Pour revenir au sujet des opérations de guerre, car elles ne sont pas finies ; une fois Dien Bien Phu tombé entre leurs mains les Viets ne s'arrêtent pas là.
Leur but est l'invasion totale du Delta du Fleuve Rouge, et si les garnisons Viets du secteur DBP sont mises au repos, les divisions 320 et 325 déferlent en direction d'Hanoi et d'Haiphong.
Une ligne de défense est établie tout autour du delta selon les ordres du Gal. Cogny, le but est d'empêcher la prise des aérodromes de Bac Mai, Gia Lam et Cat Bi.
Du 8 mai au 20 juin les formations de L'Aéronavale 3F, 11F, 14F et 28 F sont chargées d'effectuer des missions pour détruire les voies de communications Viets et retarder leur progression, en particulier sur les routes RP 13 et RP 41.
Organisée en soutien des Dinassaut cette opération est baptisée
Auvergne, cette opération conduite sous l'autorité du Gal Vanuxem permet le repli en bon ordre de 45000 militaires et de 50000 civils catholiques des évêchés du Tonkin.
Du 7 au 20 juillet 77 bataillons Viets appuyés par 50000 supplétifs convergent vers Hanoï et Vinh Yen.
Ils sont partout repoussés et subissent de lourdes pertes ; 18 Corsair sont touchés par la DCA. Les flottilles 3F Helldiver et 11F Hellcat interviennent jusqu'à fin juillet sur les routes RP 13 et RP 41 axe vital pour les Viets.
Les combats se poursuivent jusqu'au cessez le feu du 27 juillet.
Si la France a été battue à Dien Bien Phu elle est restée la plus forte dans le Delta.
Cette opération a permis de préserver Hanoï, capitale du Tonkin et son grand port Haiphong.
Elle a redonné vigueur aux forces françaises et surtout préservé le sort des 68000 hommes du Corps Expéditionnaire au Tonkin et permis de protéger les familles qui seront évacuées vers le Sud Vietnam avec le concours des navires de la Marine, en particulier les P.A.
Arromanches, Bois Belleau et
Dixmude.Dans les années 1950, la mine de charbon de Noyant-d‘Allier ferme et la cité est de plus en plus désertée par ses ouvriers, c'est alors disposant de nombreux anciens logis de mineurs, la municipalité décide d'accueillir des réfugiés Viet-Namiens.
Aujourd’hui encore c'est un village prospère ; et surtout une formidable preuve d'acceptation mutuelle et de solidarité des habitants.
JC