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LE BOURGUIGNON (ER)
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°352
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Escale à Dakar avec la création, à bord, du CAM, pas le Centre Administratif de la Marine mais l'autre, le Club des Achats Merdiques ... ... : statuettes en ébène qui déteint sur les chemisettes coloniales blanches, montres suisses à élastiques, ivoire qui fond à la flamme d'un briquet, colliers de graines, bracelets en argent qui verdissent les poignets au bout d'une heure avec la transpiration, etc... ..., vendus par une nuée de bana-bana dès la sortie par la grande porte de l'arsenal, infernal ! ... ...
On n'empruntait plus cette porte en 1981 pour aller à l'UM.
On n'empruntait plus cette porte en 1981 pour aller à l'UM.
Éditions Iris - Mexichrome - Photo Hoa Qui - Tous droits réservés - République du Sénégal
1 Mosquée de Touba - 2 Saint-Louis - 3 Thies - 4 Village africain - 5 Dakar - Années 60/70.
Éditions Iris - Mexichrome - Tous droits réservés - République du Sénégal
Dakar - Vue aérienne - Années 60/70.
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Dakar - La garde Rouge - Années 60/70.
1 Mosquée de Touba - 2 Saint-Louis - 3 Thies - 4 Village africain - 5 Dakar - Années 60/70.
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alain EGUERRE- MAÎTRE
- Age : 74
- Message n°353
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
La garde rouge, je me souviens Daniel.
J'ai un 33 tours d'eux avec bien sur Kalinka et les bateliers de la Volga. :
J'ai un 33 tours d'eux avec bien sur Kalinka et les bateliers de la Volga. :
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°354
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Ils ont même chanté Tri Martelod récemment, les chanteurs de ton 33 T, pour faire plaisir aux Groisillons, du jamais vu ... ... ?
COPY- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 80
- Message n°355
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
J'ai effectivement écouter la version de tri martelod, mais ils ont des progrès à faire pour la prononciation du breton, ils devraient suivre des cours en accélérés.
Fausto
Fausto
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°357
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Daniel,
Je visualise bien toutes les PJ de notre fier bâtiment en entier ... ..., pas de problèmes !
Je mettrais prochainement quelques photos de certains membres du service Art, tirées de tes films S8, prises juste avant le passage de l’Équateur ... ...
Je mettrais prochainement quelques photos de certains membres du service Art, tirées de tes films S8, prises juste avant le passage de l’Équateur ... ...
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°358
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Préparatifs pour le passage de l'Equateur, le service Art en plein "boum" ... ... sur la plage arrière
De gauche à droite, le QM2 Miss Louis Naour (de Riec-sur-Belon et ancien de la Ban Lann Bihoué), de dos et super bien bronzé ... ..., "dire d'ailleurs tout us canon" ... : ... et patron Art, le MT Miss (Yffic ?) Le Gall, au centre, ce ne doit pas être le SM Miss Le Gac ou Morand, je ne vois donc pas qui c'est, qu'il m'en excuse ? et à droite, le QM2 Miss (Jo ?) Delambre, un autre ancien de la Bann Lahn Bihoué (pas sonneur au Bagad mais plutôt à l'armurerie ... ....), originaire de l'est de la France, Strasbourg, je crois.
Daniel, on ne te voit pas au boulot sur cette photo ... ..., ah pardon, c'est toi qui filme ... ...
Daniel, on ne te voit pas au boulot sur cette photo ... ..., ah pardon, c'est toi qui filme ... ...
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°359
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Passage de la Ligne, tremblez néophytes ... ... :
La veille de la cérémonie, nous fûmes 125 néophytes à aller chercher, à tour de rôle et avec les dents seulement, notre convocation, imbibée de nuoc- mâm, roulée et introduite dans le fondement de notre cher facteur, au système pileux fort développé .. ... , en l'occurence le QM1 Elect admissiblle Corolleur, qui avait revêtu, pour la circonstance, un pantalon bleu de chauffe enfilé à l'evers avec, donc, le pont placé à l'arrière ... ...
Le lendemain matin, nous avons eu droit, à genoux plage avant, à un arrosage en règle, complété d'ailleurs de pois chiches ou haricots secs, avec des lances incendie. Un régal !
Puis en début d'après-midi, les véritables festivités commencèrent en parcourant le chemin baptismal, en tenue d'Adam ... ... :
Le lendemain matin, nous avons eu droit, à genoux plage avant, à un arrosage en règle, complété d'ailleurs de pois chiches ou haricots secs, avec des lances incendie. Un régal !
