Bonsoir,
juste des compléments d'infos :
La section de liaison Indochine (SLI) devient le 01/09/54 la section de liaison et de servitude Indochine (SLSI) qui est dissoute en août 56.
le C-47 23411 arrive le 3 mai 47 en Indo.
La première photo montre les mêmes marquages sur la direction qu'en mars 56.
La dernière révision générale de cet appareil (affecté à la SLSI) a eu lieu à Hong Kong du 21/07 au 20/09/53.
A +

Bonjour à tous,

Sur le post, la semaine dernière un certain nombre de précisions venaient renseigner la venue du 1er DC3-C47 de la SLM, le N° 223411. Tout d'abord, sa date d'arrivée en provenance d'Indo, le 21 août 1956 et son ancienne activité, "Avion Amiral" au sein de la Section Liaison & Servitude Indochine (dissoute début août 56).

Vendredi 25 juin 2010, belle journée estivale (barbecue et jeux) des OMR de Ploemeur/Larmor Plage à "l'Oasis" de Ploemeur.
De quoi parlent les anciens cols bleus ?
De leurs campagnes et autres affectations...
Je découvre la présence alerte et souriante d'un ancien (80 balais au compteur) "Mecanicien Volant (Mecvo)" de la 28 F (section Morane au Tonkin) puis de la SL SI (Morane 500 et personnel, versés de la 28 F à la SL SI après l'abandon du Tonkin) à Tan Son Nut (Cochinchine - Saigon).

J'en ai appris des choses...

Pour l'instant, je mets sur le post, avec son aimable autorisation, une de ses photos datant du 9 février 1955. Elle concerne le C47 précité et précise son indicatif radio : FYAMA.

[
A Tan son nut, la 28 F et la SL SI se cotôyaient... Sur la photo, des "Privateer" tiennent compagnie au C47...

Véluma

Bonsoir,
vite fait pour ne pas polluer le post :
indicatif du C-47 du 03 05 50 au 11 03 52 : F-YLIA.
révision au Bourget jusqu'au 08 06 52 : nouvel indicatif au retour F- YAMA et jusqu'au départ pour Mada.
A +

Bonsoir à tous,

Pour les "indicatifs" utilisés par la Section Liaison Madagascar pour les C47-Dakota successifs :

. A partir de la mise en ligne à la BAN Andrakaka en septembre 1956 et jusqu'au 31 décembre 1970,


. Du 1er janvier 1971 et jusqu'à la dissolution officielle de la SLM le 30 mai 1975 sur la BAN Nîmes-Garons,


Veluma,

Je laisse aux administrateurs le soin de classer ce post qui intêresse a la fois l'aéronavale et Marine Madagascar ainsi que tous les "malgaphiles". Ce n'est pas, ni un nouveau sujet, ni une réponse mais plutôt une suite aux recherches de Roge 56.
Avant l'amiral Auboyneau, dont déjà parlé, c'était l'amiral Amanrich qui était commandant interarmes à Madagascar. C'est lui qui commandait les opérations de repression contre les indépendantites en 1947. Il y a eu beaucoup d'écrits sur le sujet dont l'objectivité varie avec celle du camp pour lequel on on prend parti... Il semblerait que l'honneur n'a pas toujours été du côté des français. Roger toi qui a accès à certaines archives officelles peux tu nous faire part de tes découvertes?
Quelques anecdotes à ce sujet.
Je vous ai dit précédemment que nous avions deux Ju52, le 218 et le 1006. L'un d'eux , je ne me souviens duquel, était décoré de la coix de guerre TOE qui était encadrée à l'intérier du fuselage. On y lisait, à quelque chose près : "Tentative de parachutage, par conditions météorologiques défectueuses, sur la région d'Andapa encerclée par des rebelles menaçants."( armés de sagaïes!)On a surtout voulu distribuer un certain nombre de médailles à des gens qu'on a emmené faire un tour en avion!
Des plus anciens que moi sur les lieux m'ont raconté qu'à l'époque
les militaires de tous grades avaient accès à tous les clubs privés de Diego: club des corses, des bretons, etc et qu'ensuite, la situation étant redevenue normale, on a vu apparaître, à la porte de tous ces clubs des indications précisant que l'accès en était interdit aux militaires non officiers! Il n'y avait que le tanambao et quelques boîtes à bidasses, telle chez Pellegrini, "chez pelloche",tenue par un corse qu'on disait interdit de séjour en métropole, où l'on nous recevait. C'était assez bien pour nous! Mais au Tanamboa on nous aimait bien !
Au jour de l'An 1950, une fête avait été organisée au foyer du marin et du soldat, rue Colbert.(en ce temps là, la rue Colbert était les Champs élysées antsiranais!) Sur la porte une affiche précisait que l"accès était interdit aux femmes indigènes. A l'intérieur l'ambiance n'était pas bonne, des civils européens, hommes et femmes, et quelques gradés en uniforme semblaient snober l'assistance. A minuit pile, un grand quartier-maître de la Capricieuse grimpat sur une table et s'écriat" Les civils dehors, faites rentrer les ramatoas" Il y eut quelques cris et bousculades et la fête repris jusqu'au matin avec les petites amies. Mais le lendemain le foyer fut fermé pendant un mois! Y a t'il un ancien qui ce souvienne de ce chouf dont la chanson favorite était "La Ribouldingue"
Il semble me souvenir qu'à l'époque où je suis arrivé, Madagascar était encore considéré comme Territoire d'Opérations Extérieures, mais qu'il n'en était plus ainsi en 1950.

