Je ne saisis pas ce tu appelles un "tir indirect". Quelque soit la distance, tout projectile a une trajectoire parabolique car il est soumis à la gravité terrestre dès la sortie de la bouche à feu.CHRISTIAN63 a écrit:cela fait déjà un tir indirect
Sans visibilité? Ces tirs se faisaient forcément à vue, les télémètres étaient des instruments optiques. Et il fallait aussi pouvoir observer les arrivées (gerbes) pour corriger. Un tir au but à la première salve était pour ainsi dire impossible.CHRISTIAN63 a écrit:Je parlais en général d'engagement de nos navires en batailles rangées aux tirs canons sans visibilités.
Donc il fallait voir pour viser et voir pour corriger.
C'est pour cela que les télémètres, à l'origine sur les passerelles ou sur les tourelles ont été reportés dans les hunes (voir les refontes des cuirassés classe Courbet et classe Bretagne dans les années vingt). Le but étant d'augmenter la portée visuelle en reculant l'horizon. Il fallait bien suivre les progrès effectués par la portée de l'artillerie.
Pendant la guerre les américains et les britanniques ont commencer à installer des radars pour la conduite de tir, cela permettait le tir de nuit ou par mauvaise visibilité (brouillard, rideaux de fumée) mais ils étaient peu précis (moins que les télémètres en tout cas) et il fallait toujours observer les gerbes pour corriger.