Puis en début d'après-midi, les véritables festivités commencèrent en parcourant le chemin baptismal, en tenue d'Adam ... ... :
- Spoiler:
Dernière édition par JUMPER le Jeu 24 Jan 2013 - 14:03, édité 1 fois
POMIE- MAJOR
- Age : 71
- Message n°360
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Merci Jumper pour ces récits et commentaires de la mission ZMOI du Bourguignon.
J'étais sur Le Brestois, donc nous faisions route commune jusqu'à Diégo, je profite donc pour me recaler dans le temps et en même temps à me souvenir.
Vivement la suite.
Amitiés
Pomie
J'étais sur Le Brestois, donc nous faisions route commune jusqu'à Diégo, je profite donc pour me recaler dans le temps et en même temps à me souvenir.
Vivement la suite.
Amitiés
Pomie
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°361
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Merci Pomie, je me souviens bien de toi sur le forum Diégo et avec, il me semble, une magnifique photo du Saïgonnais d'époque.
Nous avons navigué, effectivement, de concert jusqu'à Diégo avec le petit dernier, "La Combattante".
Inversement, je suis également bien content de lire vos articles sur cette mission mais côté Brestois et surtout le côté "Machines" qui, il faut bien l'avouer, nous était assez étranger à cette époque suivant nos spés.
Comme nous n'avions pas de coursive centrale comme les E 50, ce qui fait que les jours de forte houle, afin d'éviter d'emprunter le pont milieu qui pouvait devenir dangereux et balayé par des lames pour nous rendre des postes "arrière" à la passerelle pour aller à la cafétéria ou prendre le quart en passerelle, ce furent les rares occasions où nous descendions à la machine.
Par la suite et pratiquement à la fin de vie du Bourguignon, une petite passerelle fut installée à l'arrière du roof cheminée pour passer au-dessus du pont milieu et ainsi relier l'arrière à la passerelle.
La garde d'honneur s'y mettait lors des cérémonies ou évènements.
Nous avons navigué, effectivement, de concert jusqu'à Diégo avec le petit dernier, "La Combattante".
Inversement, je suis également bien content de lire vos articles sur cette mission mais côté Brestois et surtout le côté "Machines" qui, il faut bien l'avouer, nous était assez étranger à cette époque suivant nos spés.
Comme nous n'avions pas de coursive centrale comme les E 50, ce qui fait que les jours de forte houle, afin d'éviter d'emprunter le pont milieu qui pouvait devenir dangereux et balayé par des lames pour nous rendre des postes "arrière" à la passerelle pour aller à la cafétéria ou prendre le quart en passerelle, ce furent les rares occasions où nous descendions à la machine.
Par la suite et pratiquement à la fin de vie du Bourguignon, une petite passerelle fut installée à l'arrière du roof cheminée pour passer au-dessus du pont milieu et ainsi relier l'arrière à la passerelle.
La garde d'honneur s'y mettait lors des cérémonies ou évènements.
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°362
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Pour ce grand cérémonial en grands pompes ... : ..., étaient présents :
Neptune (MP Guéganton), Amphitrite (EV Dussud), le juge (MT Picol), l'évêque (PM Anthoine) et ses 2 enfants de coeur (SM Durand et Guilloton), les barbiers et cireurs (MT Roul, SM Lartigou et QM1 Cadario) et les sauvages (LV Arino, SM Sassower, EV Cloatre, QM Cofdir, SM Salmon, QM Jouen et Quechon) avec passage devant l'infirmier pour badigeonnage à la peinture, baiser des pieds de Neptune, enduits de harissa, projection entre les mains des sauvages pour plusieurs plongeons dans l'eau de la piscine qui est vite devenue plutôt épaisse, précipitation sur la planche glissante enduite de suif pour ensuite finir couvert de farine par les boulangers avec, pour la finition, application de la sainte crème et des saintes huiles par l'évêque ... ...
Impossible d'y échapper, les gendarmes veillaient au grain, certains d'entre nous, repérés les jours précédents ... ... eurent le grand privilège d'y repasser un deuxième tour ... ...
Les couverts avaient été enlevés à la cafétéria juste avant le repas et l'eau douce coupée dans les douches et sanitaires.
Pas facile d'enlever la peinture et les grumeaux de farine dans les cheveux.
Certains d'entre nous purent quand même se laver à l'eau de mer, avec le savon approprié ... : ... faisant partie des consommables du magasin général situé à l'avant, juste au-dessus du puits aux chaines ...
Les autres durent attendre un peu plus longtemps la remise en eau douce dans les sanitaires ... ....
