Il y a toujours une exception pour confirmer la règle.
On n'a pas ouvert une rubrique : votre permis de conduire à Toulon, mais à Papeete. Il faut croire qu'il y avait là quelque chose de différent, qui sortait de l'ordinaire. Il y avait à dire. Effectivement, voici quelques morceaux choisis dans les posts précédents :
j'ai passé le TC, je n'ai jamais mis le cul dans un bus
Les loueurs de voitures étaitent réticents ou refusaient les permis tahitiens
j'ai passé tous les permis VL, PL, TC sur une Fiat 500
l'inspecteur disait : doucement, dès que l'on dépassait 20 km/h
supers pilotes à Tahiti mais petits conducteurs en métropole
tu vas me chercher des cigarettes, au retour mon permis était tamponné
j'ai pris 3 leçons d'une demi-heure, 3 questions dans la voiture, 500 m en ligne droite, permis délivré.
On peut multiplier les exemples (déjà 200 posts sur le sujet).
Quant aux modalités du passage du permis, je vous renvoie au message 41. J'ai passé mon permis exactement dans les mêmes conditions. J'ai même été moins bon que Moreau. En effet quand l'inspecteur m'a dit de mettre le petit cycliste en plomb sur un parking, je l'ai attrapé et posé sur le premier parking tombé sous mon regard. Ta,ta,ta, remettez moi ce cycliste à sa place. Non, non, un peu plus à gauche. Bien. Ah, ouais, apparemment ce cycliste tournait à gauche. Bon, je l'ai envoyé par la voie des airs sur un parking à gauche. Je n'avais pas pris une seule leçon de code, pas même acheté le bouquin du code. Un quart d'heure plus tard, je repartais avec mon papier rose. Mon permis ne m'a pas couté cher, mais, par contre, à mon retour, il a couté fort cher à mon assurance.
Je veux bien retirer le mot « mascarade » (quoique, passer le PL et le TC sur une Fiat 500 !!!) mais je ne le remplacerai pas par « normal ». Vous reconnaitrez que de Dukerque à Menton, de Brest à Strasbourg, même fin des années 60, l'épreuve du permis de conduire ne se passait surement pas comme ça.
J'entends bien tes arguments Pedro, mais l'écrasante majorité des candidats était constituée par nous, les jeunes du CEP qui allions rentrer en métropole. En conséquence, mon interrogation, et non pas ma critique, demeure : comment, pourquoi, une telle différence de traitement sur un (ou sur le ) territoire français ?