Salut Bigot,Affirmatif, faut seulement que je les retrouve, dès que possible je les mets au forum...en attendant, j'ai celles-ci ..le fameux Pedro..Sur ette plage, le Général Bonaparte défit l'armée de Mustapha Pacha, forte de 18000 hommes contre 11000 , le 7 thermidor de l'An VII, vengeant la terrible déroute de notre flotte l'année précédente par l'Amiral Nelson....Je crois que c'est l'escale à Alexandrie, certains se reconnaissent-ils..Ravitaillement A la Mer..hé oui, le Clem servait aussi de ravitailleur...C'est tout.......pour le momentAmitiés fraternelles

A Eric76 et Parriaux, message 663-664,Salut,On devait entrer dans le canal le 11 avril 1977, mais ça a été repoussé au Mardi 12 à 5h00....nous sommes sorti du canal à 15h20. J'étais de quard au PZ Milieu.Qui se souvient, que nous avions essuyé quelques tirs de bédouins...sans doute, pensaient-ils avoir affaire à une armada israélienne :-)Amitiés

A Bigot, message 669
je viens de retrouver le fascicule sur la mission Saphir, si ça t'interresse ou quelqu'un d'autre, je le mettrais sur ce forum...
Amitiés

Le "CLEMENCEAU" au retour de la mission "Prométhée" (1988).

Old Bickes
je l'ai gardé mais il est en France

Salut à tous, Il y a 45 pages...je l'ai mis au format PDF, malgré cela, il fait encore 35Mo comparé au 2Mo max de Servimg dure dure !! je vais le faire passer page par page petit à petit ...pour ceux qui n'ont pas fait la mission SaphirLe mot du CommandantImage du haut , mes chefs, le cipale Le Bihan et le Maitre Lamendais du Service Machine...
Image du milieu, le CV Capelle, pacha du Clem
Image du bas : le départ...

Salut.J'y etais,j'ai aussi embarque dans la foulee sur le Foch.J'etais a la chaufferie AR.Que de bons souvenirs. Avec le Chef Perrier et son adjoint Buffet.

Salut Old Bik.Tu étais affecte ou sur le clem.Il me semble te connaitre.Moi j'etais Chauff AR.

Salut Serge,effectivement, je ne devais pas passer inaperçu pour les gars du Service Machine, puisque je m'occupais du magasin pièces de rechanges et du ravitaillement en mazout..avec mes matelots Bonis, Oudin, Marty, Delmas, Gallon, Darriet, Samsonoff, Souaidet, Tincq, Lecouty de la 16e Compagnie. Le pacha machine était effectivement le CF Perrier et son bras droit le CC Buffet..je me souviens aussi de Deviville et des EV Ledu, Bourret et Charvet, le chef du bureau pers devait être le MP Lancelevée etc...J'ai ensuite été transféré sur le Foch et atterrit à la 15e Compagnie à m'occuper des embarcations et de l'appareil à gouverner .... j'aurais aimé faire le retour avec le Clem, ce qui m'aurais permi d'être là pour la naissance de mon ainée !! Perrier en a décidé autrement, pour ça je lui en veux..; mais bon, sur le Foch, j'ai trouvé d'autres potes, ça m'a permis de terminer sereinement mes 6 mois de contrats qui restaient. D'autres ont eu moins de chance, un matelot qui s'est balancer à la mer et un officier aéro qui s'est crashé dans la Mer rouge....

Le 25 mai lors d'une réception à l'EMM ou j'étais invité je fais la connaissance d'un ancien marin mimi EOR (Trans 5) sur le Clémenceau en 1960. Son nom Jean Louis Quemar nous parlons marine bien entendu et il me relate que sur le Clem il avait été aux premiéres loges au large de l'ile de Sein quand le Général De Gaulle était venu à bord. Ne me rappelant pas de cet événement 07/09/60 je crois (je ne suis rentré aux mousses que le 26/09/60) il me propose de m'envoyer l'article paru dans le journal Le Marin. Je lui communique mon adresse e mail et aujourd'hui je reçois l'article. Après son service il fut Lieutenant (et plus après) sur le paquebot France