Je l'ai peut être connu ce MECBO de 80 balais!

Bonjour à tous,

Effectivement Bavoux, tu pourrais le connaître...
. Hourtin en 49,
Rochefort pour la spé de mécanicien moteur,
. Les Mureaux
. Cours de volant comme QM à Lann Bihoué au 2ème semestre 53,
. L'indo (fév 54/ mi-56) :
- à la 28F (jusqu'à fin 54 - section Morane Tonkin), première affectation comme volant.
- puis SL SI à Tan Son Nut (Saïgon - Cochinchine) jusqu'à sa dissolution (Août 56) et retour en métropole avant de rejoindre la 21 F (Lartigues)...

A Roger et à tous

Effectivement, de retour de "perms" bronzé et tout, je vais pouvoir reprendre la contribution photographique de Michel 501.
Je comprends parfaitement mon bon Roger que tu sois choqué par l'état de délabrement de ta chère BAN Andrakaka.
Tout ceci c'est accéléré ces dernières années avec la pauvreté grandissante et la demande en métaux du monstre chinois.
Et pour récupérer les armatures métalliques, les petites mains détruisent des bâtiments entiers.
A ce rythme là, il ne restera plus grand chose d'ici peu. Sauf les immeubles squattés !
Il sera intéressant, bien sûr, de comparer tes photos avec celles de 2009.

BAN Andrakaka - Suite de la contribution de Michel501

Miracle ! Les toitures sont encore en place...





Photos (c) Michel501 - BAN Andrakaka - Novembre 2009.

Bonjour à tous,

Je vais tenter de répondre aux interrogations de BAVOUX dans son MSG 384 (page 39) du lundi 7 juillet 2010.

Lors de mes "fouilles" dans les archives de 1947 et concernant les troubles dans la région de Diégo (ou du moins dans le nord de l'ile) :

a). J'ai découvert une chaine de commandement un peu différente de celle annoncée par notre ami.
Je laisse volontairement de côté "la chaîne de l'administration coloniale (civile)" se "supperposant plus ou moins" à la militaire avec la cohorte des conflits entre ces différents corps de l'état.

. Général de Corps d'Armée P...
Commandant en chef Interarmées de Madagascar et Dépendances

. Général C...
Commandant supérieur des Troupes

. Contre Amiral AMANRICH (déjà cité par ailleurs)
Commandant la Marine à Madagascar et Dépendances

. Lieutenant Colonel L...
Commandant Air.

D'autre part, pour Diégo, il y avait le :
. Colonel M...
Commandant la Défense du Point d'Appui de la Flotte de Diégo-Suarez
et, également, semble-t-il, de la Subdivision Territoriale Nord.

