msg 581 : Comme je te comprend, Gilou !

Bien connu Dominique Buseine, nous étions embarqués a bord du Suffren (1987/1988) un bon copain et excellent technicien.
L'équipe trans de cette période était vraiment au top!

Gilou, quand je parlais de ton "ami" Henrotel, c'était évidemment de l'humour, d'où les guillemets.
Promis, juré, je ne recommencerai plus.

Perret était effectivement un homme discret. Je l'ai connu, comme bien d'autres, au CIN ou il a fait sa corvée dans les années 80. Quand il était second-maître, il avait été affecté dans une station relais hertzien de l'OTAN, dans la région de Villers Coterets, dont nous avons parlé dans un autre sujet. Il a aussi séjourné à Diégo Suarez ou il s'était marié avec la fille d'un technicien de la DCAN locale. Nous étions devenus bons copains et je sais aussi qu'il a été chef de station à Rivière Salée avant d'être affecté au CIN. Je crois qu'il a quitté la marine un peu plus tard, mais je n'ai jamais eu de ses nouvelles. Il était natif de Savoie et m'avait toujours dit qu'il souhaitait retourner dans sa région natale (je suis même surpris de le retrouver sur "l'argus" de 1992).

J'ai connu PIRIOU en 68, il était PM et déjà à l'atelier radio. un sacré phénomène mais excellent bonhomme. Il a fait je ne sais combien de campagne à Nouméa.

Bonjour à tous,
je sors de table, à cette heure ....
msg 582 et 585 d'Alain : ne pas reconnaitre quelqu'un avec qui on était en campagne, dans le même service trans, c'est quand même très étonnant. C'est peut-être ça qu'on appelle "une mémoire sélective".
Ma toute première affectation en sortant du BE radio en 1962 fut le Service TER Fort-de-France. Aujourd'hui, en 2021, je me souviens encore parfaitement de tous les noms des radio/trafi de l'époque, de matelot à premier maître (la spé de transmetteur n'existait pas).

msg 584 David, Buseine a bien fait officier. J'ai connu les ITEF de la DCAN mais un IEF, c'est quoi ?

msg 590 de Nono : pas étonnant que je n'ai jamais connu Perret. J'ai fait tous mes cours aux Bormettes et je n'ai jamais été affecté au CIN. La DPMM m'a bien envoyé en "corvée" dans le Sud mais c'était à La Régine.
La dernière fois que je suis allé au CIN, c'était pour y passer l'oral du concours de major.

msg 591/592 d'Alain et de BEUGIN : sur le De Grasse en 72, le cipal radio s'appelait Piriou. Je suis sûr qu'il s'agit de la même personne. Il était amoureux de la Nouvelle Calédonie et envisageait d'y prendre sa retraite.
Petit, trapu, c'était un ancien boxeur et ça se voyait. Pas le genre de gars à qui on cherche des noises. Jeune matelot ou QM, il avait eu pour copain un certain Alain Delon, était sorti plusieurs fois avec lui et en avait gardé un excellent souvenir. Cela ne m'étonne pas. Ces deux-là devaient bien s'entendre, surtout lors des sorties à terre.

ief ingenieur etude et fabrications aussi appellés ingénieurs civils de la défense 


DB a fini ingénieur divisionnaire ( pour simplifier équivalent 5 galons)

l'ai connu à Alfan il souvenait parfois d'avoir été officier jamais om

à lépoque il était dans le bureau ADG avec le cf Bezou actuel 2 étoiles adjoint dpmm et le cf coustillière qui vient de quitter la marine 4 étoiles dgsic

Msg 590 593 - j'ai connu Perret à la station de Rivière Salée pendant un an entre 06/77 et 06/79 - Personne assez droite trop même parfois - j'ai connu son épouse qui pour ma part était plutôt polynésienne , gentille femme avec les épouses de la station - à cette époque , il y avait Gilles comme adjoint chef de station -

Msg 596 pour Alain, j'ai eu Hardouin comme SM chef d'escouade en 67 aux Bormettes, on ne rigolait pas tous les jours avec lui.
Je l'ai revu au cours de chouf en 70 puis au STMRP à Houilles à la station émission, puis comme personnel civil (avec l'ex PM Kelle) au Cranou
Je me souviens d'une fois au BE où nous devions défiler devant le Pacha au château Vernet et cela avait été un sacré cafouillis cette "parade", Hardouin nous en a fait baver pendant 2 semaines tellement il avait été vexé que "son" escouade ne soit pas la meilleure.
Au demeurant, lorsque je l'ai rencontré plus tard, il n'était pas si mauvais homme que cela.

