Bonjour à tous,
De retour de vacanaces je découvre dans mon courrier la revue Métropole ......
Je pense aux nostalgiques, scanne le texte, le mets en forme et zou je pensais vous l'envoyer !!
Je doublonne certes mais je pense que certains liront mieux. lol
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Aéroport Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes
L’horizon se dégage ....... d’après un article dans METROPOLE N° 22 de Juillet 2009
Le point sur un dossier capital pour le développement de Nîmes Mérropole.
On garde en mémoire l'action conjuguée de Nîmes Métropole,du Grand Ales et du Conseil Général du Gard,
qui a donné naissance à la création du Syndicat mixte pour l'aménagement et le développement de l'aéroport,
menacé de fermeture fin 2005. Un syndicat qui s'engage chaque année à hauteur de 1/7 million d'euros.
Il y a quelques mois, l'aéroport Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes traversait une nouvelle zone de turbulence,
suite à l'annonce du départ de la BAN et de ses 1 400 emplois militaires, prévue pour 2011.
Face à la mobilisation, le ministère de la Défense annonçait le déplacement, en guise de compensation,
de 1 200 hommes du régiment du Train de Souge.
MAINTIEN DU CONTRÔLE AÉRIEN
Mais restait une autre question, centrale: quid du contrôle aérien, assuré par le personnel militaire de l'aéronavale ?
Sur cette question, qui menaçait non seulement l'avenir des vols commerciaux mais
aussi celui des entreprises présentes sur la plateforme aéroportuaire avec leurs
735 emplois, le Ministre des Transports s'est engagé. Dans un courrier du 14 avril dernier
adressé à Jean-Paul Fournier, Dominique Bussereau confirmait : « la DGAC, qui assu-
re le contrôle du trafic aérien dans les espaces aériens français, reprendra à cette
échéance (2011), le contrôle du trafic aérien sur l'aéroport de Nîmes-Garons ».
Bref, les élus peuvent aujourd'hui regarder devant eux, et penser à nouveau développe
ment, d'autant que les retombées financières de l'aéroport sont conséquentes pour la
région nîmoise : 5 millions d'euros de taxe professionnelle, 7 millions d'euros de retom-
bées pour les entreprises locales (au titre de la BAN), une création de richesse de
130 millions d'euros liée au trafic civil et un impact induit généré par un effet d'entraîne-
ment sur le reste de l'économie locale estimé à 300 millions d'euros...
Sans compter sur le développement de la Zone Mitra où, dès 2010, une Zone d'activi-
tés économique (ZAE) de 140 hectares va voir le jour autour des questions de l'environ-
nement et de la gestion des risques. Nîmes Métropole investit ici 35 millions d'euros afin
de faire de Nîmes la plateforme d'appontage d'Europe du Sud, et ce en lien avec l'ensei-
gnement supérieur et la recherche. Des activités autour de la maintenance aéronautique,
de la sécurité civile, des risques naturels, industriels et urbains ou des éco-activités y
sont notamment attendues.
DE NOUVELLES PRESPECTIVES
Autre voie de développement : l'accueil des Canadairs à Nîmes. La zone aéroportuaire a
l'avantage d'accueillir Sabena Technics, qui assure la maintenance des avions antifeux.
Mais Salon de Provence est aussi dans la course... Le Président de Nîmes Métropole a
profité du passage de Nicolas Sarkozy à Nîmes au mois de mai pour lui « glisser un
dossier »... Jean-Paul Fournier souhaite aussi rapatrier l'aéroclub de Courbessac à Garons,
afin de donner un supplément d'activités à l'espace aéroportuaire/ et récupérer les 100 hectares
de terrains situés à l'Est de la ville. Ce qui n'est guère du goût du Maire de Garons, Alain Dalmas:
« On ne veut pas récupérer toutes les nuisances, surtout sans aucune contrepartie », s'inquiète
le Premier Magistrat. Ce alors que le départ des Rafales vers Istres, a été confirmé par le ministre
Hervé Morin en date du 4 mai dernier. Et a ainsi soulagé Alain Dalmas, qui ne se montre pas pour
autant fermé au développement du site : « Je suis pour le développement de l'aéroport tant au niveau
touristique que du fret ».
Jean-Paul Fournier, qui a rencontré le Président de la Région Georges Frêche à ce sujet,
ouvre des perspectives : « Montpellier est saturée et l'aéroport héraultais n'a pas la
possibilité de créer une nouvelle piste. Pourquoi l'aéroport de Nîmes ne serait-il pas
la deuxième piste de Montpellier ? On pourrait travailler avec les Conseils Généraux de
l'Hérault et du Gard sur ce dossier », plaide le Président de Nîmes Métropole.
Après avoir traversé maintes turbulences, l'aéroport Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes
s'apprête donc, selon toute vraisemblance, à traverser un ciel plus clément.
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