Anecdote...
L'animosité envers les sacos était quelques fois justifiée.
Lors d'une sortie en formation maritime avec le maitre Le Bozec, bien connu, dans la rade, un peu au large de la darse, ce Bozec là nous avait éreinté une
partie de l'après-midi contre le vent, un bon mistral.
Au retour, direction la darse, nous nous présentons sur la passe, un peu décalé sur tribord, et notre ami bosco, debout et fier dans son canot ordonne :
- " Tribord attention... à mon commandement Lève-rames".
Mais quelques-uns d'entre nous ont fait la sourde oreille, tant est si bien que quelques avirons trainant dans la flotte sont venus s'éclater sur les rochers...
Une façon de se venger de ce bosco moustachu...
Le reste de la journée se passe normalement, repas, puis étude, retour à la
chambrée, 22h extinction des feux, dodo...
Puis 01h du matin branle bas, lit au carré, terrain de sports, trois sacos avec nous, et en avant nous autres marche en canard, pompes, sur le terrain en mâchefer...120 apprentis à morfler une partie de la nuit dans le vent...
C'est à ce moment qu'on regrette sa mère et la maison, mais c'est aussi un grand moment de solidarité et de rigolade, après !!!
Après tout, nous n'étions que des enfants...
Mais les sacos, ensuite on les regardait d'un autre œil...