Impossible d'y échapper, les gendarmes veillaient au grain, certains d'entre nous, repérés les jours précédents ... ... eurent le grand privilège d'y repasser un deuxième tour ... ...
Les couverts avaient été enlevés à la cafétéria juste avant le repas et l'eau douce coupée dans les douches et sanitaires.
Pas facile d'enlever la peinture et les grumeaux de farine dans les cheveux.
Certains d'entre nous purent quand même se laver à l'eau de mer, avec le savon approprié ... : ... faisant partie des consommables du magasin général situé à l'avant, juste au-dessus du puits aux chaines ...
Les autres durent attendre un peu plus longtemps la remise en eau douce dans les sanitaires ... ....
- Spoiler:
POMIE- MAJOR
- Age : 71
- Message n°364
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Salut Jumper,
En effet je confirme le souci d'aller de l'arrière vers l'avant ou l'inverse sur les rapides dépourvus de coursive.
J'ai pratiqué cette situation sur l'Agenais, et je me souviens bien du risque à s'aventurer entre les valises à torpilles pour rallier la chaufferie quand les éléments se déchainaient.
J'ai toujours pas compris pourquoi avoir fait une série sans cette fameuse coursive ???
Par contre pas ce genre de problème sur le Brestois.
J'ai encore en mémoire cette fameuse combattante car j'avais un collègue à bord et quand on faisait escale avec j'allais me ressourcer à bord où je trouvais un confort agréable à comparer au Brestois.
J'ai encore en mémoire son appareillage de Toulon où elle avait subi une avarie sur la coque au départ pour Diégo, par contre je ne me souvenais plus de son arrivée à Las Palmas décalée et de son départ avec le Bourguignon.
En effet je confirme le souci d'aller de l'arrière vers l'avant ou l'inverse sur les rapides dépourvus de coursive.
J'ai pratiqué cette situation sur l'Agenais, et je me souviens bien du risque à s'aventurer entre les valises à torpilles pour rallier la chaufferie quand les éléments se déchainaient.
J'ai toujours pas compris pourquoi avoir fait une série sans cette fameuse coursive ???
Par contre pas ce genre de problème sur le Brestois.
J'ai encore en mémoire cette fameuse combattante car j'avais un collègue à bord et quand on faisait escale avec j'allais me ressourcer à bord où je trouvais un confort agréable à comparer au Brestois.
J'ai encore en mémoire son appareillage de Toulon où elle avait subi une avarie sur la coque au départ pour Diégo, par contre je ne me souvenais plus de son arrivée à Las Palmas décalée et de son départ avec le Bourguignon.
Dernière édition par POMIE le Sam 26 Jan 2013 - 13:50, édité 1 fois
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°365
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Bonjour Pomie,
Tout d'abord, merci pour ta contribution et tes photos sympas dans leur jus d'époque.
Je pense que la dernière doit plutôt concerner le Lorrain lors de votre remontée vers la Métro car le bâtiment en phase de RAM semble être le F 768.
Ton expérience d'avoir navigué successivement sur 3 types d'escorteurs rapides différents est fort intéressante et permet la comparaison.
Tu as raison, on peut se demander pourquoi le type E52, plus récent que le E50, ne comportait pas cette fameuse coursive centrale quand même bien pratique les jours de tempête.
Il faut avouer que lors de cette mission, la veille à la passerelle en chemisette coloniale et short gris tenait plus du côté « club Méd » par rapport au quart des mécanos à la machine et aux diesels.
Si ma mémoire est bonne, le personnel mécano prenait des pastilles de sel pour éviter la déshydratation et, contrairement à nous, n'avait pas le droit au short et autres vêtements habituellement portés dans les pays tropicaux, certainement à cause du risque d'éventuelles brûlures.
Vu de l'extérieur, on se demandait comment ils pouvaient tenir par de telles températures, ces bâtiments n'étant pas spécialement équipés pour ces latitudes contrairement aux avisos-escorteurs un peu plus récents.
Certains ont même refait les mêmes missions, dans l'ordre inverse, à cette époque, en embarquant sur un autre rapide.
Je pense sincèrement que peu des QM mécano du bord ont rempilé à l'issue des 2 missions successives, n'ayant pas trouvé de permutants après la ZMOI pour ne pas repartir en ZMAG quelques mois plus tard, surtout les jeunes mariés ou fiancés non volontaires outre-mer, notre port-base étant Brest.
Quelques uns, 4 ou 5 de mémoire, assez soudés entre eux (QM2 Hérault d'Hennebont, QM1 Jouen , et 2 ou 3 autres, il me semble) avaient subi l'abordage de l'E.E. Surcouf par un pétrolier soviétique, le 6 juin 1971, au large de Carthagène et avaient embarqué à bord en décembre 1971, à l'issue du grand carénage.
