La même

Tu as raison, Roland : même date, même lieu, même âne.
Pauvre bête ! Tout l'équipage du Suffren a dû monter dessus, juste pour faire une photo.

A propos de cette croisière d'endurance du Suffren fin 1967, l'escale à Rio (extrait) :

.../... En dehors du tourisme proprement dit, je consacrai une journée à faire du shopping en ville. Il n'était pas question pour moi de rentrer à Lorient sans offrir un petit cadeau à Joëlle (fiancée, future épouse et toujours épouse en 2022). Le guide d'accueil spécialement préparé pour nous par le consulat nous recommandait certaines bijouteries pour l'achat de pierres dites semi précieuses. Les plus répandues au Brésil étaient les aigues marines (bleues), tourmalines (vertes), améthystes (violettes) et topazes (ou citrines, ambre). Le guide du consulat précisait que ces pierres brésiliennes étaient "parmi les plus belles du monde pour leur beauté et leur rareté".

Exactement ce qu'il fallait pour l'élue de mon cœur. Avec deux copains, je me rendis donc chez "Maximilio", une des plus célèbres bijouteries de Rio. Nous fûmes reçus comme des princes dans une sorte de salon V.I.P. Confortablement installés dans de profonds fauteuils en cuir, une hôtesse vint nous proposer des rafraichissements, alcoolisés ou non. Un des responsables du magasin nous fit ensuite un exposé - en français - sur les pierres semi précieuses en général et sur celles de Maximilio en particulier.

Après cette agréable entrée en matière, une nouvelle hôtesse, style mannequin, s'enquit de nos désirs et nous présenta plusieurs dizaines d'articles correspondant à nos souhaits. Devant cette avalanche de pierres toutes plus belles les unes que les autres, qu'il était difficile de choisir ! Finalement, j'achetai un petit coffret contenant un exemplaire de chacune des vingt principales pierres semi précieuses du Brésil ainsi qu'une parure complète d'améthystes, c'est-à-dire de quoi faire deux boucles d'oreille, une bague, un pendentif et un bracelet. Converti en francs français, le prix était vraiment très raisonnable, même pour un simple second maître.
En tant que client dans un magasin, je n'avais jamais été aussi bien reçu de ma vie. .../...

Photo Max Péron
1967, Rio de Janeiro avec le Suffren. Je pose devant la célèbre plage de Copacabana ... où je vais aller me baigner.
Bizarres, les tenues : l' Equipage est en blanc complet avec vareuse et fourragère alors que les OM sont en chemisette et sans fourragère.

juste pour ma culture la croisière d'endurance c'est la tld de mon époque traversée longue durée bref tester un bateau neuf cf l'hélice du Charles

Max j'ai acheté aussi des pierres précieuses pour ma copine, et j'ai eu la chance d'être invité à manger dans une famille brésilienne dans un immeuble face à la superbe plage Copacabana
Et pour répondre à David 974 oui nous avons eu droit à faire des essais de vitesse max en rentrant sur Lorient, je m'en souviens car je m'occupai du mazout avec Frémont à qui j'ai passé la mai car débarqué la quille

Bonjour,
On a du naviguer ensemble donc, Thetis j'y étais SM Mecanicien Machine AR, avec 2 autres collegues Mecaniciens convoqué chez le Cdt Le Jeune pour avoir retardé l'apparaillage de Pymouth ou Porsmouth je me souviens plus , soirée à Londres plus que arrosé et loupé le train!

Je suis Roger le commis

Le récent post de Francis sur le parrainage du SNA SUFFREN m'a incité à monter dans le grenier pour rechercher la fourragère du SUFFREN que j'ai fièrement portée de 1965 à 1968.
Euréka, je l'ai retrouvée !

Le dernier bachi que j'ai porté en tant que pompon rouge avec la fourragère qui se mange avec, retrouvée dans une cantine au fin fond du grenier hier après-midi.

Gros plan sur la fourragère de la frégate lance engins SUFFREN, époque 1965-1968.

