par Jean Veillon Mar 29 Avr 2014 - 12:08
Il est exact (si mes souvenirs sont bons) que si les pistons étaient maintenus sur l'AV de la catapulte, c'était pour conserver une dilatation convenable des cylindres.
Par contre, je ne me souviens pas si il y avait des indicateurs de dilatation.
Il ne me semble pas.
Il fallait pourtant en tenir compte pendant les opérations de catapultage, et là c'était à l'expérience.
L'officier de lancement IA modulait la pression théorique de lancement (celle donnée par les abaques en fonction du type d'avion, du poids, et de la vitesse de sortie).
Il fallait au, cours d'une pontée, diminuer légèrement la pression au fur et à mesure, car en maintenant la pression de lancement à la valeur prévue, l'avion sortait trop vite et le "chalenge" de l'équipe IA était de sortir l'avion à la vitesse la plus proche possible de celle ordonnée.
Pas de pb si elle était supérieure, mais le chef AVIA n'était pas content mais pas content du tout quand elle était inférieure.
L'influence de la dilatation était particulièrement sensible en fin de pontée quand les Alizés étaient catapultés il fallait parfois diminuer la pression de plusieurs centaines de grammes pour obtenir la vitesse demandée.
De mémoire, pour les Cruz et Etd, la pression était de l'ordre de 20/25 bars, et pour un Alizé 8/10 bars. Kéké 29 qui était dans la cabine pont d'envol et qui faisait "feu" confirmera (ou infirmera).