Je pense que la dernière doit plutôt concerner le Lorrain lors de votre remontée vers la Métro car le bâtiment en phase de RAM semble être le F 768.
Ton expérience d'avoir navigué successivement sur 3 types d'escorteurs rapides différents est fort intéressante et permet la comparaison.
Tu as raison, on peut se demander pourquoi le type E52, plus récent que le E50, ne comportait pas cette fameuse coursive centrale quand même bien pratique les jours de tempête.
Il faut avouer que lors de cette mission, la veille à la passerelle en chemisette coloniale et short gris tenait plus du côté « club Méd » par rapport au quart des mécanos à la machine et aux diesels.
Si ma mémoire est bonne, le personnel mécano prenait des pastilles de sel pour éviter la déshydratation et, contrairement à nous, n'avait pas le droit au short et autres vêtements habituellement portés dans les pays tropicaux, certainement à cause du risque d'éventuelles brûlures.
Vu de l'extérieur, on se demandait comment ils pouvaient tenir par de telles températures, ces bâtiments n'étant pas spécialement équipés pour ces latitudes contrairement aux avisos-escorteurs un peu plus récents.
Certains ont même refait les mêmes missions, dans l'ordre inverse, à cette époque, en embarquant sur un autre rapide.
Je pense sincèrement que peu des QM mécano du bord ont rempilé à l'issue des 2 missions successives, n'ayant pas trouvé de permutants après la ZMOI pour ne pas repartir en ZMAG quelques mois plus tard, surtout les jeunes mariés ou fiancés non volontaires outre-mer, notre port-base étant Brest.
Quelques uns, 4 ou 5 de mémoire, assez soudés entre eux (QM2 Hérault d'Hennebont, QM1 Jouen , et 2 ou 3 autres, il me semble) avaient subi l'abordage de l'E.E. Surcouf par un pétrolier soviétique, le 6 juin 1971, au large de Carthagène et avaient embarqué à bord en décembre 1971, à l'issue du grand carénage.
POMIE- MAJOR
- Age : 71
- Message n°366
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Voilà la bonne photo est en place, en effet c'était bien le Lorrain qui nous avait raccompagné sur le retour en métropole.
J'ai pratiqué les 3 versions du grade de qm à sm donc j'ai "habité" des postes différents.
Sur le Brestois au poste 4, poste commun avec les elec, trans et radio c'était la vieille marine !
Peu de temps avant que j'embarque les hamacs étaient d'actualité et ce sont les occupants du poste qui ont monté les bannettes (récupérées sur le Gustave Zédé), pas de cafétéria, un poste à l'avant servait de salle à manger, il fallait prendre un plateau à la souillarde, passer devant la cuisine pour se faire servir et descendre dans ce poste (dur-dur par mauvais temps), c'est sur que le confort était inexistant, et les restrictions d'eau douce dès l'appareillage avec deux heures d'ouverture par jour et interdiction de prendre des douches.
Pendant la descente vers Diégo nous dormions sur les roof car à l'intérieur il régnait une moiteur suffocante.
L'Agenais était déjà plus évolué à part sa coursive tronquée, il y avait une cafétéria et les postes avaient des bannettes réglementaires, l'eau n'était pas rationnée.
L'Alsacien avait lui aussi une coursive principale qui partait de l'avant vers l'arrière, les postes étaient comme sur l'Agenais et la cafétéria peut-être mieux agencée, mais comme j'étais second maitre j'avais droit à un poste plus petit avec un lavabo, un carré pour les repas, le grand luxe...
En faite les aménagements entre les trois types se ressemblaient aucun n'ont eu de vraies refontes au niveau des aménagements et on se faisait secouer comme des cocotiers sur les trois versions.
C'est exacte au sujet des pastilles de sel, et en effet il faisait très chaud et encore plus à la machine qu'à la chaufferie comment on faisait ?
On était jeunes, pas difficiles et surtout dociles, aujourd’hui il serait impossible de faire accepter ce genre de conditions de vie.
C'était une autre époque, j'allais oublier ; la camaraderie et la solidarité pour supporter...
Amitiés
jm
J'ai pratiqué les 3 versions du grade de qm à sm donc j'ai "habité" des postes différents.
Sur le Brestois au poste 4, poste commun avec les elec, trans et radio c'était la vieille marine !
