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"Je ne suis pas collectionneur..." Moi non plus, enfin pas vraiment. J'ai, toutefois, gardé ceux de "mon époque", et d'autre part, un stagiaire polynésien du BAT, m'en avait donné une poignée. Donc, moi aussi j'aimerai bien avoir les timbres ci-dessus, pour le souvenir.
La Marine ce n'est pas un métier, c'est une Aventure
Matelot, PICCOLO, loulou06000, Christian Suné et Max Péron aiment ce message
Comment s'est réellement passée l'arrivée du Bounty à Tahiti ? Il n'existe qu'un seul et unique témoignage, c'est le "Journal de James Morrison, second maître à bord du Bounty". Extrait : "Le 24 octobre 1788, nous arrivâmes à l'île Meetia (ou île Osnaburgh, environ 60 miles à l'Est de Tahiti) et nous en étant approchés, nous vîmes plusieurs indigènes descendre sur les rochers dans la partie Nord, agitant des morceaux d'étoffe blanche, mais aucun n'essaya de venir jusqu'à nous. Ayant repris le large, nous arrivâmes à Tahiti, dans le Nord-Ouest, entre 5 et 6 heures du soir. A 8 heures du soir, nous mîmes en panne et le 25 octobre à 4 heures du matin, ayant hissé les voiles, nous mouillâmes à 10 heures à Port Royal en baie de Matavai.
Nous fûmes bientôt entourés par les indigènes dans leurs pirogues qui nous apportaient des cochons, des fruits de l'arbre à pain et des noix de coco en abondance. On incita les malades à boire des noix de coco en quantité et cela contribua si bien à leur rétablissement qu'en quelques jours, il n'y avait plus la moindre apparence de maladie ou de dérangement à bord du navire, la grande abondance de provisions fournies par les indigènes leur rendant rapidement des forces.
Dès le mouillage, un ordre signé de M. Bligh fut placardé sur le mât de misaine interdisant l'achat du curiosités et de tous autres objets en dehors de provisions. Il n'y eut que peu ou pas désobéissance à cet ordre, rien n'excitant davantage la curiosité des hommes qu'un cochon rôti et des fruits de l'arbre à pain. Ils étaient apportés en si grande abondance que toutes les rations du bord furent supprimées, sauf le grog."
Un p'tit coup d'zoom sur le timbre "Les vahiné du Bounty" : Ce timbre, je ne l'ai jamais vu sur une enveloppe ou une carte postale. L'édition commune Polynésie française / Pitcairn Islands Les vahiné du Bounty / Women of the Bourty a été limitée à 1000 exemplaires. Aujourd'hui, les heureux propriétaires de cette planche de 10 timbres ne doivent pas être très nombreux. Petits veinards !
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
Joël Chandelier, Matelot, sad5, marsouin, bourneton, PICCOLO, LEBELANGER et aiment ce message
Les vahine du Bounty. Cette émission philatélique commune rend avant tout hommage aux 12 femmes tahitiennes devenues compagnes forcées des mutinés violents du Bounty. Arrivées à Pitcairn, ce sont elles qui organisèrent la vie difficile sur l'île et qui en assurèrent la descendance. Respect à ces vahine courageuses
Dorénavant, on vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police.
Matelot, PICCOLO, GYURISS, loulou06000, Christian Suné et Max Péron aiment ce message
J'ignorais que cette émission philatélique commune Tahiti / Pitcairn avait été faite pour rendre hommage aux Tahitiennes qu'emmenèrent avec eux à Pitcairn les mutinés du Bounty. Bel hommage par cette superbe série de timbres. Merci pour cette info, Jean-Léon.
Emmenées à bord sous la contrainte ? Récit de James Morrison, second maître à bord du Bounty :
"A la date du 16 juin 1789, nous nous étions procurés quatre cent soixante cochons, surtout des producteurs, cinquante chèvres et une quantité de poulets, quelques chiens et un chat. Et pour quelques plumes rouges, nous eûmes le taureau et la vache, dont ils ne faisaient pas grand cas. Avec tous ces animaux ainsi qu'une quantité de provisions pour l'usage immédiat, nous nous préparâmes à prendre la mer, ayant à bord neuf hommes de l'île ainsi que huit jeunes garçons, dix femmes et une petite fille, certains d'entre eux s'étant cachés dans le navire jusqu'à ce que nous fussions en mer.
