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mercredi 20 juin 2007, 19h30
Second porte-avions: d'abord un audit budgétaire
Par Hervé ASQUIN
A BORD DU CHARLES DE GAULLE (AFP) - Nicolas Sarkozy examinera "la totalité des problématiques budgétaires" avant de décider "définitivement" de construire ou non le second porte-avions, a annoncé mercredi le ministre de la Défense Hervé Morin, à bord du porte-avions Charles de Gaulle.
Il appartiendra "au président de la République, après avoir examiné la totalité des problématiques budgétaires, de savoir si l'on appuie définitivement sur le bouton du second porte-avions", a déclaré M. Morin, parlant d'une "opération vérité".
Le ministre a rappelé que M. Sarkozy s'était déclaré "plutôt favorable à un second porte-avions" au cours de la campagne électorale de la présidentielle.
Après s'être montré tiède, le chef de l'Etat avait finalement vu dans le second porte-avions "une évidence opérationnelle et politique".
Le ministre, reconduit la veille dans ses fonctions, effectuait à bord de l'unique porte-avions français sa première visite auprès de la Marine.
Interrogé sur sa propre position, M. Morin a affirmé que "dans un monde idéal, avec un pays à l'équilibre budgétaire et une croissance élevée, le doute n'existerait pas un seul instant" sur la nécessité de construire un second porte-avions dont le coût a été estimé à quelque 2,5 milliards d'euros.
"La situation budgétaire du pays est extrêmement difficile", a-t-il cependant fait valoir, rappelant les "1.200 milliards d'euros de dettes" et le "déficit budgétaire de 45 milliards d'euros par an".
M. Morin a également évoqué les "perspectives extrêmement contraignantes en termes d'équipements militaires, compte tenu du nombre considérable de programmes qui ont été lancés" et assuré que l'on n'était "pas à trois mois ou à quatre mois près pour prendre la décision finale".
Le Charles de Gaulle effectuait mercredi sa dernière sortie en mer et ses dernier catapultages avant de regagner son port d'attache de Toulon où il subira, à compter du 31 juillet, une lourde opération de maintenance marquée par le changement du combustible de ses deux réacteurs nucléaires.
Celle-ci se traduira par 18 mois d'indisponibilité, situation qui doit se représenter de nouveau en 2015, date à laquelle un second porte-avions permettrait d'assurer, s'il est construit, la "permanence" à la mer du groupe aéronaval.
"La question qui se pose pour la France est de savoir si le maintien d'un groupe aéronaval permanent à la mer est une exigence pour sa sécurité, appuyer sa diplomatie et faire en sorte que là où les crises ont lieu, nous puissions en disposer en permanence", a relevé le ministre de la Défense.
Vêtu d'une combinaison d'aviateur frappée du macaron du porte-avions et d'une "bande patronymique" à son nom, M. Morin a apponté sur le Charles de Gaulle à bord d'un avion de contrôle aérien et d'observation Hawkeye, le seul appareil susceptible d'apponter avec des passagers.
Source: AFP
jeudi 21 juin, 19h31
Armement: Morin met en garde les industriels mais les assure de son soutien décidé
Par Hervé ASQUIN
LE BOURGET (AFP) - Le ministre de la Défense Hervé Morin a mis en garde jeudi les industriels du secteur réunis au Salon du Bourget contre les difficultés budgétaires qui attendent les programmes d'armement, tout en les assurant de son soutien décidé.
Evoquant "les programmes déjà commandés, signés, engagés", M. Morin a estimé que "l'effort budgétaire qui est demandé au pays, sauf si le président de la République en décide autrement, est un effort qui semble aujourd'hui extrêmement difficile à réaliser".
"La seule projection sur les années 2009, 2010, 2011 de ce qui a été engagé nous imposerait un effort budgétaire représentant un accroissement (en) trois ans de 43% de l'investissement", a-t-il précisé.
M. Morin livrait là les premiers enseignements d'une "opération vérité" lancée à sa demande, peu après son arrivée au ministère de la Défense et dont il attend les résultats la semaine prochaine. Il s'agit de permettre au président Sarkozy de prendre "le moment venu, des décisions en toute connaissance de cause".
Face à cette situation, le ministre, reconduit mardi dans ses fonctions, a parlé "d'efforts de rationalisation" au sein de son ministère, précisant qu'il avait demandé à ses services de lui "faire des propositions pour engager un train d'économies important".