Photo faite le 13/03/2023
C'est dans cette cantine, au fin fond du grenier, que j'ai retrouvé la fourragère que je portais lorsque j'étais embarqué à bord du SUFFREN.

A l'intérieur, j'ai également retrouvé un sept-doigts (coquillage) que j'avais pêché aux Gambier dans les années 72/74, un grand calendrier chinois de Djibouti année 1977, une partie de mon cours de chouf, des dizaines de cartes postales de XX pays de mes années Marine, un verre fondu par l'éruption de la Montagne Pelée au début du 20ème siècle, etc etc.
En 68, je suis désigné pour la station radio de Rufisque au Sénégal. Un de mes oncles est déjà là-bas, IETA à la DCAN Dakar. Avant de partir, je lui expédie cette cantine qui contenait mes affaires personnelles.
Apparemment, à l'époque, on ne disait pas IETA mais IDT. Pour ingénieur de direction de travaux ?
Hé oui, à l'époque, j'avais une piaule en ville à Lorient mais mon adresse officielle était bien
"Frégate Suffren, Lorient Naval",
inscrite également sur mon permis de conduire pendant près de 15 ans !

Derrière cette cantine, deux autres cantines pleines de souvenirs Marine.
Juste à droite de celle-ci, un grand carton archi plein de colliers de coquillages tahitiens, ceux qu'on recevait au moment de départ.
Juste au-dessus de ma tête, suspendu à une poutre de la charpente, le caban à huit boutons de matelot fourrier de mon frère aîné (dcd), matricule 53.
Que deviendront tous ces souvenirs Marine lorsque je ne serai plus là ?
Mon ami Pédro Blanco, ancien sous-marinier radio que j'ai connu à Rufisque en 68/70 et avec lequel je suis toujours en relation, y a déjà répondu :
Nos enfants, il n'en ont rien à f..tre, ça partira certainement à la poubelle.
Le pire, c'est qu'il a probablement raison, en ce qui me concerne en tout cas.

Bonjour,

Max Péron a écrit:Nos enfants, il n'en ont rien à f..tre, ça partira certainement à la poubelle.

Poubelle dans laquelle ils seront récupérés par d'autres qui les revendront sur eB..

He oui , Alain ,
mon fils que je ne vois presque plus , la semaine dernière lorsque je l'ai eu au téléphone , plutôt que se soucier de ma santé ,
m'a demandé : " tu as fais quelques voyages à la déchèterie "...
Il anticipe mon futur départ au paradis de marins ...
C'est vrai que l'on amasse tellement de chose

Des baffes !
Bon vent et bonne santé à toi.

perso j'ai anticipé il ne me reste que ma polaire du cdg , le scratch Major et ma tpb pour le jardinage

Avant l'appareillage pour la croisière d'endurance en 1967, j'avais demandé - et obtenu - l'autorisation d'embarquer à bord mon matériel de plongée perso (avec bouteille). Normal, rien à dire.
Par contre, la (re)découverte de ce document me surprend :

Pour pratiquer une activité sportive dans le civil, il fallait donc l'autorisation de la Marine ? Etonnant.

Je ne sais pas qui a tapé ce papier mais il y a au moins deux erreurs :
mon matricule : 4783 et non pas 4793
Références : référence à un document d'octobre 1967 alors que ce papier est daté de juin 1967.

Max, pour moi ce fut le contraire. Je faisais de la plongée subaquatique depuis l'âge de 14 ans, et comme militaire on m'a recruté comme aide-moniteur de plongée
J'ai connu le fils de ton pacha du Suffren. Il a fait son service à l'état-major du CEP comme aide-de-camp de l'amiral

Mes parents avaient soigneusement conservé toutes les lettres et cartes postales que je leur ai écrites durant toutes mes années Marine.
Les mémoires racontées XX années plus tard, c'est bien mais rien de mieux qu'un récit raconté en temps réel par celui qui l'a vécu.

