par CHRISTIAN63 Mer 21 Juil 2021 - 14:34
Bonjour à tous et en particulier à @
marienneau jean-michel Suite à nos derniers échanges, petites réflexions sur les tirs aux canons
Je pense que l’efficacité maxi des tirs canons se faisait à courtes distances, c'est-à-dire à vue, que ce soit pour les gros et moyens calibres (du 152 au 380, (pour les bâtiments français), car il était plus facile dans cette situation de faire des tirs de réglages (observation des gerbes et de la dispersion de celles-ci, permettant les correctifs nécessaires). Le potentiel de tirs aux buts des canons et de leur capacité à tirer à longues portées, trouvait sa pleine justification dans le tir sur des cibles fixes (installations défensives sur terre) par la capacité destructive des charges explosives propulsées. Au cours de la dernière guerre, il ne me semble pas, ou je
n’ai pas trouvé de récits ou suffisamment lu, pour trouver un engagement naval uniquement fait aux canons par des bâtiments français engagés dans le dernier conflit. Des bombardements d’installations portuaires ; oui, par exemple : opération
Vlado au large de Gênes en 1940 par le croiseur
Algérie avec ses 203 mm, en Indonésie au NO de Sumatra en 1944, ou le BDL
Richelieu pilonne une base japonaise de ses 380 mm, etc. et sûrement d’autres faits ou la marine françaises c’est largement illustrée. Le seul exemple de cette époque est celui du cuirassé
Bismarck qui coule le croiseur de bataille
Hood d’un tir canon indirect de 380 mm, à grande distance, trajectoire parabolique, touchant et traversant et pont et la soute de munition. Je laisse à des membres ayant vécus ces moments là, ou ayant une autre lecture, de compléter et de valider ou d’invalider ce sujet.
Amicalement