Peu de temps avant que j'embarque les hamacs étaient d'actualité et ce sont les occupants du poste qui ont monté les bannettes (récupérées sur le Gustave Zédé), pas de cafétéria, un poste à l'avant servait de salle à manger, il fallait prendre un plateau à la souillarde, passer devant la cuisine pour se faire servir et descendre dans ce poste (dur-dur par mauvais temps), c'est sur que le confort était inexistant, et les restrictions d'eau douce dès l'appareillage avec deux heures d'ouverture par jour et interdiction de prendre des douches.
Pendant la descente vers Diégo nous dormions sur les roof car à l'intérieur il régnait une moiteur suffocante.
L'Agenais était déjà plus évolué à part sa coursive tronquée, il y avait une cafétéria et les postes avaient des bannettes réglementaires, l'eau n'était pas rationnée.
L'Alsacien avait lui aussi une coursive principale qui partait de l'avant vers l'arrière, les postes étaient comme sur l'Agenais et la cafétéria peut-être mieux agencée, mais comme j'étais second maitre j'avais droit à un poste plus petit avec un lavabo, un carré pour les repas, le grand luxe...
En faite les aménagements entre les trois types se ressemblaient aucun n'ont eu de vraies refontes au niveau des aménagements et on se faisait secouer comme des cocotiers sur les trois versions.
C'est exacte au sujet des pastilles de sel, et en effet il faisait très chaud et encore plus à la machine qu'à la chaufferie comment on faisait ?
On était jeunes, pas difficiles et surtout dociles, aujourd’hui il serait impossible de faire accepter ce genre de conditions de vie.
C'était une autre époque, j'allais oublier ; la camaraderie et la solidarité pour supporter...
Amitiés
jm
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°368
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Merci Vaguemestre pour cette belle photo de nos 2 bâtiments à couple à Dakar.
Pomie,
Nous pouvions également dormir la nuit sur des tapis en coco sur les roofs comme pendant la sieste que nous faisions juste après le repas de midi, au plein soleil ... ..., la méthode Assimil pour pouvoir bronzer ou plutôt cramer en quelques heures.
Le seul gros avantage d'être obligé de passer par l'extérieur du pont milieu après avoir quitté notre quart en passerelle, sous ces latitudes, était justement de pouvoir prendre une bonne bouffée d'air pur avant de replonger, en apnée, dans les odeurs de fauves du poste arrière n° 4 que les trop rares et inefficaces ventilations ne parvenaient jamais à régénérer, en plus de la moiteur suffocante que tu décris ... ...
Les rangées de hublots de nos anciens devaient quand même avoir du bon ! ... : ...
Ceci dit, une fois replongés quelques instants dans cette atmosphère, on ne sentait plus rien, même pas la fumée des cigarettes des camarades qui tapaient le carton dans l'avant-poste avant de prendre le quart ou la veille artillerie.
Pendant cette mission, nous avons également eu, plusieurs fois des restrictions d'eau douce dues à des problèmes récurrents de bouilleurs.
Dans ce cas, nous pouvions juste nous laver les mains avant les repas, le reste étant du luxe ... ...
Lors de nos escales communes, je me souviens que les prostituées du quartier chaud de Las Palmas (notre première escale) étaient devenues beaucoup moins visibles les jours suivants notre premier jour d'escale...
Trop de succès ou trop de pression !
J'ai également le souvenir d'une bagarre qui avait failli avoir lieu à la Taverne à Diégo entre 2 ou 3 QM mécanos du Brestois, dont un plutôt corpulent avec la barbe (je crois l'avoir vu en photo sur le site du Brestois) et 2 des fuscos de notre bord, le QM1 Boullé et le QM2 Mondot.
Cela a été très chaud quelques instants et c'est heureusement limité qu'à de l'intimidation ... ...
Pomie,
Nous pouvions également dormir la nuit sur des tapis en coco sur les roofs comme pendant la sieste que nous faisions juste après le repas de midi, au plein soleil ... ..., la méthode Assimil pour pouvoir bronzer ou plutôt cramer en quelques heures.
Le seul gros avantage d'être obligé de passer par l'extérieur du pont milieu après avoir quitté notre quart en passerelle, sous ces latitudes, était justement de pouvoir prendre une bonne bouffée d'air pur avant de replonger, en apnée, dans les odeurs de fauves du poste arrière n° 4 que les trop rares et inefficaces ventilations ne parvenaient jamais à régénérer, en plus de la moiteur suffocante que tu décris ... ...
Les rangées de hublots de nos anciens devaient quand même avoir du bon ! ... : ...
Ceci dit, une fois replongés quelques instants dans cette atmosphère, on ne sentait plus rien, même pas la fumée des cigarettes des camarades qui tapaient le carton dans l'avant-poste avant de prendre le quart ou la veille artillerie.