Lettre écrite à mes parents et à mon frère le 1er novembre 1967, le SUFFREN étant à Toulon.
Extrait :

Bord, Toulon, le 1/11/1967

.../... J'en profite pour vous donner dès maintenant mon adresse en croisière, c'est-à-dire à compter du 18/11/1967 :
Frégate "SUFFREN"
Bureau Central Naval
75 PARIS NAVAL
(timbre normal à 0,30 F)
A part ça, pas grand chose à signaler. Si ça vous intéresse, le SUFFREN passera à la télé - et en direct SVP - le dimanche 5 novembre vers 15/16H00 dans une émission intitulée "Guerre et Paix". On est déjà passé aux actualités nationales lors de notre parrainage à Saint-Tropez. Deux reporters de Paris-Match viennent également à bord la semaine prochaine. Sans doute le SUFFREN aura-t-il le droit à un petit article dans le prochain numéro de la revue. Vous pouvez également acheter le dernier N° de "Cols Bleus" : trois pages consacrées au SUFFREN pour son séjour à Saint-Tropez.
Aujourd'hui, nous devons appareiller pour lancer un missile Masurca, le premier vraiment opérationnel. Partira ? Partira pas ? That is the question ! Un CT20, avion sans pilote téléguidé, nous servira de cible. .../...

Les premiers tirs de missiles Masurca par le SUFFREN, je l'ai déjà raconté, accompagné de photos personnelles.

Max, un an auparavant la FLE SUFFREN devait être à Lorient puisque j'ai retrouvé dans mon héritage, cette annexe de note relative aux cérémonies du 11/11/1966 durant laquelle mon défunt père, membre de son équipage a fait l'objet d'une remise de décoration.
Pour l'anecdote, mon père au verso, avait noté les propositions de cadeaux pour le Noël des enfants des membres de l'équipage. Si lui a eu une décoration, j'ai sans doute bénéficié d'un cadeau...

Voici une vidéo de tirs Masurca en série. Il s'agissait de vider les soutes, donc ce ne sont pas des vues en boucle.
Même si ce n'est pas sur le Suffren, le sujet reste le tir de missiles Masurca. Pour ceux qui découvrent, on peut quand même saluer la belle technologie française qui ne laissait aucun doute même si on lui attribuait des défauts de poursuite.
Les spécialistes du système peuvent donner leurs commentaires.
Les explosions qu'on distingue en vol sont les auto- destruction des charges. Je rassure les défenseurs des oiseaux de haut vol, il n'y a pas eu de dégâts collatéraux.


Une vue extérieure

msg366 un PM qui a eu la rouge à l'époque rare

msg de Didier / CPM73 et de David : à l'époque, un PM décoré de la LH, c'était très rare mais un SM décoré de la Médaille militaire (le père de Didier), ce n'était pas courant non plus.

Les seconds maîtres fusil/fusco du SUFFREN en 1965-1968

Ton père étant à bord en 1966, je l'ai forcément connu.
J'ai embarqué fin 65 en tant que QM1 admissible et j'ai été promu SM2 en 66.
Le chef des fusil/fusco était le LV Bodin, un ancien d'Indochine.

Au niveau des OM, deux souvenirs :

Le QM CS Adam, tenue de second maître avec un galon de SM2 sabordé de rouge.
Jeune, très jeune, il avait un visage d'adolescent. Très sympa et presque trop gentil pour un CS, tout le contraire de son chef, le LV Bodin.

Un second maître fusco avait une passion cachée, chanter, oui, mais pas n'importe quoi : des chansons d'opérette ! Quand il a fait son coming out au carré OM, tout le monde souriait, en attendant de rigoler franchement dès qu'il commencerait à pousser la chansonnette.
Il n'osait pas mais nous l'avons tous incité à chanter. Et là, divine surprise, il chantait merveilleusement bien. Un vrai chanteur d'opéra et/ou d'opérette. Personne n'avait plus envie de rigoler ou de se moquer de lui. Lors des fins de repas amélioré, il était devenu la coqueluche du carré. A chaque fois, on lui demandait de chanter ce qu'il aimait : ça nous changeait des chansons de Q de certains.
Sa chanson d'opérette préférée, c'était "L'auberge du cheval blanc".

