En arrivant à Saïgon, le 7/11/1949, j'ai séjourné à "Avalanches", puis à Phumy, pour le fameux Cours d'Armes d'une
durée de 15jours. De là, nous allions , en camion ,au renommé stand de tir dont tu parles. Exactement comme tu le
décris.Nous avons dû nous suivre d'assez près. Je me souviens d'une séance de tir au F.M. Deux par arme: tireur et
approvisionneur , à chacun son tour.Tout se passe normalement. Nous sommes à plat ventre, à mon tour,le collègue
engage le chargeur."Feu". J'appuie sur la détente: rien! Une deuxième fois :rien . Je me fais "incendier" par le s/m
sako ,lequel appuie ses " éloges"par un coup de pied au cul! ( facile pour lui l'animal!!) Je réagis ,et change
immédiatement de chargeur. Pas étonnant,mon équipier avait engagé un chargeur vide! Du coup , c'est lui qui à pris
le coup de pompe ,de la part du "guerrier" derrière nous.
En général ,çà se passait bien ces séances de tir. Mais il semblerait qu'au retour, une équipe, se serait fait allumer?
Celà ne m'étonnerait qu'à moitié ,c'était dans leurs habitudes, de frapper, après coup, lorsque les munitions étaient
en partie épuisées. Il faut dire aussi ,qu'au point de vue précautions de notre coté....!
Bonne fin de journée à tous Jean FAVALESSA