Pour MAZZEGA :
Effectivement, lorsque j'ai quitté la Marine, je suis tout d'abord resté en Algérie pour travailler sur le chantier de dragage d'une retenue moyenne d'eau pour l'irrigation. Ensuite je suis revenu en France au service après-vente de la filiale d'une boîte américaine qui construisait des niveleuses ; c'était l'époque des grands chantiers de construction d'autoroutes. Enfin, sur les conseils de mon père qui œuvrait depuis 1948 au CEA [il était dans l'équipe qui a construit ZOÉ, la première "pile atomique " française (première dénomination d'un réacteur nucléaire]), je suis entré dans ce grand organisme de recherche et y suis resté 33 ans jusqu'à ma retraite. Je travaillais en recherche fondamentale de physique concernant les particules élémentaires. Mes activités s'exerçaient sur le plan technique de l'instrumentation au service des physiciens, plus précisément pour la production de champs magnétiques intenses par l'intermédiaire d'électroaimants supraconducteurs. Il m'est arrivé souvent de collaborer avec des équipes du CNRS et de plusieurs facultés des sciences. Mon avant dernier chef de département fut un astrophysicien, Jacques HAÏSSINSKI, qui avant cette nomination avait été directeur adjoint du CNRS à la fin des années 1980.
Effectivement, lorsque j'ai quitté la Marine, je suis tout d'abord resté en Algérie pour travailler sur le chantier de dragage d'une retenue moyenne d'eau pour l'irrigation. Ensuite je suis revenu en France au service après-vente de la filiale d'une boîte américaine qui construisait des niveleuses ; c'était l'époque des grands chantiers de construction d'autoroutes. Enfin, sur les conseils de mon père qui œuvrait depuis 1948 au CEA [il était dans l'équipe qui a construit ZOÉ, la première "pile atomique " française (première dénomination d'un réacteur nucléaire]), je suis entré dans ce grand organisme de recherche et y suis resté 33 ans jusqu'à ma retraite. Je travaillais en recherche fondamentale de physique concernant les particules élémentaires. Mes activités s'exerçaient sur le plan technique de l'instrumentation au service des physiciens, plus précisément pour la production de champs magnétiques intenses par l'intermédiaire d'électroaimants supraconducteurs. Il m'est arrivé souvent de collaborer avec des équipes du CNRS et de plusieurs facultés des sciences. Mon avant dernier chef de département fut un astrophysicien, Jacques HAÏSSINSKI, qui avant cette nomination avait été directeur adjoint du CNRS à la fin des années 1980.