Mon père a été affecté sur la FLE Suffren du 01/12/1965 au 07/11/1968. Il arrivait du commando de Penfentenyo puis ensuite il est parti à l'école des fusiliers marins. Il était SM2 en 1962 et SM1 au 01/10/1965. Je ne lui ai jamais connu de talent de chanteur d'ailleurs en famille il était plutôt du genre très silencieux. Vous vous êtes certainement connus sur ce bateau et d'ailleurs en famille nous y sommes allés certains dimanches. Peut-être nous sommes-nous déjà rencontrés...!! A ce moment-là je devais plutôt porter des culottes courtes mais je me souviens de visites commentées et intéressantes faites à bord.

Le service à quai à Lorient, le dimanche et en semaine.

1965-1966 En tant que quartier maître chef, j'étais de service un jour sur trois. Ce service consistait essentiellement à faire du quart à la coupée. De minuit à 04H00 en plein hiver, ce n'était pas drôle du tout. Le pont étant en acier, le froid me gagnait toujours par les pieds. Même avec de grosses chaussettes, rien n'y faisait. Et que dire quand il pleuvait ! Il y avait bien une guérite en toile kaki qui, comme toutes les guérites, était minuscule et ne protégeait pas grand chose. L'officier de quart, généralement maître ou premier maître, pouvait quitter la coupée pour faire des rondes. Pas moi. De plus, contrairement à l'école des radios aux Bormettes, il n'y avait pas du tafia à gogo pour nous réchauffer à l'issue de notre quart.
Ce même jour de service, lorsque je n'étais pas de quart effectif, j'étais aux ordres du capitaine d'armes (service intérieur) pour les corvées les plus diverses : embarquement de vivres ou de munitions, pompier auprès des ouvriers travaillant à bord avec des chalumeaux (présence permanente obligatoire), sergent d'armes (surveillance délivrance des repas équipage), etc.

1966-1968 Promu second maître en 66, j'étais toujours de service un jour sur trois. A quai à Lorient, le PC radio était désarmé. Je faisais du service au Bureau des Mouvements, tout près de la coupée mais assis bien au chaud et à l'abri. Le BM, c'était le pointage des permissionnaires, le standard téléphonique et les diffusions. Cool.
Le dimanche matin, si Didier / CPM73 et sa mère se présentaient à la coupée du SUFFREN pour venir déjeuner à bord, je contactais son père par téléphone pour le prévenir. Si je n'arrivais pas à le joindre, je diffusais :
"Le second maître fusilier DELESSART est demandé à la coupée"
C'est en 1967 que j'ai rencontré une jeune aide soignante lorientaise qui allait devenir mon épouse en 1968.
En 67-68, étant de service le dimanche, il m'est arrivé de l'inviter à bord.
Qui sait ? Didier, son père, sa mère, ma future épouse et moi avons peut-être eu l'occasion de partager le même repas de midi au carré officiers mariniers du SUFFREN.

Je me suis marié en février 1968 à Lorient, alors que j'étais embarqué sur le SUFFREN.
Comme cadeau de mariage, mes copains du SUFFREN m'ont offert un service de douze petites cuillères en argent massif dans un très beau coffret. Je l'ai toujours.

Pour la petite histoire :
en cette année 1968, un marin d'Etat ne pouvait pas se marier sans l'autorisation officielle de la Marine.
Cette loi, certainement très ancienne, était toujours en vigueur. De nos jours, cela peut à juste titre surprendre mais c'était ainsi.
Deux gendarmes maritimes se rendirent à l'hôpital Bodélio pour enquêter sur Joëlle (la future) et poser des questions à ses supérieurs. Les gendarmes maritimes ayant reconnu dans leur rapport que Joëlle n'était pas une "fille de joie", ni même une "fille de mauvaise vie", la précieuse et indispensable autorisation fut accordée.

