par BONNERUE Daniel Ven 29 Juin 2007 - 18:02
Pour le second porte-avions, il faudra nécessairement une propulsion à vapeur, sinon, comment faire fonctionner les catapultes ? Si on utilisait des Diesels ou des turbines à gaz, il faudrait alors des chaudières spécifiques .
Maintenant, il y aura le choix entre une propulsion, disons "standard", à l'aide de groupes turbo-réducteurs, ou une propulsion par pods comprenant des moteurs électriques alimentés par des turbo-générateurs (dynamos ou alternateurs).
L'avantage du nucléaire c'est qu'on peut parcourir de grandes distances sans avoir à faire le plein puisque les besoins en "combustible" sont restreints. Par contre, comme pour le pétrole, nous importons le minerai d'uranium, notamment d'Afrique et plus particulièrement du Niger... Les inconvénients, ce sont essentiellement les nécessaires protections du personnel contre les rayonnements et la production de déchets à durée de vie longue (de plusieurs centaines à plusieurs milliers d'années). On voit bien la durée de l'IPER pour le déchargement du combustible usé et le rechargement des barres de nouveau combustible, ainsi que les interventions en milieu (très) hostile pour l'entretien des réacteurs nucléaires. Rappelons que le PAN "Charles de Gaulle" dispose de deux réacteurs K15 identiques à ceux qui équipent les SNLE. Cependant, ces réacteurs (chaufferies nucléaires) sont contenus dans des enceintes de confinement (800 tonnes par ensemble), alors que sur les SNLE il n'y a qu'un seul K15 et c'est la coque qui remplit l'office d'enceinte de confinement.
Dans HISTOIRES et HISTOIRE, sujet "Les histoires de BONNERUE", j'ai tenté d'expliquer le plus clairement possible (ce n'était pas facile) les différentes utilisations de l'énergie nucléaire, y compris dans les armes.
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