Historique 1827 : Reconnaissance du Nord de Madagascar par l’anglais Owen.
Premiers tracés exacts de la baie de Diégo.
1833 : Reconnaissance par le lieutenant de vaisseau Bigeault, à bord de navire La Nièvre.
1838 : Occupation de la baie par les Français à bord du bateau La Creuse commandé par le capitaine de frégate Michel.
Les troupes sont logées à bord du navire La Dordogne.
Traité mettant fin à la guerre franco-malgache de 1883 à 1885.
Gouverneurs : les capitaines de frégate Michel et Caillet.
Antsiranana occupé par quelques familles de pêcheurs ; 2 petits fortins et 1 appontement construit par les militaires.
Mars 1886 : A la suite d’un traité franco-malgache du 17 décembre 1885, le périmètre de la baie est concédé aux Français ; il constitue le territoire autonome de Diégo-Suarez dont la capitale est Antsirane, comme on l’écrivait à l’époque.
1886-1887 : Le commandant Caillet élabore l’édification de la ville, avec ses bâtiments civils et militaires.
Occupation des hauteurs.
Début des travaux de construction d’infrastructures.
Arrivée massive d’ouvriers de la Réunion, Maurice, Sainte Marie et Nosy Be.
Caillet installe la défense de la ville.
3 compagnies d’infanterie de marine
1 compagnie disciplinaire 1 compagnie Sakalava
112 batterie d’artillerie de marine gendarmes ouvriers militaires spécialisés.
Total : 463 hommes de troupes dont 17 officiers, 281 colons, 602 Malgaches (population).
Cap Diégo : Magasin de vivres, dépôts de charbon et matériels, ateliers, un bureau des douanes, hôpital provisoire et casernement des troupes, cimetière.
1887 : Inspection générale du dispositif mis en place par le Général Orgnis Desbordes
Gouverneur civil : Froger qui étend la zone d’occupation de la ville vers le sud et favorise l’installation des colons, arrivants malgaches libres et esclaves échappés, 527 Français et Créoles Réunionnais, 93 Européens et Mauriciens, 1689 Malgaches et Comoriens, 31 fonctionnaires civils avec leurs familles, 1127 militaires. 40 bâtiments militaires.
Mise en place du 1er cadastre un arrêté stipule que "Les concessions urbaines qui n’auront pas été closes et habitées dans un délai de trois mois seront reprises par l’administration".
1889 - Installation d’une briqueterie à Cap Diégo.
1890 : Froger demande à la Mère supérieure des filles de Marie une aide en infirmières et institutrices.
L’abbé Murat construit la première église et l’école des sœurs.
Mise en place d’un ravitaillement en eau par boutre citerne.
Construction d’un appontement.
Construction de la rue Colbert.
1891 : Multiplication des incidents entre Merinas et Français.
815 maisons en dur dont 425 cases.
La ville haute prend l’aspect d’une ville coloniale avec des rues à angles droits.
Construction du pont Froger qui franchit un ravin sur la rue Colbert.
Construction de quais pour les navires marchands.
1892 : Construction d’un marché couvert sur la ville haute.
Mise en place d’un système de communication par sémaphore et poste optique : Cap Diégo, Orangéa, Windsor Castle.
1893 - Conserverie de viande de bœuf à Antongombato.
Cyclone en février
1894 : Tension entre Merinas et Français.
Télégraphe.
1895 : Prise par les Français du fort d’Ambohimarina en avril par un bataillon de volontaires Réunionnais, 3 compagnies d’infanterie de marine et une section d’artilleurs.
La ville compte 5.000 habitants.
Mise en place d’un ramassage des ordures qui sont transportées hors de la ville et enfouies dans de grands trous.
Exploitation des salines.
Août 1896 : Fin de la pratique de la justice coutumière.
Le territoire de Diégo-Suarez perd son indépendance et est rattaché au gouvernement général de Madagascar (décret du 28 janvier).
Aubry Leconte le premier maire demande des religieuses filles de Marie pour l’hôpital de l’école d’Anamakia.
Captage d’eau et création d’un réservoir près de la place de l’Octroi.
Phares des aigrettes et du Cap Miné.
1897 Fin des travaux de distribution d’eau.
1898 La baie de Diégo- Suarez est déclarée "Point d’appui de la flotte française" par décret du 04 octobre.
Construction d’un abattoir.
Téléphone.
1899 : Envoi de 6.000 militaires pour mettre la place en état de défense.
L’hôpital passe de 120 à 200 lits.
Infirmerie de garnison à Sakaramy : 60 lits.
Ankorika : 70 lits.
Camp d’Ambre : 150 lits.
Cap Diégo : 40 lits.
Création d’un jardin militaire d’acclimatation, fruitier et potager.
Commandement du Général Joffre, qui fait fortifier la baie (avec un crédit de 10 millions de Francs Or : environ 30 milliards d’anciens francs malgaches).
1900-1905 : Joffre expulse les indigènes de la pointe Corail pour les reloger à 2 km au sud.
8.200 habitants.
Le phare du Cap d’Ambre s’allume pour la première fois.
Chemin de fer par traction animale Decauville de Sakaramy au camp d’Ambre (jusqu’en 1950).
Construction de baraquement pour les hommes de troupes.
Joffre installe la défense militaire de la baie.
336 m d’égouts.
1.500 m de chaussées couvertes.
6.950 m d’empierrement, 24 m de mur de soutènement.
2.576 m de trottoirs.
870 m de rues pavées.
1901 : Construction d’une prison civile de 55 places.
1.700 m de chaussée en pierres.
850 m de trottoirs.
2.170 m de caniveaux.