Ayant halé sur le câble, le navire prit de l'erre, mais s'étant trop approché du banc du Dolphin, nous fûmes obligés d'abandonner l'ancre et de faire voile. Lorsque nous fûmes au-dehors, un certain nombre d'indigènes firent leur apparition, parmi lesquels Hitihiti et plusieurs de nos vieux amis. M. Christian (chef des mutins) constatant qu'il était trop tard pour les envoyer à terre, consentit à les emmener sur la demande de quelques-uns de son groupe, mais leur annonça qu'ils ne verraient plus jamais Tahiti, ce qui parut les laisser tout à fait calmes et satisfaits et ne donna jamais le moindre signe de tristesse d'être séparés de leurs amis. Par la suite, je ne les ai jamais entendus se plaindre."
Extraits de la préface du livre :
Le "Journal de James Morrison" est un témoignage unique sur le Tahiti ancien et sur la plus célèbre des mutineries qui bouleversa l'histoire du Pacifique Sud. .../... C'est en Angleterre, en attente de son procès, qu'il mit au clair les notes de son journal, document capital sur l'histoire vraie du Bounty et texte de premier ordre pour la connaissance du Tahiti ancien. C'est en outre le seul témoignage direct sur les activités des mutins après qu'ils eurent abandonné le capitaine Bligh en haute mer.
Le second maître James Morrison fut condamné à mort puis gracié.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
Matelot, Jean-Léon, PICCOLO, cornet, LEBELANGER, GYURISS, loulou06000 et aiment ce message
J'ignorais que cette émission philatélique commune Tahiti / Pitcairn avait été faite pour rendre hommage aux Tahitiennes
D'autant plus Max que le timbre nous montre une danseuse aguicheuse sous les yeux d'un marin du Bounty intéressé alors que la vérité de cette histoire est totalement différente. Ignorance du créateur de l'image ou déni de la vérité ?
Dorénavant, on vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police.
jean-claude BAUD, Matelot, PICCOLO, cornet, GYURISS, loulou06000, Jean Marc GERARD et Max Péron aiment ce message
Le timbre de 2017 et le livre sont deux choses totalement différentes.
message précédent : ce départ de Tahiti fut un vrai faux départ. Les mutins voulurent s'installer à Tubai mais rien ne se passa comme prévu. Résultat, le Bounty et ses mutins revinrent à Tahiti ! Certains marins - dont James Morrison - décidèrent alors de rester à Tahiti et de ne pas repartir avec le Bounty. "Le 22 septembre, nous jetions l'ancre dans la baie de Matavai. .../... Comme il se faisait tard alors qu'on achevait de tout transporter à terre, M. Christian (le lieutenant Fletcher Christian était le chef des mutins) nous dit qu'il avait l'intention de rester un ou deux jours et espérait que nous l'aiderions à faire de l'eau car il avait l'intention de partir à la recherche d'une île inhabitée où il débarquerait son bétail dont le navire était plein, ainsi que de plantes de toutes les espèces communes à ces îles. Il mettrait ensuite le feu au navire, espérant y vivre pour le restant de ses jours sans avoir d'autres visages d'Européens que ceux qui étaient avec lui.
Ayant au cours du précédent séjour fait mon ami de Poeno, chef de Matavai, et Millward étant l'ami de la femme de Poeno, nous fûmes invités à vivre chez eux, ce que nous acceptâmes. Nous y fûmes traités comme le reste de la famille avec cependant plus d'attention et de respect. Les autres s'en furent dans les maisons de leurs amis de naguère et furent traités de la même façon.
Pendant la nuit, nous constatâmes que le navire avait quitté son mouillage et se trouvait hors de la baie, s'apprêtant à partir, mais dû au manque de vent dans la matinée, il ne disparut à nos yeux que vers midi, se tenant jusqu'à là cap au Nord. Nous fûmes très surpris de ce départ car M. Christian avait proposé de rester un jour ou deux pour donner le temps d'amener à terre les choses dont nous pouvions avoir besoin ou bien celles que nous aurions pu avoir oubliées. Ceci nous donna des raisons de penser qu'ou bien il craignait une surprise ou bien qu'il avait agi ainsi pour empêcher ses compagnons de changer d'avis".