Au sujet de la pluralité des chaines de commandement, l'Amiral s'en est ouvert à qui de droit et à rédigé une note en date du 2 avril 1947. Il en parle dans un autre document (son CR d'ops du 21 avril 47), je le cite (en gras, ci-dessous),

"Cette note peut se résumer ainsi :
La loi du salut public doit seule jouer. Le Colonel est le Chef. Qu'il ordonne, la Marine obéira."

Donc plus de polémiques sur le commandement opérationnel. "Bravo" à l'Amiral pour cette largeur de vue primant l'efficacité en opération de guerre et loin, très loin des querelles de préséance et/ou de clocher...

b). De l'analyse partielle des quelques documents forcément incomplèts et concernant la région d'ANDAPA, je peux avancer :
- Qu'effectivement une tentative de largage a été effectué par le JU 52 dit "Avion Amiral" dans la région d'Andapa le 11 avril 1947.
- Dans une note de service du Colonel, Cdt de la Défense du Point d'Appui de la Flotte de D/S, en date du 11 avril, on peut lire le paragraphe suivant :
"Renseignements : Attaqué depuis le 9, le poste d'ANDAPA (27 fusils de chasse et de guerre) a déjà repoussé plusieurs attaques et infligés des pertes aux rebelles évalués à 2000.
L'Avion de l'Amiral et un avion militaire survolent ANDAPA dans la journée du 11 pour larguer des armes et des munitions."
- Dans son C/R d'Ops du 21 avril, l'Amiral écrit (entre autres choses,ci dessous, les principaux passages concernant l'avion Amiral),
"Vendredi 11 : Vaine tentative vers ANDAPA (sous entendu par son avion dans lequel il avait pris place).Un Domini (?) et un JU venant de Tananarive échouent également.
L'après-midi, à Diégo, je passe le chargement d'armes et de bombes à l'avion régulier d'Air France qui va se poser, à la nuit, à ANTALA. Mon officier d'ordonnance, aviateur, prend place à son bord.

Samedi 12 : Le parachutage des armes à ANDAPA ...//... a lieu entre deux grains. Le pays, montagneux et couvert presque toujours de crasse se prète mal à l'emploi de l'aviation. ..."

Par ailleurs, on trouve un télégramme concernant le chargement (liste des munitions 8mm pour mousqueton, de chasse calibre 16 et 6.35 - 7.65 pour armes de poing)...

Est ce à dire que la croix de guerre TOE a été décerné à l'occasion de cette affaire ???
Je ne saurais ni l'affirmer, ni l'infirmer... N'ayant "trouvé", pour l'instant, aucun document accréditant cette attribution alors que la "tentative de largage" est officiellement établie.

Voila, BAVOUX, le résultat sommaire de mes recherches.

Véluma

A Roger 56

Encore une belle documentation sur les événements de 47.
Roger.

Suite de la visite de feu la BAN d'Andrakaka.

Deux autres photos des vestiges de la BAN.
Et un camion ( russe? ) dont il ne doit plus rester grand chose aujourd'hui.




Photos (c) Michel501 - BAN Andrakaka - Novembre 2009.

A tous les pingouins qui ont fait campagne à Madagascar et plus particulièrement à ROGER 56 qui "en connait un bout" sur le sujet grace aux archives marine qu'il peut consulter à Lorient. Sur ACB, le sujet devrait être rebaptisé "BAN DIEGO SUAREZ. ANDRAKAKA" ce qui serait plus chronologique et plus conforme à l'Histoire.
Il semble quue cette BAN existait dèja sous cette appellation avant 1942. En flanant sur Google, sous le titre "Une marine françaide alternative" on lit :
Base aéronavale de Diego-Suarez

-Flottille FH37 équipée de 8 Bréguet Nautilus

-Flottille FH39 équipée de 8 Latécoère Laté 298

-Flottille FS36 équipée de 8 Dewoitine D555

-Flottille FS38 équipée de 8 Bréguet Br700
-Flottille FS40 équipée de 8 Lioré et Olivier Léo 456

40 avions ça laisse rêveur!
Il semble qu'à cette époque l'Aéro battait son plein. Peux tu Roger nous faire un topo avec le nom des flottilles et leurs pachas.
Par ailleurs j'ai vu que tu avais fait une correction en ce qui concerne l'Amiral AMANRICH qui n'était pas commandant interarmes en 1945 comme l'était AUBOYNEAU en 1948, d'où l'utilité d'un historien tel que toi. Parles nous aussi de cette BAN de 1942 à 1948.

