par Givordin Mar 9 Mar 2010 - 3:01
Que dire pour les générations actuelles ?
C'était la séparation avec les jupes de maman et les premières débrouillardises.
Pour la plupart, prise en charge en caserne dans les villes importantes, Paris, Lyon, Marseille, Nantes, etc.
Voyage en train interminable car non prioritaire jusqu'à BREST.
Recencement, prise des mensurations, imunisations contre les maladies imaginaires, passage obligé chez le coupe-tifs (je ne peut pas appeler cela un coiffeur).
Désignation des chambrées, puis par la suite remise des vêtements militaires (qui étaient notre propriété et qu'il fallait ménager).
Sportif, je n'ai pas eu a subir les diverses marches et maniement d'armes. J'ai passé un brevet d'arbitre de handball et de football, participé à des courses à pied, suivi un entrainement de marin pompier, etc.
Le foyer distribuait si je me souvient bien multitude de "Cacolac".
Il est vrai qu'à cette époque de l'année (décembre 64 - janvier 65) le temps à Brest n'incite pas au farniente et les pauvres photos que nous avons de cette époque manquent de luminosité.
Je n'ai jamais pu profiter personnellement de la piscine du CFM. Même le nom de piscine était ignoré.
Et puis il y avait les "promenades" sur le lac. A l'aviron ou bien pour le bonheur des gradés à la "godille". Je me suis toujours bien tiré de ce pas-là et, par la suite, pendant mes sorties à la voile, en ai fait profiter mes camarades.
Les sorties à Brest étaient mal vue par les habitants qui pensaient que nous dévergondions leurs filles. Je me souviens être très mal perçu en tant que militaire par la population. Cela était également le cas à Toulon, par la suite.
Les classes étaient de 6 semaines pour les EVDA (Engagé Volontaire par Devancement d'Appel) que nous étions.
Ensuite, je fut tranféré de Brest à Toulon pour un embarquement sur un dragueur de mines qui se trouvait....... en cale sèche. On a l'impression de déjà vu ???? NON ?