècle des Lumières etc..... il leur oppose très justement les conditions sociales des ouvriers, paysans et mineurs du fin XIX et début XX siècle. Le peuple est miséreux, le bagnard lui est nourri, logé, magouille, se laisse vivre. Et tout cela à grands frais. Et pour quelques regrettables erreurs judiciaires, le gros du bataillon des bagnards était de "sacrés clients". Bon je ne refais pas l'histoire, j'analyse un peu. Il faut peser "les patates" :D pour raisonner équitablement, être intègre et pas trop dire de bêtises (je parle pour moi). :)
De toutes façons, c'est un pan de notre histoire très passionnant.
Cordialement,

Bonjour "la godille",

D'accord avec ton analyse générale et surtout ton (excellent) final :

"il faut peser les patates..."

et là, dans la marine, nous avons été à bonne école !

A+