Pour en finir - La citerne.

Dernière photo de la contribution de Michel501 que l'on souhaite voir revenir sur le forum.



Photo (c) Michel501 - BAN Andrakaka - Novembre 2009.

Bonjour à tous,

Eh oui, comme disait Marius lors d'une fameuse partie de cartes, mais avec l'accent breton cette fois, "Ca me fend le coeur" de voir cette base aérienne non pas à l'abandon mais complètement pillée...
Maintenant, l'urgence de survivre peut se comprendre pour une population aux abois, mais difficile de l'excuser... Détruire, n'est jamais une BONNE solution !

En recherchant des infos sur les évènements de 47 (voir les msg précédents), je suis "tombé" sur un paragraphe d'une note de service datant d'avril.
Elle parle de renforts militaires dans la région de SAMBAVA - ANDAPA... pour une tournée de police d'un Lt-Colonel. Il aura sous ses ordres un détachement composé de 30 hommes encadrés au minimum dont la moitié d'européens, provenant de la Marine et du 2ème RMM.

Jusqu'au paragraphe RAVITAILLEMENT rien que de l'habituel dirons nous.

Je cite :

"Le ravitaillement sera assuré sur place par entente avec l'autorité civile à charge de remboursement.
La Marine d'une part, l'intendant du 2ème RMM d'autre part, feront parvenir à leurs chefs de détachements respectifs, les sommes nécessaires.
Pour les denrées introuvables sur place (le vin en particulier) le ravitaillement sera assuré par les soins de la Marine et du 2ème RMM sur demande des Chefs de détachements (vin à expédier d'urgence avant toute commande).
.../ des occasions de transport, maritime ou aérien sur ANTLAHA et SAMBAVA."

Qui nous a dit que nous avions changé depuis la grande guerre ?
Le vin,
à l'arrière, l'espérance du soldat,
en campagne comme à bord, le moral de la troupe...

Et qui retrouve t on pour le fournir ?
En priorité la Marine...
Bravo pour l'excellence des SAO... Ou...

Véloma

A Roger 56 - Du pinard

Le pinard encore bien présent en 1947 et semble-t-il indispensable au bon fonctionnement de la troupe.
Mais autre temps et autres moeurs; pour aller déjeuner assez souvent au Centre Marine Pépinière, force est de constater que le rouge se fait bien rare au fond des verres des marins d'active.
Le jeudi, jour avec, seule une joyeuse équipe de retraités maintient la "tradition".

Bonjour à tous,
merci Jean Paul de nous faire partager les photos de Michel 501, qui nous permettent de se rendre compte de l'état avancé des dégradations faites par le temps et les hommes sur le lieu de travail pour certains d'entre nous et de départ de Diégo pour d'autres
Merci à Roger, notre historien de Lorient

Une petite parenthèse sur le pinard et le moral de la troupe

Son origine n’est pas exactement connue.
Certains chercheurs affirment que “pinard” viendrait du mot grec “pino” qui signifie boire.
D’autres auteurs lient son origine à Jean Pinard qui, au XVIIe siècle représentaient pour les Bourguignons l’archétype du vigneron.
Une troisième catégorie de chercheurs indique que “pinard” est un mot régional du XVIIe siècle désignant le cépage pinot qui serait passé dans le vocabulaire parisien à la fin du XIXe siècle.
Toujours est-il que le mot “pinard” inscrit dans la huitième édition du Dictionnaire de l’Académie publié en 1935, a maintenant une acceptation péjorative et qu’il désigne uniquement le vin ordinaire, autrement appelé le “picrate” par les soldats (allusion aux vapeurs piquante d’acide picrique dégagée par les obus).
Le vin fut élevé au rang de personnage mythique (avec cartes postales et chansons) : du Père Pinard (réconfort du soldat) à saint Pinard (patron des poilus) en passant par les multiples chansons à sa gloire comme “La Madelon” composée par le Languedocien Louis Bousquet “Comme son vin, son œil pétille”, “Rosalie” par le Breton Théodore Botrel “Rosalie, verse à boire ! “l’Ode au pinard” de Max Leclerc “Salut, pinard, pur jus des treilles… c’est tout le pays qui vit en toi” ou surtout la fameuse chanson de Louis Bousquet, pour les paroles et Georges Picquet pour la musique “Vive le pinard” , “Le pinard c’est de la vinasse , ça fait du bien là où qu’ça passe, vas-y bidasse, remplis mon quart, vive le pinard ! vive le pinard !
Le poète Guillaume Apollinaire était du même avis “J’ai comme toi, pour me réconforter le quart de pinard qui met tant de différences entre nous et les boches” Calligrammes, 1 918.
En bon artilleur, Apollinaire connaissait sans doute le code des coups à boire :
un 75, c’est un canon, un 105, c’est une chopine, un 121 court, un litre de vin pur, un 120 long, un litre de vin mouillé. (et pour nos canonniers qu'est que cela devait être)
Et, le vin aidant, on ironisait sur les Allemands qui devaient vider “leur Verdun trait”