Il a promis d'avoir "le recul nécessaire" pour faire la part entre "ce qui relève de la défense des intérêts de l'industrie et du personnel et les intérêts du pays, notamment budgétaires".
"Si je peux vous aider, je le ferai autant que je le peux", a déclaré le ministre à l'adresse des industriels, enchaînant: "Le boulot d'un ministre de la Défense est aussi d'être un VRP".
M. Morin a également rappelé le projet d'un "small business act à la française" pour offrir "un environnement fiscal et juridique favorable aux petites entreprises".
"Je suis un ministre (...) qui a envie de vous dire oui (à) tout mais je suis obligé de vous dire que nous aurons un certain nombre de choix et de décisions difficiles à prendre", a-t-il averti.
"La situation budgétaire du pays est difficile, nous sommes passés d'une situation où la France n'avait aucun endettement en 1980 à une situation où nous avons 1.200 milliards d'euros de dette", a fait valoir M. Morin.
Il a toutefois rappelé que le président Nicolas Sarkozy avait "clairement indiqué qu'il comptait maintenir l'effort de défense à 2% du PIB".
De la même manière, il a assuré que la loi de programmation militaire 2002-2008 "pourrait, sauf arbitrage différent du gouvernement, être maintenue la dernière année".
Devant Louis Gallois, le patron d'Airbus qui s'estime souvent pénalisé par la faiblesse du dollar face à l'euro, le ministre a observé "que les Allemands avec la même monnaie et des salaires plus élevés faisaient 20 milliards d'euros d'excédent commercial tous les deux mois quand nous faisons 20 milliards d'euros de déficit commercial (durant) l'année 2006".
"Il y a un certain nombre de questions que nous devons nous poser à nous-mêmes plutôt que de chercher dans la monnaie la source de toutes nos difficultés", a-t-il affirmé.
Quant aux restructurations industrielles, il a dit vouloir "prendre un peu de temps pour examiner les choses, pas des années mais quelques mois, au moins la période de l'été".
Source: AFP
lundi 25 juin 2007, 16h54
Hervé Morin fait un pas de plus vers la confirmation du second porte-avions
Par Hervé ASQUIN
PARIS (AFP) - Le ministre de la Défense Hervé Morin a franchi lundi un nouveau pas vers la confirmation de la construction du second porte-avions, sans en annoncer formellement le lancement.
"A priori nous aurons un second porte-avions", a déclaré sur France Inter le ministre, pressé de questions.
"Si on est cohérents avec nous-mêmes, dès lors qu'on a décidé de maintenir un groupe aéronaval et d'avoir une capacité de projection de puissance sur la mer à tout moment, il faut un second porte-avions, c'est la volonté du président de la République", a-t-il expliqué.
"C'est, disons, acté", a ajouté M. Morin.
Le Charles de Gaulle, l'unique porte-avions français, vient de regagner son port d'attache de Toulon pour y subir à compter du 31 juillet une lourde opération de maintenance, marquée par le changement du combustible de ses deux réacteurs nucléaires.
Elle se traduira par 18 mois d'indisponibilité, situation qui se présentera de nouveau en 2015. Mais à cette date, un second porte-avions, à propulsion classique, permettrait d'assurer la "permanence à la mer" du groupe aéronaval français.
Concrètement, a expliqué M. Morin à l'AFP en marge d'une rencontre avec la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, "l'idée qu'il nous faudra un second porte-avions" est "intégrée" dans la préparation de la prochaine loi de programmation militaire 2009/2014.
Celle-ci, a-t-il confirmé, s'appuiera sur un Livre blanc sur la défense, "exercice interministériel le plus ouvert possible" qui doit être achevé "à la fin de l'année ou, au plus tard, au début de l'année prochaine".
S'exprimant samedi sur les questions de Défense, pour la première fois depuis son élection, Nicolas Sarkozy a annoncé au salon du Bourget une "remise à plat" des programmes d'armement, sans évoquer le débat autour du petit frère du Charles de Gaulle.
Plutôt tiède sur ce projet au début de la campagne présidentielle, il l'avait finalement fait sien, le qualifiant "d'évidence opérationnelle et politique".