un souvenir parmi tant d'autres.......j'ai embarqué sur le FOCH et sur le CLEM. Une année sur un et une année sur l'autre.Mes souvenirs de fus embarqué font que j'ai l'impression que les gens de notre corporation ne sont pas a leur place sur ces bâtiments.Nous sommes à bord pour faire respecter l'ordre et la discipline et superviser les mouvement généraux qui sont sous la responsabilité des gradés de compagnie.Nous sommes évidemment les mal aimés du bord tant des personnels off mar que de de l'équipage.. je m'explique.Au branle-bas du matin notre rôle a bord consiste à vérifier que les hommes des différents services sont hors bannette à la sonnerie de la marche.Si un individu ne respecte pas la règle il est convoqué par le cne d'armes pour sanction éventuelle et le gradé responsable du réveil des hommes de son service est également interpellé. Il est évident que le gradé qui se fait souffler dans les bronches ne va pas être copain avec celui qui est à l'origine de cette situation.Sur le FOCH j'avais la responsabilité des permissions. j'étais au BSI et mon travail consistait à être en relation avec les 19 compagnies pour établir les titres de perm. J'avais l'impression d'avoir une certaine utilité à bord. un autre collègue avait la charge du cahier des mouvements de personnel document de base pour le commis pour établir sa compta. le cahier de demande de punitions.......et le suivi des gens qui devaient rendre des comptes. Le capitaine d'armes de l'époque était un vieux briscart le MP LONGARD .Un gars qui avait un certain charisme et que nous respections de par sa droiture son sens du travail bien fait et surtout de par le fait qu'il avait le respect de son entourage de tout grade et des subordonnés que nous étions.A la mer le boulot consistait à la surveillance des locaux et des personnes pour le respect des consignes (interdictions de fumer) surveillance des distributions de repas.....traquer les resquilleurs qui voulaient manger deux fois.. ou manger plus tôt pour se reposer plus.Le pointage des cartes.....petits trous petits trous..... même pas une possibilité de reconversion à la RATP.......des rondes sans fin avec le traditionnel R.A.S.Le personnel AVIA n'étant pas sous notre contrôle car du personnel FUS était affecté a cette charge.Après un an d'affectation je permute et j'embarque sur le CLEM. mon premier contacte avec le bâtiment n'est pas des meilleurs.Je me présente au bidel...et les premiers mot de bienvenue.....combien il vous reste de jours de permissions à prendre ? je suis surpris d'autant que je je m'en soucie pas et que je suis incapable de répondre. Celui ci me dit: il vous reste x jours et ne me réclamez pas 8 jours de sport si non je vous colle 8 jours pour tromper la confiance de vos supérieurs....le BM du FOCH avait fait une erreur en faisant une mention sur mon livret matricule et je ne pouvais en avoir connaissance.Cette entrée en matière devait me faire connaitre l'individu...un abruti de la plus belle espèce. Il jouait les terreurs à bord et n'avait aucun scrupules.Il s'en prenait au personnel de tout grade officiers compris.Etant président du carré oms il avait sa place et malheur à celui qui aurait pu vouloir s'y installer.Un jour un gars de l'aéro personnel volant invite un copain à venir manger avec lui.Ils sont pilotes tous les deux.Un oubli ,demander la permission d'inviter le collègue au poste des OMS.Les deux gars sont a table et mangent tout en bavardant.Subitement le bidel voyant l'intrus se jette sur lui et le vire du poste.......le repas à été interrompu pour l'invité qui a été prié de quitter les lieux..le pauvre devait avoir une piètre opinion de notre bidel.......il se disait qu'il avait été bidel d'une base aéro en Bretagne et qu'il avait des poules sur la base .Un matin il voit avec stupeur les poules pendues , et un carton pour chacune d'elles " j'en ai marre de pondre pour un con je me suicide".Sur ce PA. pas de boulot spécifique si ce n'est la routine des rondes à bord travail très enrichissant.Manger rondes dodo et surtout éviter le bidel !!!!! en étant le moins que possible sur sa trajectoire....