Dès août 1914, les vignerons du Midi avaient offert 200 000 hectolitres à l’Armée. Celle-ci commanda six millions d’hectolitres en 1916 et douze millions en 1917. Le “quart du soldat” de 1914 deviendra cinquante centilitres en 1916 puis soixante-quinze centilitres de vin en 1917. Par là même, des milliers d’hommes venus de l’Ouest et du Nord se transformèrent en consommateurs réguliers. Ceux qui étaient rentrés se firent également les prosélytes de la langue française que beaucoup ne parlaient pas avant la guerre, s’exprimant habituellement en patois ou en idiome régional. C’est ainsi que depuis cette époque le vin procède de l’unité nationale au même titre que notre langue. Après l’Armistice du 11 novembre 1918, une seconde “Madelon”, “La Madelon de la victoire” , “Madelon, emplis mon verre, et chante avec les Poilus, nous avons gagné la guerre, hein crois-tu qu’on les a eus ! Madelon, ah ! verse à boire, et surtout n’y mets pas d’eau, c’est pour fêter la victoire, Joffre, Foch et Clémenceau !”
Certains hommes politiques, journalistes voudront même que le pinard soit cité à l’ordre de la Nation pour avoir concouru, à sa manière, à la victoire. Pour eux, “Le Père pinard est un père la victoire” qui a vaincu le schnaps allemand : il a fait triompher le chaud soleil du Midi sur les froides brumes germaniques
Extrait de l'Histoire de la vigne et des grands vins des Côtes du Rhône par Robert Bailly

Les temps ont bien changés

A Michaux

Magistral cours sur le pinard.
Et des plus sérieux ! On apprend tous les jours.
Alain.

En ruine

Michel501 a bien fait de photographier la BAN d'Andrakaka en novembre 2009.
En effet, au train où va la récupération de la ferraille, la situation d'aujourd'hui doit être bien pire et il ne doit plus rester grand chose.

Bonjour,

Il en faut du temps pour pouvoir "tenter" de répondre aux pertinantes questions de BAVOUX dans son MSG 392.

1°). Je serais effectivement partisant d'appeler ce post "BAN DIEGO SUAREZ - ANDRAKAKA" étant donné que c'est effectivement l'histoire de la présence de l'aéronavale dans ce "point d'appuit de la flotte" puis de la "Base Stratégique" que l'on tente de ressusciter avec nos faibles moyens et BEAUX souvenirs.
Qu'en pensent les autres acteurs et surtout MM les Administrateurs ?

2°).

Désolé BAVOUX, mais malgré toutes mes recherches, "pour l'instant", je n'ai retrouvé que quelques traces.
Je te confirme que la BAN DIEGO SUAREZ existait bien avant 1944.
Pour mémoire, je souligne que les archives d'avant 42 (invasion des britaniques) ont été détruites.
D'après les bribes de renseignements glanés ici ou là, je parle au conditionnel, la BAN était plutôt centrés sur l'hydrobase d'ou son positionnement à Caméléon (slipway, accès au plan d'eau...) qui a perduré jusqu'en 1954 (déménagement à Andrakaka, créé par les Anglais puis Armée de l'Air en affectataire principal).
Jusqu'à l'attaque britanique, il semblerait que les seuls avions en service à Diégo Suarez soient ceux de l'Armée de l'Air implantée à Arachart. Pour info, même en 70/72, le hangar ou nous garions le C47 était encore connu comme celui de l'armée de l'air. N'oublions pas non plus, le portail d'entrée sur l'aéroport (civil déjà à cette époque) portant fièrement l'insigne des bases de notre AA.