Et c'est ainsi que le Bounty quitta définitivement Tahiti à la recherche d'une île inhabitée. Cette île inhabitée, ce fut Pitcairn. Seize marins du Bounty restèrent à Tahiti. Dix neuf mois plus tard, James Morrison se constitue prisonnier à bord de la Pandora, navire anglais dépêché à Tahiti pour le ramener, lui et ses compagnons d'infortune, devant une Cour martiale en Angleterre.
La sentence de la Cour martiale fut prononcée le 18 septembre 1792 :
" .../... Elle les condamne en conséquence, tous et chacun, à être pendus par le cou jusqu'à ce que mort s'ensuive, à bord du navire de guerre de Sa Majesté que les Commissaires tenant l'office de Lord Grand Amiral de Grande-Bretagne et d'Irlande, ou du moins trois d'entre eux, désigneront à cet effet par écrit et sous leur signature".
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Matelot, PICCOLO, cornet, LEBELANGER, GYURISS, Noël Gauquelin, loulou06000 et aiment ce message
Puisque nous parlons du (ou de la) Bounty et de la Pandora, il est à noter que sur le chemin du retour, la Pandora (qui avait pour mission la capture des mutins) a fait naufrage sur la barrière de corail en Australie (29 août 1791) entrainant la mort de 35 hommes parmi lesquels 4 mutins dont 2 étaient aux fers (épave trouvée en 1977 par des plongeurs). Les 99 survivants, sur 4 canots ont rallié Timor, 1100 miles de là, comme l'avait fait Bligh avant eux (mais n'ont parcouru que le tiers de la distance réalisée par Bligh). Un archéologue britannique a plongé sur les deux épaves. Bounty évoque aussi pour moi une boîte que je fréquentais à Papeete où frais émoulu de mon lycée, de mon pensionnat, j'assiste au premier striptease intégral de ma jeune existence, à l'issue duquel la demoiselle (une australienne) est venue m'embrasser (ii a vraiment !). Après des années de pension, jamais à l'abri d'un regard d'une "autorité", enfin libre après le boulot, la bride sur le cou, oui, à Tahiti, j'ai fait la "bombe".
La Marine ce n'est pas un métier, c'est une Aventure
Matelot, Jean-Léon, alain EGUERRE, PICCOLO, LEBELANGER, GYURISS, loulou06000 et aiment ce message
Une demoiselle Roger , australienne de surcroit. Diable, quel veinard tu es car pour ma part , au Bounty, j'ai surtout croisé des demoiselles choucroutées à la voix aiguë et de la variété dite "à bosse". Comme le zébu. Mais pas au même endroit la bosse
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Matelot, Jean-Marie41, PICCOLO, LEBELANGER, GYURISS, loulou06000, Roger Tanguy et aiment ce message
Pour répondre à Alain, je ne cochais pas toutes les cases. Jeune, beau, certes, mais bourse plate. C'est irrémédiable. Matelot sous durée légale je n'avais les moyens pour Champagne, hôtel digne de la dame.
La Marine ce n'est pas un métier, c'est une Aventure
Matelot, Jean-Léon, alain EGUERRE, PICCOLO, LEBELANGER, GYURISS, loulou06000 et aiment ce message
Hé , Roger... en Juillet 65, nous arrivions à Papeete à l'issue de la grande traversée depuis la métropole. Après quelques jours dans cette capitale polynésienne ... oui... 1er amour avec une douce originaire de Rurutu... à 19 ans nous nous sommes découvert mutuellement...ah que de douceur...inoubliable!!! Mais après quelques retours de mer... plus personne... d'où la découverte des boites comme le Pitaté, le Puoro, le Queen's, le Matavaï ..etc , heureusement les longs jours de mer ont permis de ne pas marcher avec trop de crédit, les sorties n'étaient pas cadeau . La paye de QM ne permettait pas de grandes sorties... avec le temps on se calmait aussi , fallait penser au retour en métropole !!!..
Matelot, Jean-Léon, LEBELANGER, GYURISS, loulou06000, poli dominique, Jean Marc GERARD et Christian Suné aiment ce message
Au Bounty , dans une vitrine, étaient exposés des grands clous rouillés et quelques "bricoles" vestiges de l'épave (découverte en 1957). A l'époque, je ne m'étais pas posé de question sur l'authenticité de ces objets. Aujourd'hui, je suis plus sceptique.