Pour Michel
Ton témoignage est assez émouvant.
Le flic ,le maton ,le pandore n'est souvent pas très aimé ,mais son rôle reste indispensable .
Quand il exerce sa fonction avec discernement elle n'est contestée que par les petits tr d cls.
Sur le clem, en 68 ,il y a eu une grève de la bouffe (histoire de salade pas fraiche) , une grève des permissionnaire à Vairao (une question de tenue plus ou moins militaire) les saccos n'ont pas fait trop de zèle et tout c'est bien terminé.
Un jour au large de Brest ,un incendie à la machine ,et , si je me souviens bien ,c'est un sacco qui a permis aux jeunes qui s'étaient enfermés dans le local buanderie (enfumé) ne ne pas mourir asphyxiés.

Le con existe ,avec ou sans uniforme ;quand on le croise faut faire avec ..........

Bonsoir
DENOU
Il y a eu une grève de la bouffe en 68 sur le clem. Je n'ai vraiment pas souvenir de cet épisode; et pourtant j'étais avec toi sur le clem.
Il y a eu aussi une grève des permissionnaires à Vairao (une question de tenue plus ou moins militaire); là aussi pas de souvenir.
Nous passions l'inspection des permissionnaires en civil sur le pont d'envol; ce qui m'a toujours fait sourire. L'officier de service nous toisait de haut en bas, chacun avec son habit de vacancier; et personne n'était refoulé; ensuite direction les petits bus de l'armée de terre qui nous amenaient à Papeete.
Je sais que sur le Foch en 66, il y avait eu une grève de la bouffe. Pour les repas à l'équipage, sur le Clem; les seuls aliments que j'avais du mal à ingurgiter, c'était ses fameuses patates dites SMSR.
Bonne nuit
Amitiés

Je maintiens mes propos concernant ces deux évènements.
A notre arrivée à Vairao , l'inspection des permissionnaires se faisait en tenue militaire et il nous était recommandé d'adopter la tenue civile sitôt rendu à terre. Suite à de nombreux vols au foyer de Vairao ,une partie de l'équipage a décidé de refuser de sortir à terre .Bien sur il y avait des "jaunes" (ne pas confondre avec les chiens jaunes) qui se présentaient aux permissionnaires sous les huées des "grèvistes" ,ces grèvistes étant poursuivi par les fus de services. Suite à l'intervention de l'amiral ,l'autorisation de sortir en civil a été accordée.
Cette inspection était assez folklo , les ptits gars alignés sur le pont : chemises à fleurs ,chapeaux de paille, lunettes de soleil ,masques de plongée avec palmes ; ambiance "la croisière s"amuse".
Il y a eu un officier de service qui s'est senti offensé par cette entorse au règlement et qui passait l'inspection rapidement en regardant ses chaussures; "rompez!'
Concernant la grève de la bouffe ,après un certain temps à la mer , la cafèt équipage ne bénéficiait pas
d'aliments toujours très frais ,surtout la salade . Ca n'a pas était un remake du Bounty mais il y a eu un réel mouvement de mécontentement . Et nous étions nombreux à passer à la rampe ,le plateau relevé et le quart de rouge plein (pas crever de soif , y a des limites) Le médecin du bord a assisté a cette manif ;
par la suite la qualité des menus a progressé.
Il faut replacer ces évènements dans un contexte historique .
Tandis que l'on faisait péter des bombinettes : en métropole c'était la guerre de 68 .
Pas beaucoup de courrier et si je me souviens bien ,la presse a parlée de "mutineries à bord du Clemenceaué ; c'était un peu exagéré .................
Si personne ne vient confirmer ces faits , c'est que je suis bon pour l'asile
Kenavo

Bonjour,
je suis dans le même cas que DIDIBOY 31, aucun, mais alors, aucun souvenir de ce que nous narre DENOU.
Oui, nous DEVIONS sortir à terre en tenue bourgeoise (terme officiel). La raison était tout simplement que les Tahitiens ne se sentent pas envahis par tous ces Frani (c'est bien comme ça qu'on dit??) Et ce n'est sûrement pas à la suite d'une grève de permissionnaires. D'ailleurs à Papeete, plus personne ne sortait en tenue.
Les évènement ''marquants'' à bord, de cette époque on été relaté dans Combat par monsieur François Laurent, à qui la revue ''Alfa Echos a décerné le prix courage pour la plus monumentale ânerie de l'année''. Souvenez vous, le bidel par dessus bord, 237 mutins, et le commandant un jour au fer à fond de cale, et le lendemain, à Paris entre quatre gendarmes..
Pour info, je détiens les Alfa Echos n°1 à 5. Les feuilleter est un régal. Quel humour....Ca rajeunit et ça me fait toujours rire.
Moins drôle, l'incendie dans la chaufferie et l'intervention du QM1 Sacco qui est descendu récupérer plusieurs hommes. Ce jour là il s'est conduit en héros, mais dans l'accomplissement quotidien du service, ce n'était pas le plus fin de sa paroisse...
Bon, ceci dit, DENOU, reste encore un peu avec nous, quand même....

