1. certains qui ont suivi jusqu'à 20 leçons de conduite ou d'autres qui n'ont pas eu le permis du premier coup. Ce qui pourrait laisser croire que cela se passait tout comme à Montpellier ou Laval.
2. une grande majorité qui, comme moi, n'ont jamais entendu parler de code de la route, ont suivi 3 demi-heures de conduite, et passé un permis "light" juste avant midi (l'inspecteur étant invité à déjeuner par le moniteur). Et là ça se passe comme pour les permis "bouzak" cités dans quelques posts. Sauf qu'ici le permis est bien un carton rose muni de l'effigie de Marianne et qu'il n'est pas à convertir.
Les réactions des uns et des autres sur le sujet peuvent donc différer selon leur vécu. Par contre, pour tous, le but était d'obtenir le papier rose. Etre apte à conduire ou pas, chacun gérait ça à sa façon. Les plus sages prenaient des leçons en rentrant et les moins sages (mais est-on vraiment sage à 20 ans) tiraient (on l'espère) des leçons de leurs gamelles et l'expérience finissait par rentrer. Je peux me vanter d'avoir tous mes points sur mon permis. Par contre, heureusement que ce système de retrait de points n'existait pas en ces temps-là. Il m'aurait sans doute fallu attendre l'âge de raison - disons la majorité légale de l'époque - pour récupérer mon permis.
Avec le recul, je m'étonne que cette pratique du permis "facile" était possible sur un territoire français. A la même époque, années 60-70, est-ce que cela se pratiquait aussi à La Réunion, à Nouméa, à Fort-de-France ? ou est que c'était une exclusivité de Tahiti ?