La Marine ce n'est pas un métier, c'est une Aventure
Matelot, LEBELANGER, GYURISS, loulou06000 et Max Péron aiment ce message
Les vahinés du Bounty Pour essayer de répondre aux légitimes interrogations de Jean-Léon et de GYURISS (msg 757, 760 et 761), j'ai relu le livre. Il semblerait en effet que toutes ces Tahitiennes n'étaient pas volontaires pour quitter définitivement leur île natale :
"Trente-cinq personnes se trouvent à bord du Bounty lorsque celui-ci disparaît à l'horizon, le câble de l'ancre ayant été subrepticement coupé. Comme le conjecture justement Morrison dans son journal, Fletcher Christian précipite le mouvement pour empêcher le revirement de ses compagnons et en particulier de vingt Tahitiennes présentes à bord. S'apercevant que le navire est déjà à un mile de Tahiti, une seule d'entre elles a le courage de sauter par-dessus bord pour gagner la côte à la nage.
Dans un premier temps, les mutins ne savent où aller et pendant quelques jours, le Bounty tire des bords, passant non loin de Tetiaroa puis venant près de Mo'orea où une pirogue venue de la rive prend à son bord les femmes les plus âgées autorisées à partir. Lorsque le Bounty s'éloigne vers l'Ouest, il n'y a plus que vingt-huit personnes à bord, engagées plus ou moins malgré elles dans un voyage sans retour : neuf mutins, six Tahitiens et treize femmes dont une petite fille".
Sur cette carte philatélique de Pitcairn, on peut lire les noms de ces treize Tahitiennes.
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Matelot, Jean-Léon, PICCOLO, LEBELANGER, GYURISS, loulou06000, Christian Suné et aiment ce message
Selon les sources, le nombre des femmes varie (ailleurs il est question de dix vahine plus la petite Sully) mais cela ne change pas grand chose à cette histoire où les femmes survécurent aux mutins et dont la majorité des pitcairnais d'aujourd'hui sont les descendants.
Dorénavant, on vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police.
Joël Chandelier, Matelot, PICCOLO, LEBELANGER, GYURISS, loulou06000, Max Péron et Bureaumachine busset aiment ce message
Pitcairn... avec le Protet escale mémorable !!! Déjà, il n'y a pas de port... seule une enclave dans la falaise, à environ 3 ou 4 m de hauteur... Avec la forte houle...c'était pas évident... C'est là qu'une grande baleinière de récif est venue nous chercher un peu au large, nous les permissionnaires. Et tout à la rame fallait bien calculer son coup ... se jeter dans l'enclave, se poser rapidement et vite descendre de la barcasse. Je vous passe les détails (les baleiniers connaissaient bien leurs manoeuvres... heureusement) mais l'accostage a été spectaculaire ... puis le sentier jusqu'au village et la découverte des iliens (beaucoup de rouquins ... ça m'a fait drôle!!!) Le retour a aussi été sportif , mais l'escale valait la peine:bien1: !!! J'en ai même ramené une enveloppe 1er jour... je sais plus ou elle est !!! C'est l'accostage le plus "hard" que j'aie eu, encore plus délicat que l'escale à Norfolk avec le Henry(vers Sydney) ou la prise de quai à Futuna (encore le Protet) ou encore les nombreux débarquements sur les diverses iles et atolls avec la Dives ou l'Hippo. Bonsoir à tous
jean-claude BAUD, Matelot, Jean-Léon, LEBELANGER, GYURISS, Jean Marc GERARD, Christian Suné et aiment ce message
Voici une jolie gravure du Tahiti de l'époque, en lien avec le texte de Max. Elle provient du National Geographic d'octobre 1985 (version anglaise) et ne porte pas de signature. Le HMS Pandora est venu reprendre les mutins à Tahiti. Les mutins depuis leur prison à bord regardent leurs compagnes sur les pirogues. L'une montre sa fille à bout de bras, un autre s'entaille le crâne de chagrin ou de deuil...
