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Merci Jean-Léon. Il est vrai que Le Brestois était pratiquement 'à poste', par contre et malheureusement je n'ai jamaisvu - durant cette période - le fameux Tatave. Cependant il y avait, ceci pour de courtes durées, la présence de l'un ces fameux E.E.
Le Tatave était souvent à couple du Jean Bart dans les années 63/64/65. J'étais alors aux arpètes et depuis le Pipady ou le Cavalas nous avions tout le loisir de l'admirer.
Dorénavant, on vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police.
en H ce trouvait les groupes electogenes pour diesels, H410 dynamos diesel sulzer
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges jeter l'ancre un seul jour ?
Bonsoir à tous, Ma mémoire n'étant plus à la hauteur de mes espérances , je recherche la référence du poste d'équipage où j'ai admirablement dormi en hamac, celui-ci étant situé à babord, sur le pont principal, sous la tourelle de 152mm (celle du centre) ... Au plaisir de vous lire, Cdlt
Ce soir est passé à la TV ce monument (en péril) du cinéma "Le petit baigneur" Des scènes furent tournées dans la rade de Toulon et une devant le Jean Bart. Avec bien sûr "Le Brestois" à couple. Si ce n'est pas coller avec l'actualité...du forum...
Dorénavant, on vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police.
Les textes que je retranscris ici sont tirés de cette plaquette, édité par la Marine Nationale en Juillet 1946, mon père en reçu un exemplaire que je conserve précieusement.
"DE DAKAR A NEW YORK"
En reste t-il encore quelques-uns, sur le Richelieu de ceux qui firent l'appareillage de Dakar en Janvier 1943 ? De tant de souvenirs glanés depuis, au long de trois années de vie magnifique, celui là, j'en suis sur,reste le plus émouvant.
Depuis des semaines, le sort du bâtiment de ligne était en discussion. Les Américains accepteraient-ils, mutilé comme il l'était, de remettre le Richelieu en état dans un de leurs arsenaux surchargés déjà par un effort de guerre réellement sans précédent ? Consentiraient-ils à dételer de l'immense noria, pourvoyeuse de matériel spécifiquement américain et tournant à plein débit, les éléments nécessaires à la réfection d'appareils d'origine purement française et pour lesquels, depuis la coupure de novembre 1942, n'existait plus aucun rechange? Problème donc pour l'époque à laquelle il fut posé, l'extrême gravité mérite d'être comprise, ne fut-ce que pour apprécier la façon dont il fut résolu. Pour ne prendre qu'un exemple, le Richelieu était parti de France en juin 1940 sans munitions de gros calibre.
Spoiler:
Le mettre en situation de combattre impliquait qu'on confectionnât pour lui et pour lui seul quelques milliers de coups de 380, suggestion dérisoire si ces projectiles avaient été du tracé des 380 américains, mais décision lourde de conséquences si une usine de munitions de gros calibre devait arrêter sa fabrication de série et s'adapter pour un temps même limité à des exigences nouvelles, avec un rendement forcément très médiocre.
Les opinions étaient partagées : Le Richelieu, anxieux, attendait son verdict...
En décembre 1942, une mission américaine était venue à Dakar pour juger sur place des données du problème et faire, à la manière objective qui est celle de nos alliés, une balance exacte des arguments adverses.
Pour le Richelieu, cette épreuve majeure fut un succès : le bateau était dans un état d'entretien impeccable. Malgré des circonstances de vie à tous égards extrêmement difficiles, rien pendant deux ans n'avait été négligé de ce qui pouvait conserver son caractère de bâtiment de ligne.
Par dessus tout, son âme était restée ardente; on disait qu'entendant prononcer le nom de son bâtiment, un homme du Richelieu se redressait jusqu'à gagner au moins trois centimètre de taille. C'était vrai : les hommes étaient fiers de leur bateau et brulaient du désir de faire honneur à son pavillon.
L'amiral Glassford qui présidait la commission américaine se rendit très vite compte de ce qu'au matériel et au moral représentait dans le sein des alliés un compagnon de cette espèce. Il sut faire triompher son point de vue à Washington et le 25 janvier1943, jour mémorable, le Richelieu quittait Dakar
A la nuit avec Gorée et le Cap Manuel, tout le décor ancien et terriblement immuable avait disparu et, bercé par la grande houle atlantique, le bâtiment faisait route vers sa destinée nouvelle. D'être resté si longtemps sans bouger dans le port de Dakar, la coque s'était recouverte d'une couche épaisse de coquillages et d'algues. Aux premiers tours d'hélice , de larges morceaux de cette carapace se détachèrent et émergèrent dans un remous du sillage.
" Drôle de façon de secouer la poussière de ses sandales" dit quelqu'un.
********* Traversée sans histoire malgré les sous-marins et , au voisinage des Bermudes, un assez vilain temps de saison. L'Hudson dans une brume opaque, derrière un torpilleur guide qui- oh merveille !- tâtait les rives au radar pour trouver son chemin. Et, au matin, par un beau ciel clair, le prodigieux décor de New-York.
