A lire sur Mer et marine .
L’épopée de l’ex-Foch, vendu par la France au Brésil en 2000 et désarmé en 2018, est encore loin d’être terminée. Son avenir est même des plus incertains. Refoulé par la Turquie, où il devait être déconstruit, l’ancien porte-avions, qui portait le nom de São Paulo dans la marine brésilienne, a retraversé l’Atlantique en remorque de l’ALP Centre. Il n’a pas retrouvé la baie de Rio de Janeiro, d’où il était parti le 4 août. Le convoi a finalement bifurqué pour se positionner plus au nord, près de Recife, dans l’Etat de Pernambuco, à la pointe ouest du Brésil. Ainsi, il est arrivé début octobre devant le port de Suape, où l’on pensait que la vieille coque serait amarrée dans l’attente d’être fixée sur son sort. Mais le remorqueur néerlandais qui la tracte n’a toujours pas reçu l’autorisation d’accoster avec son encombrant colis. Tous deux sont contraints depuis une dizaine de jours de faire des ronds dans l’eau à quelques dizaines de milles au large.