à l'aube du nouvelle réforme des sic quelqu'un peut -il me dire la différence des rôles entre un radio et un traffi si vous voulez je vous explique la différence entre un infsy et un infal ( et je parle pas des x bm associés)

Après PERRET , j'ai eu MP Montibeller et le PM ROBERT . changement du tout au tout dans la station - Robert (jeune dans l'émission) a testé l'émetteur 1 Kw et a fait un bond en arrière sévère - heureusement pas de mal à la suite - Les gendarmes faisaient souvent leur boulot devant le portail de la station à l'entrée de Rivière Salée .

Hardouin et Kelle, je l'ai ai revus à Kerlouan dans les années 96-99. Ils étaient chargés de rédiger les notices techniques du nouvel émetteur LF.
En 61/62, j'ai fait le BE avec Kelle. Il était sorti major de promo.

Anecdote à propos de Rémy Piriou, une figure dans le petit monde des radios.

Cipal ou Rémy ? Vous ou tu ?

Le 17 mars 1972, le De Grasse était en mer, quelque part entre Brest et Punta Delgada aux Açores, première escale avant de rallier Tahiti. C'était mon anniversaire. Je fêtais donc mes vingt-neuf printemps au poste des maîtres avec mes collègues du service transmissions. Le soir même, mes deux chefs directs vinrent me chercher, à savoir le maître principal Piriou (l'ancien boxeur, copain d'Alain Delon) et le premier maître Richard, électronicien. C'est Pirou qui prit la parole :
Il faut qu'on s'explique, tu peux venir avec nous ?
Oui, bien sûr.
Deux minutes plus tard, j'étais dans leur piaule. Piriou refermait la porte.
Assieds toi.
Il sortit alors une bouteille carrée (Johnny W.) et trois verres.

Début des "explications" entre hommes :
Piriou me reprochait de le vouvoyer et de ne pas l'appeler par son prénom. Il me trouvait fier et pas assez chaleureux avec les autres "gradés lourds" du service (premiers maîtres et maîtres principaux). Atterré par ces reproches, je lui donnais "ma" version des faits : j'avais tout juste vingt-neuf ans et lui beaucoup plus. Il était maître principal alors que mes galons de maître n'avaient même pas un an d'ancienneté. Tous les "gradés lourds" du service se connaissaient depuis au moins un an, voire deux ans. Ils avaient déjà tous navigué et fait campagne ensemble sur ce bateau et étaient donc tous très soudés entre eux. En tant que dernier arrivé, j'avais un peu l'impression d'être un "morceau rapporté" au sein de ce service.
D'autre part, j'étais très respectueux de la hiérarchie et, de ma propre initiative, il ne me serait jamais venu à l'idée de tutoyer un maître principal, qui plus est doté d'une très forte personnalité.
Tu nous fais ch..r. Tu manges maintenant au poste des maîtres, comme nous. Dans ce poste, les galons, on en a rien à f..tre. Tout le monde se tutoie. Dernier arrivé ou pas, tu vas faire comme les autres. etc etc

La conversation dura ainsi une bonne partie de la nuit, de plus en plus animée au fur et à mesure que la bouteille de whisky se vidait. La première étant morte, Piriou - pardon, Rémy - en sortit une deuxième de son caisson. Cette nuit-là, avec mon chef direct, j'ai pris une des belles cuite de ma vie. C'est Rémy et Richard qui m'aidèrent à regagner ma bannette. Malade à crever, je restais dans ma bannette jusqu'au lendemain après-midi. Rémy vint à plusieurs reprises me rendre visite.
Reste au lit. Tu te lèveras quand tu te sentiras vraiment mieux.

Après cette cuite mémorable prise ensemble et ces explications "entre hommes", nous devinrent les meilleurs amis du monde et je fus parfaitement intégré au sein des "gradés lourds".