Une remarquable photographie reproduite par tous les illustrés de l'époque représente le Richelieu tiré à hue et à dia par une nuée de remorqueurs vers l'arsenal de Brooklyn et passant sous le pont de Manhattan ; la tour avant était trop élevée pour la hauteur du tablier et on dut enlever le télé-pointeur supérieur de 152.
Aussitôt dans l'arsenal, le Richelieu fut littéralement pris à l'abordage. En trois équipes, six mille ouvriers attaquèrent l'immense chantier cependant que se tendait autour de lui un réseau serré de câbles électriques, de fils téléphoniques, de tuyautages de toutes sortes qui donna pendant des mois au bâtiment, l'apparence d'un Gulliver cloué au sol par les Lilliputiens.
Dans une atmosphère d'extrême cordialité et de compréhension mutuelle,le travail avançait vite en dépit d'innombrables petites difficultés. Tout était mené de front: obturation de la brèche de l' arrière, révision complète des machines, remplacement des pièces de 380 avariées et dont on avait trouvé des rechanges sur le Jean Bart, mise en place d'ensembles radars, finition de tous travaux que le départ précipité du bâtiment en juin 1940 n'avait pas permis de terminer à l'arsenal de Brest, installation surtout d'une D.C.A rapprochée redoutable qui ne comportait pas moins de 106 pièces de 40 mm, et de 20mm, et devait, à l'époque, faire du Richelieu le bâtiment le mieux armé contre l'ennemi aérien.
Comme dans les constructions d'enfants, des blocs entiers de superstructures disparaissaient d'un coup, remplacés par d'autres mieux adaptés aux conditions du combat moderne et qu'en quelques heures fixaient à leurs nouveaux emplacements des équipes de soudeurs et de riveteurs surgis comme par miracle. C'était vraiment du beau travail ...
Il va s'en dire que l'équipage ne chaumait guère mais la bonne humeur régnait malgré des conditions de vie de plus en plus précaires à mesure qu'avançait les travaux. A qui pouvait fuir quelques heures le décor infernal du chantier, la terre était secourable. New York avait fait d'emblée, au Richelieu et pour tout ce qu'il représentait, un accueil inoubliable. La bonne tenue, la gentillesse et la gaité simple des hommes en firent, en quelques semaines, des hôtes recherchés par tous le milieux. C'était à qui aurait son marin français.
C'est une grave erreur que de se figurer le matelot à terre courant des bordées impossibles, buvant plus que de raison et cherchant systématiquement noise aux agents de la force publique. Il y a toujours, cela va sans dire, quelques bagarreurs irréductibles dans un équipage, mais la mode, si elle a autrefois existé , s'en perd et le moins qu'on puisse dire c'est que les mauvais garçons ne font guère d'adeptes. A l'étranger surtout, le marin a un très grand souci de l'impression qu'il produit.Il comprend parfaitement qu'à travers lui on juge son pays et il est rare que sa façon d'être ne fasse pas honneur à ceux qui l'ont élevé.
A New York, les témoignages abondent en la matière; le marin fut un ambassadeur charmant de la France et si, au grand appareillage de beaux yeux ont pleuré il n'y avait dans ses yeux ni colère ni dépit. Car il fallait bien songer à appareiller: les renforts arrivaient d'Afrique du Nord pour porter l'équipage à son effectif de guerre. On remontait en hâte les appareils; le bateau, jour après jour, reprenait vie.
En Aout, le Richelieu, au matériel, était prêt à combattre,au matériel seulement car s'ouvrait pour lui une longue période d'entrainement ou tous à bord, du moussaillon au commandant, devaient apprendre leur rôle pour être en situation de le tenir imperturbablement dans les circonstances les plus difficiles. Jamais le Richelieu n'avait été en ligne dans une flotte de bataille. Jamais sa grosse artillerie n'avait fait de tir d'exercice. Jamais les armements de D.C.A n'avaient servi ces affuts quadruples Bofors qui avaient poussé à bord comme des champignons et dont on disait merveille. Jamais les machines n'avaient, depuis les premiers essais en Baie d'Audierne, donné toute leur puissance. Jamais... Enfin, il y avait beaucoup à faire...C'est à quoi tout le monde s'attela d'enthousiasme. Les circonstances par bonheur servirent admirablement cette noble cause.
Paillette, Merci de tes bons soins en nous rappelant ces moments historiques qu'ont vécus ces deux derniers monuments historiques que sont le Richelieu et le Jean Bart, ce dernier si cher à mon coeur.
Merci PAILLETTE de mettre en ligne un document aussi intéressant. On imagine mal les difficultés énormes qu'il fallait surmonter pour réussir a réarmer un navire aussi complexe.
Comme toujours c'est la volonté des hommes qui leur permit de se surpasser. Bel exploit!!!