Il y a aussi une raison pour laquelle une enquête est confiée à gendarmerie pour rechercher si l'heureuse élue ne travaillerait pas pour des services de renseignements étrangers. (sans mise en cause de ma part de qui que ce soit, ce n'est qu'une alternative)

J'étais très jeune à l'époque et me souviens que les gendarmes étaient venus demander à ma mère des renseignements sur nos voisins (200 à 400 m) de chez nous, car un train devait convoyer le général De Gaulle. (protection le long de la voie par militaires armés) Probablement la gendarmerie est allée voir aussi nos voisins pour connaitre les opinions de notre famille.

Après avoir débarqué du Rhône à la BSM de Kéroman, le 15 novembre 1965, j'embarquais à bord du Suffren. Le bâtiment était tout beau tout neuf mais n'avait encore jamais navigué. Comme pour l' Ouragan à Brest l'année précédente, on m'attendait certainement avant d'appareiller pour la toute première fois.

.../... LA grande révolution technologique du Suffren, ce qui le rendait unique pour ne pas dire révolutionnaire au sein de la Marine en cette année 1965, c'était le fait que tous les senseurs (radars, sonars, brouilleurs, transmissions) et systèmes d'armes étaient intégrés dans un système automatisé d'exploitation navale des informations tactiques, le NTDS - naval tactical data system - acheté à l' US Navy qui venait tout juste de le mettre en service à bord de ses bâtiments.
Plus tard, NTDS sera traduit en français par SENIT - système d'échange naval d'informations tactiques - mais durant toute mon affectation à bord du Suffren, on ne parlait que de NTDS, jamais de SENIT.

En France en 1965, les transmissions de données, personne ne connaissait. Ce navire était vraiment LE fleuron de la Marine Nationale et sa plus belle vitrine technologique.

Premières impressions

Au sein du module radio, je fus très surpris de constater qu'il n'y avait que des gradés. J'étais donc le seul pompon rouge radio à bord. Le bateau était neuf, la technologie toute nouvelle et l'équipage n'était embarqué que depuis trois semaines. Il y avait donc plein de paperasse à faire. Le lieutenant de vaisseau Blet, chef du service transmissions, me nomma tout de suite secrétaire du service. Cela ne me rendait pas fou de joie mais je ne pouvais pas refuser.

.../... L'une des particularités du Suffren était d'être équipé de systèmes antiroulis. Lorsque le commandant et les officiers déjeunaient, les antiroulis étaient toujours en position "normale". Par contre, lorsque les officiers mariniers et Mlots/QM qui prenaient le quart à midi déjeunaient aux rationnaires de 11H00, l'officier de quart à la passerelle donnait souvent l'ordre de mettre le système en position "inverse", c'est-à-dire en roulis forcé. Et là, bonjour les dégâts ! Si ce n'était pas du sadisme, cela y ressemblait beaucoup. Tout ce qui était sur la table valsait dans tous les sens. Pour se déplacer dans les coursives et conserver son équilibre, il fallait faire le grand écart en permanence. Si ton caisson était mal fermé, toutes tes affaires personnelles se retrouvaient étalées en vrac par terre. Et j'en passe.
Sur le pont, par mer calme, le spectacle de ce gros navire roulant bord sur bord semblait irréel. Les pêcheurs que nous croisions n'en croyaient pas leurs yeux. .../...

Plus c... tu meure ! Le commandant ne disait rien ?

Combien étaient-ils à assurer cette fonction à la passerelle? Un "bizarre" c'est possible mais qu'ils le soient tous c'est peut-être étonnant!
Ce dont je me souviens c'est qu'effectivement l'équipage de ce bateau paraissait fier de présenter un matériel au top, du moins pour ce qui pouvaient nous être montré. Pour un gamin c'était même impressionnant.