j'attends , peut-être que des témoignages confirmant ces évènements finiront par arriver.
On était assez nombreux à bord , et je ne pense pas avoir rêvé.
Pour info , à cette époque le service ASM (très restreint) avait été rattaché au service navigation . peut-être que des boscos se souviennent de cette grève de la bouffe ; et si quelqu'un vient encore nier ces faits ,c'est décidé ,je fais mon trou dans le Rhône

ps : dis-moi Boboss ,au vu de ton cv marine ,en 68 mangeais-tu encore à la cafèt équipage ou chez les om ?

Bonjour
DENOU
Loin de moi de contester les évènements que tu nous relates. Pour la cafétéria équipage, je crois que nous, en flottille aéro, nous avions des heures de passage à la cafét.; car nous travaillions en bordée; ce qui fait que peut être, nous n'avions pas participé à cet épisode.
C'est possible.
Concernant les inspections de permissionnaires; idem vraiment aucun souvenir; peut être que je n'étais pas là au moment voulu; et que cette fronde n'a eu lieu qu' à une sortie de permissionnaires.
Amitiés

J'ai répondu à DENOU, mais il semblerait que l'envoi se soit téléscopé avec le dernier de DIDIBOY31.
je répète donc:
J'ai fréquenté la CAF équipage jusqu'au 1er janvier 1969. Il est donc fort possible que j'ai été ton commensal à un moment ou à un autre, en 1968.
S'il te plait, reste avec nous... Le trou dans le Rhône risque d'être plus définitif que l'asile.....
Bon appétit.

les patates vilco

Patates vilco?
Peut être que tu étais déjà S/M sur le Clem donc exempté de corvée de vivres Christian!
Les patates transitaient par une grue sur l'ascenseur latéral me semble-t-il dans de grandes nacelles métalliques. Donc, pas par la coupée.
Je me rappelle également, car en 2 ans je n'y ai pas échappé, d'une certaine corvée de bière car à la fin de celle-ci nous avons eu droit d'en déboucher une!

Pour Puyraveau
Ces patates là étaient en conserve, comme les haricots verts ou les champignons. Et on a bouffé en 68; elles étaient royalement dégueu... On a dû servir de cobayes, pas possible. Je n'en ai jamais revu par la suite. Je crois que c'était une fabrication Hollandaise.

j'en ai vu a nouveau c'etait pour finir les stocks fin debut 1970
pour la corvee j'etais en 68 sur le forbin lors de ravitaillements le pacha faisait passer par dessus bord les salades elles arrivaient a babord et repartait par tribord ,meme les cochons les auraient mangees

Clémenceau clémenceau tra la la lalère
Clémenceau clémenceau tra la la la la
C'est le plus beau des bâtiments de France
C'est le plus beau des bâtiments Français ?

en revenant d'agadir jesuis passè par le depot des equipages à brest puis affecte sur le clem comme quartier maitre responsable de la rampe
j'ai assiste aux essais en mer aux premiers appontages de l'etendard et super etendard leclem a reçu le general de gaulle lors de l'inauguration dela crix de lorraine
de brest le clem est parti pour toulon puis croisiere de l'afrique noire je pense que les copains se rapellent le bapteme du passage dela ligne et l'onction de la plus grande lancedu bord
pour le retour escales a dakar madere et arret à brest
le bris joseph dit buche

Je suis comme Didiboy je n'ai eu aucun écho de révolte à bord du Clem j'étais aussi en bordée en service en V3 HSS ou alors j'étais en vacances à Mooréa ou au camp de toile celà se pourrait.Surtout qu'en étant à bord on était concerné parla bouffe en premier.