Pendant cette mission, nous avons également eu, plusieurs fois des restrictions d'eau douce dues à des problèmes récurrents de bouilleurs.
Dans ce cas, nous pouvions juste nous laver les mains avant les repas, le reste étant du luxe ... ...
Lors de nos escales communes, je me souviens que les prostituées du quartier chaud de Las Palmas (notre première escale) étaient devenues beaucoup moins visibles les jours suivants notre premier jour d'escale...
Trop de succès ou trop de pression !
J'ai également le souvenir d'une bagarre qui avait failli avoir lieu à la Taverne à Diégo entre 2 ou 3 QM mécanos du Brestois, dont un plutôt corpulent avec la barbe (je crois l'avoir vu en photo sur le site du Brestois) et 2 des fuscos de notre bord, le QM1 Boullé et le QM2 Mondot.
Cela a été très chaud quelques instants et c'est heureusement limité qu'à de l'intimidation ... ...
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°369
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Sur le site de Jean-Yves Mages, dédié aux escorteurs rapides, il y a un lien pour visionner de superbes aquarelles de 18 de ces bâtiments peintes en février 2005 par Philippe Brobeck, ex mécanicien de chaufferie sur le Provençal, devenu artiste peintre de tableaux marins.
Les escorteurs rapides "Le Brestois" et "Le Bourguignon" en font partie ... ...
Les escorteurs rapides "Le Brestois" et "Le Bourguignon" en font partie ... ...
POMIE- MAJOR
- Age : 71
- Message n°370
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Parler des Rapides c'est forcement aborder le sujet de l'eau.
En effet ces bâtiments avaient peu de réserve en eau de lavage (30 tonnes environ pour 180 personnes) et aussi 30 tonnes en eau pour la machine.
A savoir qu'un bâtiment à vapeur a besoin de beaucoup d'eau distillée journalièrement pour ses besoins propre (fuites normales, ramonages, maintient de la salinité) à cela vient s'ajouter les fuites accidentelles (avaries), donc si la somme de ces "fuites" est supérieure à la production du bouilleur (2t / heure) et que le niveau des réserves en eau distillée baisse au point d'atteindre le seuil critique, toute l'eau produite va aller pour la propulsion donc vous imaginez aisément que le niveau des ballasts va descendre à vue d’œil, ce qui entraine des coupures voir des restrictions.
La demande en eau douce pour la vie de l'équipage avait été estimée à environ 30 litres par jour et par personne donc faites le calcul et vous allez vous apercevoir que les 30 tonnes de réserve si on ne refait pas le complément vont vite s'épuiser.
Sur le Brestois nous étions tout le temps sur le fil du rasoir, à savoir niveau mini pour la machine et ballasts pour les jours de mer prévus.
En conséquence l'eau était disponible sous restrictions aux heures des repas (?) au branle bas et uniquement aux lavabos.
Le Brestois avait des bouilleurs expérimentaux qui n'avaient pas été montés sur les suivants, l'age faisant le reste la situation n'était pas brillante.
Bâtiments conçus pour les mers "froides" conception d'après guerre faisait que la vie était assez rude sous les tropiques mais on a survécu et on s'est endurci.
Le qm mécano du Brestois dont tu parles était le chef du poste 4, une figure et un caractère bien trempé.
Amitiés
jm
En effet ces bâtiments avaient peu de réserve en eau de lavage (30 tonnes environ pour 180 personnes) et aussi 30 tonnes en eau pour la machine.
A savoir qu'un bâtiment à vapeur a besoin de beaucoup d'eau distillée journalièrement pour ses besoins propre (fuites normales, ramonages, maintient de la salinité) à cela vient s'ajouter les fuites accidentelles (avaries), donc si la somme de ces "fuites" est supérieure à la production du bouilleur (2t / heure) et que le niveau des réserves en eau distillée baisse au point d'atteindre le seuil critique, toute l'eau produite va aller pour la propulsion donc vous imaginez aisément que le niveau des ballasts va descendre à vue d’œil, ce qui entraine des coupures voir des restrictions.
La demande en eau douce pour la vie de l'équipage avait été estimée à environ 30 litres par jour et par personne donc faites le calcul et vous allez vous apercevoir que les 30 tonnes de réserve si on ne refait pas le complément vont vite s'épuiser.
Sur le Brestois nous étions tout le temps sur le fil du rasoir, à savoir niveau mini pour la machine et ballasts pour les jours de mer prévus.
En conséquence l'eau était disponible sous restrictions aux heures des repas (?) au branle bas et uniquement aux lavabos.
