par † REY Mer 15 Déc 2010, 16:09
Et oui! tim BELLADONE,il faut bien voir,que toi,moiet bien d'autres anciens présents sur ce forum ,nous faisons partie depuis bien longtemps de "l'ancienne marine"comme nos prédécesseurs,nous avons aussi fait face! et nous assumons notre passé!
L'arroyo de l'avalanche ( du nom de la rivière) était celui qui se situait apès la base de la F.A.I.S.à PHU-MY,près du point K,où venaient beacher les grosses unités afin d'effectuer leur retournement,la poupe dans la vase jusqu'à
l'étambot,avant de redescendre vers G-7 et s'amarrer tribord à quai dans la rivière de SAÏGON (Le song?)
Non! Je parle de l'arroyo chinois,celui qui doit toujours se trouver vers la pointe des blagueurs après ou avant le quai Catinat c'est selon!et qui est pratiquement en ville.
Les barbiers,les coiffeurs autochtones installés sur la voie publique faisaient bien couleur locale,celui qui n'a pas vu cette scène de rue et pas entendu les dialogues ne peut l'imaginer!Parmi eux il y avait sans aucun doute des agents de renseignements viêt-minh.
Un autre corps de mètier qui s'exercait aussi couramment le long des quais les "dentistes",avec des moyens très rudimentaires;qui nous rappelaient l'image de nos rémouleurs d'antan.(La roulette actionnée au moyen d'une pédale.)
Au nord: Depuis l'annam jusqu'à la frontière chinoise de MON-CAY,les relations avec la population n'étaient pas du tout aussi "amicales" qu'à SAÏGON.Il faut dire que c'était une autre sorte de guerre,avec des positions viêt-minh
bien établies.Rien à voir avec la guérillas que nous avons connue sur les fleuves du MÉKONG et du BASSAC!D"autre part en ville il y avait moins d'attentats à Haïphong et à Hanoî qu'à Saïgon.
La page vous l'avez tournée quand nos dragueurs ont été cèdés à la marine vietnamienne:Ces unités " de la marine en bois"sur lesquelles nous avions vécu des moments de vie intenses dans un esprit de camaraderie absolue!
Bien cordialement. A.REY