Dernière édition par Roger Tanguy le Mer 23 Nov 2022, 10:37, édité 2 fois
La Marine ce n'est pas un métier, c'est une Aventure
Matelot, framery, LEBELANGER, loulou06000, dan83143, Christian Suné, Max Péron et aiment ce message
Belle gravure sur une page d'histoire de Tahiti, Roger. Extrait du Journal du second maître Morrison, voici très précisément le contexte historique de cette gravure :
Capture des mutins
Nous arrivâmes à bord (de la Pandora) à neuf heures du soir et après nous avoir placés dans l'entrepont et mis les fers aux pieds, on nous délia les mains. Comme il n'y avait pas d'infanterie de marine, ce furent deux marins et un midship qui furent placés au-dessus de nous, armés de pistolets et de baïonnettes. Nous retrouvâmes là, aux fers, George Steward, Peter Heywood, Joseph Coleman, Richard Skinner et Michael Byrn qui nous informèrent que des menottes étaient en train d'être fabriquées. Elles nous furent mises dès le lendemain. Ordre fut donné aux sentinelles de ne permettre à aucun indigène de converser avec nous et de tirer sur tout homme qui parlerait à un autre en langue tahitienne. Nous demeurâmes plusieurs jours dans l'entrepont et pendant ce temps reçûmes des rations entières de tout sauf de grog, dont nous ne voulions pas à ce moment ayant de nombreuses noix de coco données par nos amis (tahitiens) qui n'étaient pas autorisés à nous parler ni à nous regarder. Ceux qui nous contemplaient avec pitié recevaient l'ordre de quitter le bateau.
.../... Pendant le temps que nous restâmes à Tahiti, les femmes avec lesquelles nous avions vécu venaient souvent sous la poupe avec leurs enfants dont six étaient nés, quatre filles et deux garçons - plusieurs femmes étant enceintes - se coupant le front jusqu'à ce que la mer soit rougie d'elles. Leurs amies faisaient de même et se répandaient en lamentations amères. Quand elles étaient aperçues, elles étaient toujours chassées par ordre du capitaine avec interdiction de s'approcher du navire. Malgré cela, elles continuèrent à venir d'assez près pour être vues, accomplissant là leurs rites de deuil. Lorsque le navire leva l'ancre, leur attitude attestait de la sincérité de leur douleur et aurait attendri le cœur le plus endurci.
Source : "Journal de James Morrison, second maître à bord du Bounty", Editions Ouest-France.
Roger, on ne connait pas l'auteur de cette gravure mais il a certainement lu le Journal de James Morrison : tout correspond !
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Matelot, Jean-Paul Bargain, LEBELANGER, loulou06000, Christian Suné, Renan, Barrois René et Bureaumachine busset aiment ce message
He Gilou, pour répondre à ton 768..pour ma part, j'ai appris à boire la vodka orange avec la "Grande Germaine" éminente écumeuse du Queen's...(1965) j'avais pas grand argent, mais je ne payais que la 1ère tournée,le reste elle me l'offrait... (ses potes légionnaires ...) lendemains très délicats avec les kangourous qui piquaient la rouille sous un crâne fort embrumé !!! Mais je préférais aller guincher au Pitate...
jean-claude BAUD, Matelot, Jean-Léon, LEBELANGER, GYURISS, loulou06000, Christian Suné et Bureaumachine busset aiment ce message
Il me semble que nous allions au Pitaté quand le Quinn's fermé avec la bande des Réré !!! - On prenait un Truck ça devait être du coté des légionnaires et de l'Hospital.
Quand le Queen's fermait, c'était vers le La Fayette ! Pendant les campagnes de tirs de 1970 et 1971, j'ai beaucoup fréquenté le Pitate avec mon amie tahitienne. C'était un établissement de bonne tenue et agréable.
Être humain, c'est aimer les hommes. Être sage, c'est les connaître (Lao Tseu).
Matelot, Jean-Léon, LEBELANGER, GYURISS et L.P.(Pedro)Rodriguez aiment ce message
effectivement c'était le la Fayette pas très recommandable viande saoul quelle mémoire je me souviens du De Grasse avec sa grande tour qui était amarré quai Bir-Hakeim
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(ses potes légionnaires ...) lendemains très délicats avec les kangourous qui piquaient la rouille sous un crâne fort embrumé !!! ![[Papeete] PAPEETE HIER ET AUJOURD'HUI - TOME 3 - Page 31 238874](/users/2913/33/99/84/smiles/238874.gif)
Mais je préférais aller guincher au Pitate... ![[Papeete] PAPEETE HIER ET AUJOURD'HUI - TOME 3 - Page 31 588638](/users/2913/33/99/84/smiles/588638.gif)
![[Papeete] PAPEETE HIER ET AUJOURD'HUI - TOME 3 - Page 31 Tiurai17](https://i.servimg.com/u/f27/20/13/84/92/tiurai17.jpg)