Le Brestois avait des bouilleurs expérimentaux qui n'avaient pas été montés sur les suivants, l'age faisant le reste la situation n'était pas brillante.
Bâtiments conçus pour les mers "froides" conception d'après guerre faisait que la vie était assez rude sous les tropiques mais on a survécu et on s'est endurci.
Le qm mécano du Brestois dont tu parles était le chef du poste 4, une figure et un caractère bien trempé.
Amitiés
jm
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°371
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Merci Pomie, pour tes explications techniques qui ont le mérite de nous éclairer sur la cause des restrictions d'eau récurrentes dues aux bouilleurs, 40 ans après et, également, pour la confirmation du QM1 MECAN qu'il m'avait bien semblé reconnaitre sur une des photos, tenant un petit singe.
La Combattante, que nous avions convoyée jusqu'à Diégo puis Mahé des Seychelles, prise pratiquement 10 ans après son désarmement, dans l'enceinte des Constructions Mécaniques de Normandie qui l'ont vue naître.
Elle a fini sa carrière comme bâtiment de la Gendarmerie Maritime à Cherbourg et n'a pas été détruite, car elle a été le prototype des Combattantes vendues à l'export par la suite avec, peut-être se disait-il à l'époque, un projet de restauration qui ne doit plus être trop d’actualité ou prioritaire vu le plan de charge actuel des CMN ... ...
La Combattante, que nous avions convoyée jusqu'à Diégo puis Mahé des Seychelles, prise pratiquement 10 ans après son désarmement, dans l'enceinte des Constructions Mécaniques de Normandie qui l'ont vue naître.
Elle a fini sa carrière comme bâtiment de la Gendarmerie Maritime à Cherbourg et n'a pas été détruite, car elle a été le prototype des Combattantes vendues à l'export par la suite avec, peut-être se disait-il à l'époque, un projet de restauration qui ne doit plus être trop d’actualité ou prioritaire vu le plan de charge actuel des CMN ... ...
Tinto- QM 1
- Age : 73
- Message n°372
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Un brin de nostalgie en revoyant la Combattante qui à une époque était au canal Suffren à Toulon au début 70.
C'était un embarquement recherché à cette époque.
J'ai retrouvé bien plus tard un de ses anciens mécanos : Jorda P.
C'était un embarquement recherché à cette époque.
J'ai retrouvé bien plus tard un de ses anciens mécanos : Jorda P.
J.Revert- QM 2
- Age : 80
- Message n°373
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Pour moi aussi, cela me fait un petit pincement au cœur de voir cette photo de la Combattante, car je suis Cherbourgeois d'origine.
Mon père et mon oncle on travaillé aux CMN (anciennement chantiers Amiot) à la construction de ce navire et à l'occasion d'une visite du chantier, j'ai vu la coque construite la quille en l'air, ce qui était impressionnant et innovant à l'époque.
Je devais assister au lancement qui devait avoir lieu je crois vers le mois de juin 1963 mais je suis parti à Hourtin au mois d'avril.
Mon message n'est peut-être pas à la bonne place mais la photo de la Combattante est là.
Mon père et mon oncle on travaillé aux CMN (anciennement chantiers Amiot) à la construction de ce navire et à l'occasion d'une visite du chantier, j'ai vu la coque construite la quille en l'air, ce qui était impressionnant et innovant à l'époque.
Je devais assister au lancement qui devait avoir lieu je crois vers le mois de juin 1963 mais je suis parti à Hourtin au mois d'avril.
Mon message n'est peut-être pas à la bonne place mais la photo de la Combattante est là.
Dernière édition par J.Revert le Lun 28 Jan 2013 - 18:51, édité 1 fois
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°374
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
A J.Revert et Tinto,
Je comprends vos états d'âme ... ..., ce devait être un bon embarquement, surtout outre-mer !
L'équipage portait la fourragère représentant la croix de guerre 39-45 sur la chemisette coloniale blanche en escale.
Cette photo de La Combattante a été mise sur ce post parce que ce bâtiment a fait complètement partie de notre descente de l'Afrique vers Diégo avec le Brestois pendant plus d'un mois avec des escales communes.
Je passe régulièrement devant sa vieille coque, et il ne s'agit bien sûr, pas de faire un 2ème post sur ce bâtiment.
On peut d'ailleurs la voir en RAM avec l'un ou l'autre des 2 rapides car elle nous avait également ravitaillée en courrier suite à une escale supplémentaire à Abidjan.
Je viens de le relire sur une carte postale écrite de Pointe Noire le 24 juillet 1972.
