Salut à tous
En effet le père Pilon était en train de rédiger sa copie
Je vais répondre à Joel C. et à Jean-clause Hugot
La spé de météo à été créée juste après la guerre, mais je ne peux dire si c’est 45, 46 ou 47 ? Ceux qui ont fait météo marine à Paris et plus tard Toulouse pourraient nous le dire. Moi qui suis déjà un ancien, j’ai fait mon cours en 57 et il y avait déjà des premiers-maîtres et des maîtres principaux dans cette spé, je vous livre quelques noms, bien oubliés, au passage : Francioni, Mur, Vigouroux, Pichavant, Soret, Calvarin mon instructeur au Be, Astruc, et d’autres dont j’ai oublié les noms ; disons que des météo embarqués, vers 1950, il n’y en avait guère, par contre il y en avait dans toutes les bases aéronavales et des bases nous en avions en Afrique : Lartigues, Kouribga, Karouba, Dakar…
Par contre, Garons n’existait pas encore. A cette époque, 1950 et quelque, l’effectif était d’environ 110
Quand arriva le CEP, pour répondre à Joël, il fallut doubler cet effectif, faire des aides météo qui par la suite, pour une bonne part changèrent de spé et devinrent des météos à part entière, beaucoup se reconnaîtront… c’est pour ça que tu as l’impression que la spé est partie de là.
En 1957, monsieur Labrousse, encore jeune ingénieur de la météo était mon instructeur en instruments au fort de Saint-Cyr ; chacun sait qu’il a fait du chemin depuis.
En 1957, les cours des météos civils étaient différents des nôtres ; nous avions le Be et le Bs bien sûr, tandis que pour les civils il y avait plusieurs « classes » : Les Agents techniques, les adjoints techniques, les ingénieurs des travaux météo et les ingénieurs de la météo dont tu parles Jean-Claude. Je pense que nous avions une instruction « à cheval », sur Agents et adjoints… mais c’est du passé, tout change, tout évolue.
Lors de la rupture du barrage de Malpasset, ce n’est pas un, mais deux météos civils qui sont disparus, ce sont messieurs Beauvais et Zimermann, l’un était de service à la station qui fut emportée, l’autre Beauvais, je crois, qui était chef de station, est mort alors qu’il était chez lui, mais comment ? je n’en sais rien.
Les météos anciens connaissaient bien l’établissement de l’avenue Rapp, c’est tout en haut, au quatrième étage je crois que nous faisions notre cours de prévisionniste, pour moi, en 1964, instructeurs, messieurs Blin et De Toeuf
Amicalement
André Pilon
Additif : En effet, jusqu'à l'avénement des aides météos pour le CEP. on entrait à la météo que par changement de spé, et il fallait être quartier maître et avoir deux ans de services à la mer dans ce grade ; Nous étions tous des gars qui avoisinaient les cinq ans de service et plus.
il y eut quelques exceptions, pour les maistranciers par exemple.
A. P.