3°). Pour ce qui en est des 40 (ou plus) des avions à l'hameçon basés à Diégo suarez, pour l'instant, rien.
J'ai retrouvé trace des Léo 451M et 456 dont respectivement 68 et 300 avaient été commandé mais seulement 1 + 16 (?) livrés en juin 1940. Pour plus de renseignements, voir ci-dessous.

Spoiler:

Voici l'état de mes (petites) recherches.

Pas de miracle donc... l'Aéronavale a fait ce qu'elle a pu pour Diégo Suarez, c'est à dire
" beaucoup de possibilités, d'espérances mais peu de moyens... Se soldant en définitive, par peu de réalisations..."

A bientôt,

Roger

Merci Roger56 pour tes recherches.
Pour ce qui est de la dénomination du site, j'espère que les administrateurs liront nos MSG et réagiront dans le sens désiré.
Lis tu le site Diégo Suarez, jy ai mis quelques réminiscences "cinématographiques"
A +++

Je vous donne les noms de la photo de la BAN Andrakaka 1962-1963.
Debout de gauche à droite. PM Prudent (Pilote) Mtr Sellin (Mec.volant) MP Dinel (Radio volant) MP Cloarec(Meca volant) Mtr Sauvard( Radio volant) Wojtyczka Roland S/M( mec.SG ).Pasteur Mat. Sauvanet Q/M1 (elec. SG.) Jolle Q/M1 (Mec. SG) ? Q/M1 pompier. ?.. Gaillard Q/M1( Mec.aero) S/M Buisson (Elec aero) S/M Ledoze (Méc.aero)
Accroupis toujours de gauche à droite. Q/M1 infirmier ? Q/M1 Josse ( Mec.Aero) ?.. ?...
J' espère que ces noms rappellerons des souvenirs à certains Wojtyczka R.

Bonjour,

Merci WOJTYCZKA pour l'identification des personnels de la SLM en 1962/1963.

Pour la compréhension, je "remets" la photo pour permettre de faire rapidement la concordance (par ailleurs, positionnée page 27 - Msg 267).


Bon repérage.

Véloma

Bonjour,

J'ai déjà eu l'occasion de mettre quelques photos sur le site Diégo-Suarez de la Visite Inspection de l'Amiral (5*) LA HAYE à la BASTRADIEG du 3 au 6 mars 1971.

Pilote de l'Aéronautique Navale, il nous avait fait beaucoup d'honneur en se piquant de voyager sur notre bon vieux C47 - Dakota (DC 3 pour d'autres) tant dans son transit arrivée que son départ.

Nota : nous savions que le COMSUP lui avait proposé son Nord VIP au confort certain mais il avait décliné pour prendre notre "trapanelle"... Sans doute, se sentait-il, un peu "chez lui"...

Sans oublier son arrivée à la BAN Andrakaka avec accueil des autorités et honneurs militaires... Alors que souvent, les Hautes Autorités préféraient arriver par l'aéroport civil d'Arachart, plus commode d'accès (réseau routier).

Après un trajet maritime Cap Diégo - DP par la vedette de l'Amiral, nos camarades "Surfaciers" n'avaient pas été en reste pour le saluer devant leurs fiers bâtiments...

Spoiler:

On a que le plaisir qu'on se donne... Je crois qu'effectivement il était content de voler sur un avion qu'il avait certainement connu dans sa jeunesse...
Quand nous l'avons accompagné dans son périple de départ (Tana, la Réunion, Maurice...), il était fort sympa avec l'équipage (4 OM "retaillés". Pour info : 3 MP et un PM s'il vous plait !). Nos passagers étaient calmes, Al LA HAYE, CV SABAG et le SM Maître d'Hôtel de l'Amiral (qu'il veuille bien m'en excuser mais j'ai oublié son nom) et c'était tout...

Veloma