L'équipage portait la fourragère représentant la croix de guerre 39-45 sur la chemisette coloniale blanche en escale.
Cette photo de La Combattante a été mise sur ce post parce que ce bâtiment a fait complètement partie de notre descente de l'Afrique vers Diégo avec le Brestois pendant plus d'un mois avec des escales communes.
Je passe régulièrement devant sa vieille coque, et il ne s'agit bien sûr, pas de faire un 2ème post sur ce bâtiment.
On peut d'ailleurs la voir en RAM avec l'un ou l'autre des 2 rapides car elle nous avait également ravitaillée en courrier suite à une escale supplémentaire à Abidjan.
Je viens de le relire sur une carte postale écrite de Pointe Noire le 24 juillet 1972.
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°375
Re: LE BOURGUIGNON (ER)
Escale à Pointe Noire, suite.
Pour ma part, cette escale en république populaire du Congo, au régime marxiste-léniniste du tout début des années 70, ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable, c'est le moins que l'on puisse dire car nous n'avons pas eu l'impression d'être très bien vus de la population locale, un peu plus de 10 ans après leur indépendance !
Je me souviens surtout des odeurs, celle de l'humidité de la la terre, à cause de la brume épaisse de la nuit, s'évaporant sous l'effet des rayons ardents du soleil et celle des grumes de bois exotique sur le quai de ce port en eau profonde, bien abrité de la côte occidentale d'Afrique.
2 bateaux de pêche chinois qui devaient pêcher dans le sud du golfe de Guinée étaient présents à quai.
A l'époque, la Chine apportait son aide extérieure à ce pays en finançant entièrement une usine de textiles, par exemple.
Nous avions des consignes pour aller à terre, les sorties hors de cette ville, sans vraiment grand intérêt à nos yeux, ont été refusées par les autorités locales.
La station balnéaire, les côtes sauvage et mondaine qui faisaient la grande renommée de Pointe Noire à l'époque coloniale, je n'ai rien vu de tout cela !
Après avoir arpenté une longue avenue déserte et trouvé la Poste pour acheter des timbres, nous avons ensuite passé l'après-midi dans un café tenu par un couple de français qui n'avait qu'une hâte, pouvoir quitter ce pays car ils n'en pouvaient plus de subir régulièrement les visites des militaires et de la police.
C'est bien dommage pour nous car cette région méritait certainement mieux que la visite de ce périmètre plus que restreint.
Je me souviens surtout des odeurs, celle de l'humidité de la la terre, à cause de la brume épaisse de la nuit, s'évaporant sous l'effet des rayons ardents du soleil et celle des grumes de bois exotique sur le quai de ce port en eau profonde, bien abrité de la côte occidentale d'Afrique.
2 bateaux de pêche chinois qui devaient pêcher dans le sud du golfe de Guinée étaient présents à quai.
A l'époque, la Chine apportait son aide extérieure à ce pays en finançant entièrement une usine de textiles, par exemple.
Nous avions des consignes pour aller à terre, les sorties hors de cette ville, sans vraiment grand intérêt à nos yeux, ont été refusées par les autorités locales.
La station balnéaire, les côtes sauvage et mondaine qui faisaient la grande renommée de Pointe Noire à l'époque coloniale, je n'ai rien vu de tout cela !
Après avoir arpenté une longue avenue déserte et trouvé la Poste pour acheter des timbres, nous avons ensuite passé l'après-midi dans un café tenu par un couple de français qui n'avait qu'une hâte, pouvoir quitter ce pays car ils n'en pouvaient plus de subir régulièrement les visites des militaires et de la police.
C'est bien dommage pour nous car cette région méritait certainement mieux que la visite de ce périmètre plus que restreint.
Quelques vues de Pointe Noire :
Editions DR - Congo - Pointe-Noire - Vue aérienne du Port - Années 50/60.
Editions IRIS - Tous droits réservés - Congo - Pointe-Noire - Centre-Ville - Années 50/60.
Editions DR - Congo - Pointe-Noire - Vue aérienne - 1961.
Cette gare était la réplique de celle de Deauville, en France.
Editions DR - Congo - Pointe-Noire - La Gare - Années 50/60.
Editions DR - Congo - Pointe-Noire - Vue aérienne du Port - Années 50/60.
Editions IRIS - Tous droits réservés - Congo - Pointe-Noire - Centre-Ville - Années 50/60.
Editions DR - Congo - Pointe-Noire - Vue aérienne - 1961.
Cette gare était la réplique de celle de Deauville, en France.
Editions DR - Congo - Pointe-Noire - La Gare - Années 50/60.