par 3eme ligne Jeu 8 Nov 2007 - 11:02
Le réfectoire ne pouvait nous inspirer, mais c'est là que le photographe à chaque nouvel arrivage de recrues déboulait le midi pendant le repas pour nous tirer le portrait, voilà pourquoi on est tous pris et on a tous chez soi une photo noir et blanc de cranes rasés à table devant les plateaux inox.
Peu d'entre nous dans les années oû vous êtes rentrés, oû je suis rentré (fin 64) ne possédaient d'appareils photos, les endroits caractéristiques du CFM n'étaient pas légion et pour bien montrer quelque chose, on n'avait pas le choix, un groupe sur les bancs, devant le mat des couleurs, l'Aquilon, les bitubes de mitrailleuses ou les canotes, pas le choix, et donc les quelques souvenirs que nous pouvons avoir se ressemblent tous, mis à part l'ensoleillement et la dâte qui changent.