330 m d’égouts.
150 m de quais accostables.
Lazaret sur Nosy Kaba.
1902 : 3.500 civils.
École communale des garçons : 7 Européens, 29 Créoles, 36 indigènes.
École communale des filles 1 Européenne, 50 Créoles, 38 indigènes.
École des frères : 2 Européens, 25 Créoles, 8 indigènes.
1903 : Départ de Joffre.
1905 : Population civile étrangère :
855 Français,
78 Européens,
247 Indiens,
72 Chinois,
772 Africains.
Début de la construction d’un bassin de radoub avec tous les ateliers
1911 : Fin des travaux du radoub.
23 Novembre 1912 : Cyclone dévastateur, c’est l’époque où Mortages découvre les mines d’Andavakoera.
1914-1918 : Le port est de son armement à cause privé première guerre mondiale.
Période difficile pour la ville.
En 1919 arrive l’épidémie de grippe espagnole.
Novembre 1923 : Ralaimongo s’installe à Diégo Suarez.
Il défend des paysans malgaches contre les abus des colons ou des administrateurs.
05 et 07 mai 1942 : Les Anglais, craignant que Madagascar soit utilisé par les sous-marins Japonnais (alliés des Allemands), attaquent Diégo lors de l’opération lronClad.
Combats violents : 150 tués et 500 blessés du côté franco-malgache ; 108 morts et 283 blessés du côté anglais.
Le 05 novembre, Madagascar en entier est prise par les Anglais qui remettent l’administration au gouvernement du Général de Gaulle.
1942 : 1.200 habitants.
Fin des travaux de l’arsenal.
1945 : Installation de la D.C.A.N. (Direction des Construction et Armes Navales) avec un matériel important : la population va augmenter.
1946 : Les Anglais rendent la ville à la France
18 novembre 1956 : Premières élections municipales.
Victoire de la liste gauche conduite par Bezara.
14 octobre 1958 : Naissance de la République Malgache.
11 octobre 1959 : Nouvelle victoire de la gauche aux élections municipales.
Construction du Lapan’ny Tanàna (Hôtel de Ville).
26 juin 1960 : Proclamation de l’Indépendance de Madagascar.
A la suite des accords de Coopération, une base militaire et navale est maintenue à Antsiranana.
1973 : Évacuation progressive de la base des Français.
1975 : Révolution Socialiste
2ème République. La D.C.A.N. devient la SECREN.
En 1975 :
Suite à la politique de nationalisation en vigueur et dans le cadre de renouvellement des accords de coopération, l’Arsenal fut repris par le gouvernement Malagasy et l’a nationalisé le 1er février 1975.
L’Arsenal a donc pris le nom de la SECREN (Société d’Exploitation pour la Construction et la Réparation Navales).
Le Premier Directeur Général : Monsieur Lucien ZASY
En 1976 :
Le chantier naval fut mis sous tutelle de l’OMNIS
En 1978 :
La SECREN devint une entreprise socialiste et son nom se transforme en « Société d’Études de Construction et de Réparation Navales » (SECREN).
En 1985 :
La SECREN a connu une croissance d’activité avec le programme thonier et la politique d’ajustement structurel de FMI et de Banque Mondiale CCCE (actuellement AFD) sous la houlette d’un nouveau Directeur Général : Monsieur Ackram MOHAJY nommé en 1982.
La signature de contrat par les trois parties à Antananarivo :
- OMNIS (DG Mr Hubert ANDRIANASOLO) SECREN (DG Mr Ackram MOHAJY)
- NORMED (Vice Président Édouard PEROLLE)
En 1987 :
Signature de contrat par les trois parties à Paris : OMNIS (Capt de V. Roland RATSIMANDRESY)
SECREN (DG Mr Cdt. Ackram MOHAJY) SME (PDG Claude MIGUET)
En 1988 :
L’État Malagasy a réalisé l’assainissement financier de la SECREN qui s’inscrit dans la politique d’ajustement structurel.
En 1991 :
Signature de contrat par les trois parties à Antsiranana OMNIS (Capt de V. Roland RATSIMANDRESY)
SECREN (DG Mr Lt C. Ackram MOHAJY) SME (DG Pierre DELPECHE)
En 1992 :
Nouveau Directeur Général : Monsieur Régis KILOBO et la SECREN est mise sous la tutelle de la Présidence.
En 1994 :
La SECREN toujours sous la tutelle de la Présidence devient une Société Anonyme (SECREN S. A.)
Nouveau Directeur Général : Monsieur Christophe Jérôme NOSY HARINONY.
La SECREN SA a obtenu le trophée « EUROMARKET AWARD » à Bruxelles
En 1996 :
Elle a décerné le trophée « ARCO EUROPA : Estrella de Oro (ARC DE L’EUROPE) » à Madrid.
En 1997 :
Nomination d’un nouveau Directeur Général : Mr GARA Jean Robert
Signature de contrat de partenariat entre la SECREN et MGInternational
En 1999 :
Elle a reçu le trophée « ÉTOILE DE PLATINE INTERNATIONAL » en Espagne.
Implantation d’une stèle commémorative SECREN, au siège social.
En 2001 :
Nomination d’un nouveau Directeur Général : Pierre TONIZATOVO
Réhabilitation bureau du Gouvernorat
En 2002 :
Nomination d’un Directeur Général : Charles Hilaire SOLOHERY
Construction d’un remorqueur Jaolahy – LPSA
En 2008 :
Nomination d’un Directeur Général : Aboubakary ASSANY
En 2010 :
Abel NTSAY est nommé nouveau Directeur Général
Photos assez récentes je pense du Site.
Bonne semaine à tous.