Voilà, c'était mon petit hommage à Rémy Piriou dont Alain vient de nous apprendre le décès.

Msg 600 de Max
petite anecdote également avec notre regretté Piriou
en 69, un samedi soir au Tivoli à Nouméa, j'étais chouf à l'époque, je tombe sur Le PM Piriou qui était en goguette avec des sergents du BIMAP je suppose et au fil du temps nous voici partis à faire la tournée des bars jusqu'à une heure assez avancée du dimanche matin. Seulement j'étais de service le dimanche et l'ami Piriou ne m'a jamais ramené à la base disant que je devais rester avec lui; En fin de compte, le dimanche fut très très dur pour moi, avec un mal de crane infernal. Retour donc à la base le lundi matin où m'attendait de pied ferme l'adjudant le MT PENDU. Je fus donc convoqué chez celui-ci qui me promit, ce que je comprends de me mettre sur le pêle mêle. Dans la matinée Piriou est allé voir L'adjudant et je ne me suis pas retrouvé sur la peau de bouc : que s'est-il passé dans le bureau de l'adjudant, je ne l'ai jamais su ! Encore une petite histoire avec l'ami Rémy (dans le caisson à notices à l'atelier radio, il y avait toujours des bouteilles carrées). Que de bons souvenirs de cet homme

Salut les radios,
Une photo prise avec mon AP à bord du Suffren à Djibouti au centre MP radio Buseine à droite PM radio Jeannin.
Supers souvenirs, nous étions beaux et jeunes.

On reconnait bien Buseine au centre. Je l'ai connu OS deux galons au CTM France Sud. Avant de passer OS, je crois qu'il était chef de station à La Crau.

Marrant, à vous lire, y'a comme un complexe qui me vient...

Plusieurs msg d'ici m'interpellent pour dire qu'avec le temps, il arrive souvent que des relations marines occasionnelles sont oubliées, mais ACB rafraîchit le contexte, parfois la mémoire revient immédiatement parfois bien plus tard ou jamais; l'interlocuteur en question peut croire qu'il est snobé alors que, sur le champs, nous agissons comme un pc qu'on éteint, la mémoire est vidée.
Comme la mémoire du film l'Odyssée de l'Espace pour ceux qui l'ont vu.

msg 607 : Amusant, sur la photo il y a mes deux adjoints successifs à Rivière Salée , Bellezit et Cadot !

C'est correct! Nous avions fait cette photo pour illustrer un article sur Cols Bleus qui rapportait nos activités au radio club du CIN St Mandrier (F6KMG). Nous avions participé aux championnats de France de télégraphie et obtenu un classement très honorable. Le matelot féminin était l'une de nos "secrétaires" durant ce concours qui s'intéressait à la radio d'amateurs. La photo a été prise en 1981 et j'étais instructeur (avec Nono sur l'ERBM7) ce qui me laissait assez de temps pour aller faire du sport d'où ma tenue sur la photo.

Bravo.
Belle palette d'OM
73
Jean.

Bonsoir Gilou,

Sanfilippo, alias pipo, était de mon BE si je me rappelle bien;
Bien amicalement TUR2

Belles images de l'équipe Trans lors d'un après-midi récréatif sur la Jeanne. On avait mis les "gros" de la troupe à l'arrière pour le tir à la corde... sacré souvenirs!
A gauche, ne serait-ce pas le Qm Ferreloc?

Michel, Ferelloc , celui qui était avec nous à Rivière Salée ?

Et encore, je te dis pas, lorsqu'il était avec son compère Mascle, Marseillais lui aussi, ils faisaient la paire. Détonnant au milieu de Bretons ! Des fous rires à la chaine. Du pagnol dans le texte.

Réponse n° 617: Si ce n'était pas FERELLOC, alors c'était le QM BEDOIN, mais alors il avait rasé sa barbe pour l'occasion, ce dont je n'ai pas le souvenir... Pour notre SANFILIPPO, voici quelques clichés supplémentaires, dont une photo de nous deux en train de déballer les notices des ERBM7 qui étaient "cassés" parce qu'un certain Major y avait mis les doigts...

Pour remettre les mémoires en émoi, voici les images issues de l'album de campagne avec quelques radios, trafi et trans...


Les radios...: