Vous allez dire que je suis un habitué du fait (voir mon spot sur les souvenirs d'aubette).
Mars 69, je pars de Lyon direction Bordeaux.
Dans le compartiment il n'y a que des appelés allant sur Hourtin.
Nous faisons rapidement connaissance.
Le printemps pointe son nez, il fait soif.
Nous arrivons dans une gare où il y a un arrêt de 15 mn.
Avec deux potes nous descendons pour acheter des boissons pour tout le monde.
A notre retour, chargés de boissons, nous voyons disparaître les feux arrières de notre train.
Nous n'avons plus un sou en poche.
On demande quand passera le prochain train et il fait nuit noire !
Le prochain passera demain après midi mais la gare la plus proche est à 60 km, peut être un taxi pourra-t-il rattraper le train qui fait un détour par rapport à la route ?
Un chauffeur veut bien essayer et gratuitement !!!
Essayez de demander la même chose aujourd'hui, 42 ans plus tard !
En arrivant à la gare, nous voyons le train redémarrer sous notre nez.
Nous décidons d'attendre un omnibus le lendemain matin.
Notre train est arrivé à Bordeaux vers 8h.
Nous vers 14h, nos bagages ont été descendus par nos collègues de voyage et confiés intacts au Chef de gare de Bordeaux qui nous les remet après qu'on lui ait raconté notre histoire.
Nous n'étions pas les seuls retardataires et un comité de réception nous attend.
Des sanctions nous sont promises, transformées à Hourtin par un discours sur l'exactitude, la discipline etc...
Vous le connaissez aussi bien que moi !
José