"L'opération vérité" sur les finances annoncée par le nouveau ministre de la Défense dès son arrivée, et la revue de détail des programmes qu'elle suppose, ne laisse cependant pas d'inquiéter la haute hiérarchie militaire.
"Terriens", "aviateurs" et "marins" plaident ardemment pour le maintien de leurs programmes respectifs, quitte à contester ceux des autres. Le second porte-avions, dont la facture doit s'élever à quelque 2,5 milliards d'euros, n'échappe pas à la règle.
M. Morin a évoqué lundi matin sur France Inter plusieurs de ces programmes: les hélicoptères de combat (Tigre) et de transport (NH90), l'avion de combat Rafale, la dissuasion nucléaire, les sous-marins nucléaires d'attaques...
Sur la prochaine loi de programmation militaire, il a estimé que l'effort "semble aujourd'hui impossible à faire sur l'équipement de nos forces".
"Grosso modo", a-t-il poursuivi, "si on trace un trait, on est autour de 40% d'accroissement d'effort budgétaire", objectif "assez difficile" à atteindre "sauf si la France retrouve une croissance absolument considérable".
Source: AFP
samedi 23 juin, 17h55
Sarkozy demande une "remise à plat" des programmes militaires français engagés
LE BOURGET (AFP) - Le président Nicolas Sarkozy a demandé une "remise à plat" des programmes militaires français, y compris ceux déjà engagés, avant la prochaine loi de programmation militaire, samedi au salon aéronautique du Bourget.
M. Sarkozy a par ailleurs souhaité que soit engagée "une nouvelle réforme ambitieuse" de la taxe professionnelle, pour "alléger la charge qui pèse sur l'industrie et prendre en compte la santé financière de l'entreprise".
Il a indiqué que le sommet franco-allemand prévu avec la chancelière Angela Merkel aurait lieu le 16 juillet au siège d'Airbus (Paris: NL0000235190 - actualité) à Toulouse et précisé avoir invité les actionnaires d'EADS, DaimlerChrysler (Xetra: 710000 - actualité) et Lagardère (Paris: FR0000130213 - actualité) , pour une réunion à cette occasion.
Nicolas Sarkozy a réclamé "la réciprocité" aux Etats-Unis et à la Chine en matière d'accès au marché, et s'est prononcé en faveur d'une "vraie politique industrielle européenne", lors d'un discours prononcé au salon aéronautique du Bourget.
Il a enfin annoncé son intention d'augmenter d'un quart le financement de la recherche publique.
A propos de la "remise à plat" des programmes militaires français, le chef de l'Etat, qui est aussi chef des armées, a déclaré: "A l'évidence, notre effort d'équipement, malgré le salutaire redressement opéré par Jacques Chirac, continue de souffrir d'un déficit de maîtrise et d'adéquation avec les missions et les besoins".
Il a souhaité "que la préparation de la prochaine loi de programmation militaire soit l'occasion d'une remise à plat des modalités de définition et de pilotage des programmes engagés". Cette remise à plat doit s'étendre à "la conception et la présentation de la loi de programmation militaire elle-même", a-t-il ajouté, des propos qui apparaissent comme une remise en cause du processus d'élaboration de cette loi pluriannuelle.
"On n'est pas obligés de reprendre un processus qui n'a pas produit que des réussites", a insisté M. Sarkozy, qui a souhaité qu'"on réfléchisse à partir d'une expression hiérarchisée des besoins capacitaires, plutôt que de se lancer bille en tête dans un catalogue d'équipements".
Nicolas Sarkozy a prôné une rationalisation des programmes d'armements européens, jugeant notamment que l'Europe ne peut pas "se payer le luxe" de les dupliquer comme c'est le cas actuellement.
"L'Europe ne peut plus se payer le luxe, avec des budgets de défense dont l'addition demeure nettement inférieure au budget américain, d'avoir cinq programmes de missiles sol-air, trois programmes d'avions de combat, six programmes de sous-marins d'attaque et plus d'une vingtaine de programmes de blindés", a fait valoir M. Sarkozy.
Source: AFP
C'est certain que pour concurencer les USA, la Chine et l'Inde une synergie européenne (chacun à son niveau évidemment) dans les programmes militaires est indispensable mais existe-t'il une volonté des pays européens dans ce sens !Pierrot a écrit:alors ton sentiment Wiel vu de la belgiquie?